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militaire et résistant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri-Clotaire Descamps (né à Fromelles le - mort décapité à la prison de Brandebourg-sur-la-Havel, ) est un militaire et un résistant français.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Henri-Clotaire Joseph Descamps |
Nationalité | |
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Militaire, résistant |
Membre de | |
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Grade militaire | |
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Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 16 P 178280, AC 21 P 443 050)[1] |
Henri Descamps commence sa carrière au 171e régiment d'infanterie (RI) de Soissons, puis rejoint le 8e régiment d'infanterie stationné en Allemagne en 1929. Officier sorti du rang (il est admis à l'École Militaire d'Infanterie en 1931), il rejoint le 32e régiment d'infanterie puis la gendarmerie de Le Quesnoy et Valenciennes[2]. Influencé par l'Action française[2], il se tient au devoir de réserve[réf. souhaitée]. Poète et écrivain à ses heures[réf. souhaitée], il fait la campagne de 1940 au groupe de reconnaissance de la 2e division d'infanterie[2].
Le , Descamps est affecté au poste de commandant de la section de gendarmerie de Soissons, en zone occupée. Il refuse l'humiliation de l'Armistice et s'engage très tôt dans la Résistance. Il prend rapidement la tête du groupe de Soissons du mouvement La Vérité française[2].
Descamps s'occupe de filières d'évasion de prisonniers de guerre[2]. Il participe à la diffusion du bulletin clandestin du mouvement dont il assure la liaison avec la nébuleuse du groupe du musée de l'Homme et avec le groupe de Tony Ricou[réf. souhaitée].
Le , la Geheime Feldpolizei[réf. nécessaire] fait irruption chez lui[2]. Ayant voulu échapper à l'arrestation, il est blessé par balles. Les Allemands confisquent les écrits du capitaine qui ne lâchera pas un nom pendant les interrogatoires[2].
Le , avec plusieurs compagnons, il est condamné à mort par le tribunal militaire allemand de la rue Boissy d'Anglas[2].
Le , dans le même convoi que ses amis, Descamps est déporté en Allemagne, d'abord à la prison de Karlsruhe, puis au bagne de Rheinbach, ensuite à celui de Sonnenburg[2].
Le , avec Maurice Moreau, André Meurque et le père Joseph Guihaire, Descamps est guillotiné à la prison de Brandebourg-Görden[2]. Selon ses biographes Colette Couvreur et Pierre Descamps, il aurait plutôt été décapité à la hache[3], mais il s'agit vraisemblablement là d'une erreur de traduction de l'allemand[4]. En effet, l'usage de la hache pour les exécutions capitales a été progressivement abandonné entre 1936 et 1938 par l'Allemagne nazie, qui ne l'a dès lors utilisé qu'à titre exceptionnel à la prison de Bützow (de) d' à [5].
Le chef d'escadrons Descamps disait : "J'ai toujours suivi le chemin de l'honneur"[6].
Il est promu à titre posthume au grade de chef d’escadron en août 1946[2].
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