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femme de lettres et auteur dramatique australienne (1883-1966) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Helen Jerome[N 1], née Bruton le à Londres et morte le dans le Berkshire, en Angleterre, est une journaliste, femme de lettres et auteur dramatique britannique, devenue australienne, puis naturalisée américaine[1].
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Helen « Nellie » Bruton est la fille d'immigrants irlandais, issue d'une grande famille de tradition catholique. On sait peu de choses de ses jeunes années. Son père, William Bruton occupe un emploi dans les postes de Nouvelle-Galles du Sud. Il meurt en 1918. L'un de ses frères, William Joseph Bruton, est solliciteur et contributeur occasionnel du magazine littéraire hebdomadaire The Bulletin, une publication détenue par l'éditeur et journaliste J. F. Archibald[2].
Après des études de lettres à Sydney, elle publie ses écrits d'abord dans le journal catholique the Freeman's Journal, puis, comme son frère, dans The Bulletin ainsi que dans The Lone Hand, une autre revue de J. F. Archibald. Elle est aussi critique de théâtre dans la revue Dramatic News de Melbourne. Le , elle épouse, au prieuré catholique de Waverley, l'éditeur Armand Jerome. Elle voyage ensuite beaucoup, en Asie de l'Est, en Europe, en Russie et aux États-unis, faisant des retours épisodiques en Australie. Durant cette période elle écrit de nombreux articles relatant ses expériences de voyages pour des périodiques et journaux australiens anglais et américains. En 1920, elle inscrit sa fille Carmen dans une école pour filles progressiste de Sydney, le Shirley College à Edgecliffe.
Au début des années 1920 elle s'installe définitivement aux États-Unis où elle se fait connaître pour ses adaptations à la scène de Jane Austen et Charlotte Brontë. Son mari décède le à Sydney[2]. Onze ans plus tard, elle obtient une autorisation spéciale pour se remarier à George Dominic Ali ( - ), qu'elle épouse à Londres le au Hyde Park Hotel. Elle partage ensuite sa vie entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. Elle meurt en Angleterre en 1966.
On lui doit notamment deux adaptations théâtrales d'œuvres littéraires. En 1935 elle adapte le roman de Jane Austen Orgueil et Préjugés, sous le titre Pride and Prejudice, A Sentimental Comedy in Three Acts (« Orgueil et Préjugés, comédie sentimentale en trois actes »). Cette pièce a été jouée pour la première fois le à Philadelphie[3], puis a été montée avec succès au St James's Theatre (en) de Londres dès l'année suivante[4], avec Celia Johnson dans le rôle d'Elizabeth Bennet[5] et continue à être reprise régulièrement. Elle a inspiré le scénario d'un film homonyme de Robert Z. Leonard produit par la société MGM en 1940 et le livret d'une comédie musicale, First Impressions (Premières Impressions) créée le à l'Alvin Theatre de Broadway.
L'année suivante, elle adapte le roman de Charlotte Brontë, Jane Eyre[6], sous le titre Jane Eyre, A Drama of Passion in Three Acts (« Jane Eyre, drame de la passion en trois actes »). La pièce a été jouée à Londres et aux États-Unis à partir d'[7].
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