Loading AI tools
architecte allemand (1869-1936) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hans Poelzig, né le à Berlin et mort le à Berlin, est un architecte, peintre, scénographe et ingénieur lumière allemand, représentant important de l'architecture expressionniste et de la Nouvelle Objectivité actif durant les années de la République de Weimar.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation |
Technische Hochschule Berlin (d) (- Université de technologie de Berlin |
Activités |
Militaire (- |
Période d'activité |
- |
Conjoint | |
Enfants |
A travaillé pour |
Technische Hochschule Berlin (d) (à partir de ) Académie des arts de Berlin (à partir de ) Académie nationale des arts et métiers de Breslau (à partir de ) Ministère des travaux publics (d) (- |
---|---|
Membre de |
Deutscher Werkbund () Der Ring Verein für Geschichte Dresdens (d) |
Grade militaire |
Service volontaire d'un an (en) (- |
Mouvement | |
Maîtres |
Carl Schäfer, Hugo Hartung (d), Friedrich Adler |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Bâtiment de l'IG Farben, Haus des Rundfunks, Kino Babylon, Chemical Plant Luboń (d), Mosaikbrunnen (d) |
Fils cadet de la comtesse Clara Henriette Marie von Pölzig (1835–1879), elle-même fille du baron Alexander von Hanstein (titré comte von Pölzig en 1827) et de son épouse la princesse Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg, Hans Poelzig porte le nom de famille de sa mère, dérivé du domaine de Pölzig en Thuringe, n'ayant pas été reconnu à sa naissance par l'époux de sa mère, le gentleman anglais George Acland Ames (1827-1873), et dont elle se sépare.
En 1903 il devint enseignant et directeur de l'Académie nationale des arts et métiers de Breslau (Kunst und Gewerbeschule - Breslau). De 1920 à 1935, il enseigna à l'université technique de Berlin (Technische Hochschule - Berlin) et dirigea un département architectural à l'Académie des arts de Berlin (Preußische Akademie der Kunste) de Berlin.
Au tournant du siècle, après la fin de sa formation, Poelzig dessina beaucoup de bâtiments industriels. Il dessina un château d'eau de 51,2 m de haut à Posen pour une exposition industrielle de 1911.
De 1900 à 1916, il dirigea l'Académie royale des arts et métiers de Breslau. Il fut nommé architecte municipal de Dresde en 1916. Il devint un membre important du Deutscher Werkbund.
Poelzig fut aussi connu pour avoir réaménagé en 1919 l'intérieur de la Großes Schauspielhaus de Berlin pour Max Reinhardt, impresario de Weimar, ainsi que pour les décors du film Der Golem, une production de l'UFA[2].
Avec ses contemporains architectes à Weimar comme Bruno Taut ou Ernst May, l'œuvre de Poelzig s'est développé au milieu des années 1920 à travers l'Expressionnisme et la Nouvelle Objectivité avant l'arrivée d'un style plus conventionnel et plus économe de moyen. En 1927 il fut un des protagonistes du Weißenhofsiedlung à Stuttgart, première manifestation de ce qui allait devenir le Style international. Dans les années 1920 il dirigea une agence d'architecture en partenariat avec sa deuxième femme Marlene Poelzig (née Moeschke) (1894-1985). Poelzig dessina aussi la maison de la radiodiffusion dans le quartier de Charlottenbourg à Berlin, un bâtiment remarquable à la fois dans l'histoire de l'architecture, de la Guerre froide et de l'ingénierie.
Le bâtiment de Poelzig le plus connu est l'énorme et légendaire bâtiment de l'IG Farben achevé en 1931, bâtiment construit pour l'administration de la compagnie IG Farben à Francfort-sur-le-Main. En mars 1945 le bâtiment fut réquisitionné par l'armée américaine, devenant le quartier général des forces américaines en Allemagne jusqu'en 1995. Aujourd'hui, il est connu comme étant le bâtiment Poelzig de l'université Goethe.
Quelques-uns de ses projets ne virent jamais le jour : c'est le cas du Palais des Soviets et de celui de la Société des Nations à Genève.
Poelzig mourut à Berlin en et est inhumé dans l'ancien cimetière de Wannsee.
Le , le Friedrichstadt-Palast a érigé solennellement en l'honneur de ses fondateurs Max Reinhardt, Hans Poelzig et Erik Charell le monument de la Friedrichstraße 107.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.