Jour de parade en 1911 à la Königlich Preußische Hauptkadettenanstalt ("École impériale supérieure de Cadets") de Groß-Lichterfelde, près de Berlin. Deux ans plus tard, Hans Kahle était un de ces garçons alignés sous leur plumet.
Fils d'un officier supérieur, Hans Kahle entre à l'académie militaire impériale de Lichterfelde après ses études secondaires.
Pendant la Guerre de 14-18, il est incorporé dans la Reichswehr (Armée Impériale) comme cadet en 1917, dès sa sortie de l’école de Lichterfield. Il est nommé lieutenant, fait prisonnier par les Français en juillet 18 (alors qu'il effectue une patrouille), et libéré début 1920.
Après la guerre il abandonne l'armée, étudie le commerce, est ensuite employé à Mexico (1921-1926)[2]. Kahle revient en Allemagne en 1927, et s'oriente vers le journalisme.
Il écrit pour le journal Deutsche Volkzeitung ("Journal du Peuple Allemand")[3], est journaliste puis rédacteur de "Tribunal", l'organe de l’ IRH (Internationale Rote Hilfe, branche allemande du Secours rouge)[4].
En 1928 Kahle adhère au parti communiste allemand (KPD), et à la branche paramilitaire du KPD, le Roter Frontkämpferbund.
Conscient de l’importance croissante de la radio, il est en 1932-33 président de la Freien Radiobund Deutschland ("Association des Radios Libres Allemandes")[5] et rédacteur en chef et éditeur du magazine hebdomadaire Arbeitersender ("L’émetteur des Travailleurs").
En 1933, quand les nazis prennent le pouvoir en Allemagne, Kahle s’exile en Suisse puis en France.
En 1934, il participe activement à la campagne de soutien du "Secours Rouge" aux mineurs des Asturies pendant leur soulèvement[6].
En 1936 Kahle travaille au bureau parisien du comité qui organise les Brigades Internationales (voir Brigades internationales, § I, 3). Puis il se rend en Espagne.
Citation: "Pour les réfugiés politiques allemands et autrichiens qui luttaient en Espagne avec la République, se porter volontaire n’était pas seulement une réponse à un appel à l’aide: ils transformaient leur façon de s’opposer au nazisme. Les volontaires des bataillons Ernst Thälmann, Edgar André, Hans Beimler, et 12 février[8] étaient les premiers citoyens du IIIe Reich qui s’opposaient à Hitler sur les champs de bataille."[9].
Kahle et ses hommes défendent tout d’abord vigoureusement Madrid de l'invasion des fascistes lors de la bataille de la Casa de Campo (9 et 1936)[13], puis lors de la bataille de la Cité Universitaire: du 15 au , 50% des brigadistes tombent mais l’avance nationaliste est stoppée. Le bataillon Edgar André (ainsi que la XIe BI) est retiré vers l’arrière le ; reformés et reposés, les brigadistes reviennent au front le . La ligne de front se stabilise ensuite.
À la mi-décembre 1936 Kahle mène le bataillon Etkar André au secours des forces de Kleber (Manfred Stern) lors de la seconde bataille de la route de La Corogne[14]: les nationalistes attaquent avec le même objectif que fin novembre 1936, mais ils sont gênés par un brouillard intense (qui les empêche d’utiliser chars, avions et artillerie) et freinés par la résistance acharnée de la Columna Barceló. Après la prise de Boadilla del Monte par les franquistes, les hommes des XIe et XIIe BI arrêtent l'ennemi au prix de pertes très importantes.
Lors de la 3e offensive nationaliste (3e bataille de la route de La Corogne), du 3 au , dans le brouillard et un froid terrible, 13 bataillons de regulares nord-africains et de légionnaires (sur les 16 bataillons que compte la División Reforzada de Madrid nationaliste) sont lancés contre les républicains. Le bataillon Etkar André (comme d’ailleurs les bataillons "Thälmann", "Commune de Paris" et "Garibaldi") est décimé après sa résistance acharnée à Las Rosas[15], mais au nord-ouest de Madrid le font est stabilisé.
Par la suite, Kahle et ses hommes participent[16]
encore à la défense contre l’encerclement de Madrid lors de la sanglante (15 000 pertes) bataille du Jarama (6- 1937): les nationalistes attaquent à l’Est, pour couper Madrid de Valencia et Barcelona. Le , le généralissime républicain José Miaja ordonne aux Brigades internationales N° XI, XII, XIV et XV de contre-attaquer dans le secteur compris entre Arganda del Rey et Morata de Tajuña. La progression des nationalistes est arrêtée (mais au prix d’énormes pertes chez les Républicains), le front est stabilisé, les combattants s’enterrent dans un système de tranchées et de casemates.
Huit jours après Jarama, les alliés italiens de Franco attaquent, au nord-est de Madrid cette fois. Lors de la bataille de Guadalajara (8 au ), c’est le bataillon Edgar André (associé aux bataillons Thälmann et Commune de Paris) qui, dès le provoque le premier arrêt dans la rapide avance de la colonne blindée italienne[17]. Par la suite, lors de la contre-attaque républicaine ( et jours suivants) les hommes de la XIe BI aident ceux de Enrique Líster à repousser les Italiens.
En 1937 Kahle laisse le commandement de la XIe BI à Richard Staimer: il est nommé lieutenant-colonel de la "17a. División del Ejército Popular de la República"[18].
Kahle est ensuite placé à la tête de la "45.ª División del Ejército Popular de la República"[19].
À la fin du conflit, lorsque la République joue son va-tout lors de la dramatique bataille de l'Èbre (fin juillet-mi-novembre 38), Kahle est à la tête de la 45.ª División qui comprend les Brigades internationales XII, XIV et 129, et est placée dans le Ve Corps d’Armée de Enrique Líster[20].
Kahle abandonne le commandement de la 45a. División fin septembre 38, après que le XVe BI ait livré un dernier combat (où les anglophones perdent encore de nombreux hommes). Le président de la République Juan Negrín a annoncé le à la tribune de la Ligue des Nations à Genève[21] que les Brigades internationales allaient quitter l’Espagne et être rapatriées – et on apprend la signature des Accords de Munich le : les démocraties se sont inclinées, le fascisme est gagnant, c’est la fin de la lutte pour l’Espagne républicaine[22].
Kahle retourne en France fin 38, puis s'établit en Grande-Bretagne; il milite au PCGB (Parti Communiste de Grande-Bretagne). Quand la guerre est déclarée par la Grande-Bretagne et la France à l’Allemagne (), Kahle, vu sa nationalité allemande, est interné.
Il est libéré lorsque l'Allemagne envahit l'URSS (), et reprend son travail de journaliste: il écrit pour le Daily Worker (l'organe du PCGB), "Anhalt", "Young Chekoslovakia", "Freie Tribune", mais aussi pour Fortune (magazine) et Time (magazine). Il est l’un des fondateurs de la branche britannique du Freien Deutschen Bewegung ("Mouvement pour une Allemagne Libre"), et en devient directeur en 1944.
En février 46 Kahle est en Allemagne, dans la zone d’occupation russe. Il est membre du bureau du SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschlands = "Parti socialiste unifié d’Allemagne", fondé en 46 sur instructions de l'URSS) du Mecklenbourg. Il occupe le poste de chef de la DVP (Deutschen Volkspolizei: "Police du Peuple Allemand") du Mecklenbourg de à .
Hans Kahle meurt en 1947, à 48 ans, à Ludwiglust[24].
Selon les articles de WP ru "Хемингуэй, Эрнест" et "Кале, Ганс Георг", Ernest Hemingway et Hans Kahle se connaissaient et s’appréciaient; une photo de (visible sur chacun de ces 2 articles)[25] les montre marchant de front sur un chemin de terre, dans la campagne aride de Brihuega, en compagnie de Ludwig Renn et de Joris Ivens. (Ivens préparait son film Terre d'Espagne, dont Hemingway écrirait le commentaire.)
au début du chapitre 11, Robert Jordan (le héros du roman, un jeune Américain qui lutte au côté des Républicains) pense aux traumatismes psychologiques causés par la guerre civile espagnole: «Il (Jordan) se rappela un jeune Belge de la XIe Brigade…… . Il l’avait vu pour la 1re fois alors qu’il était invité au QG de Hans……on l’utilisait comme serveur au mess de l’état major. Il avait une grosse tête blonde et rougeaude de Flamand et des grandes mains pataudes de paysan et il se déplaçait, avec les assiettes, aussi maladroitement et puissamment qu’un cheval de trait. Mais il pleurait tout le temps. Pendant tout le repas il pleurait, sans faire aucun bruit. Si on levait les yeux, il était là, en train de pleurer. Si on demandait du vin, il pleurait, et si on lui passait une assiette pour avoir du ragoût, il pleurait; en détournant la tête.»[26]
au début du 2e tiers du chapitre 18, Robert Jordan évalue la valeur militaire des chefs républicains qu’il a rencontrés:
"Kleber (Manfred Stern), Lukacz (Máté Zalka) et Hans avaient fait du bon boulot, chacun de leur côté, pendant la défense de Madrid, avec les Brigades internationales…" . "Il aurait bien aimé voir la bataille sur le plateau derrière Guadalajara quand ils ont battu les Italiens. Mais il se trouvait alors en Estramadure. Hans lui avait tout raconté, un soir au Gaylord, 2 semaines auparavant, et lui avait fait tout voir. À un moment tout était perdu, quand les Italiens avaient enfoncé le front près de Trijueque et la XIIe BI aurait été encerclée si l’ennemi avait pris la route Torija-Brihuega. "Mais sachant qu'il s'agissait d'Italiens, avait dit Hans, nous avons tenté une manœuvre qui aurait été injustifiable face à des troupes d’une autre nationalité. Et ça a marché". Hans lui avait montré toute la bataille sur ses cartes. Hans portait ces cartes partout dans sa sacoche et semblait encore émerveillé et heureux de ce miracle. Hans était un bon soldat et un brave garçon. Les troupes espagnoles de Líster, de Juan Modesto et de El Campesino avaient bien combattu, lui avait dit Hans, et ceci grâce à leurs chefs et à la discipline qu’ils avaient mise en place."[27]
"Know your enemy!" ("Connais ton ennemi!") I.N.G. Publications, London 1943 (24 p.)
"Under Stalin's command. A review of Soviet strategy and tactics", Russia Today Society, London 1943 (43 p.) ("Sous les ordres de Staline. Une revue des stratégies et tactiques soviétiques")
"They plotted against Hitler. The story behind the attempt on Hitler’s life", I.N.G. Publications, London 1944 (23 p.) ("Ils ont comploté contre Hitler. L'histoire cachée des attentats contre Hitler")
"One triumphant Year. A unique survey of Red Army successes. 26° anniversary of the Red Army", Russia Today Society, London 1944 (15 p.) ("Une année triomphale. Pour le 26e anniversaire de la création de l'Armée rouge")
"Stalin, the soldier", Metcalfe & Cooper, London 1945 (24 p.)("Staline, le soldat")
Une école de Karstädt (Prignitz) a reçu le nom de Hans Kahle. Une stèle lui avait été élevée dans la même ville, elle a été supprimée en 2004.
Un timbre postal à l'effigie de Hans Kahle a été édité en RDA en 1966.
l'article de Günther Wehner sur Hans Kahle dans "DRAFD e.V."
("Verband Deutscher in der Résistance, in den Streitkräften der Antihitlerkoalition und der Bewegung "Freies Deutschland" e.V.": "Association d’Allemands dans la Résistance, dans les forces armées de la coalition anti-Hitler et dans le mouvement «Allemagne libre». http://www.drafd.de/?Hans_Kahle
(ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé «Hans Kahle» (voir la liste des auteurs).
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé «Hans Kahle» (voir la liste des auteurs).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé «Hans Kahle» (voir la liste des auteurs).
(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé «Hans Kahle» (voir la liste des auteurs).
Bredel, Willi: Edgar André: ein deutscher Antifaschist mit dem Tode bedroht. - Strasbourg: Ed. Prométhée, 1936
Uhse, Bodo: Die erste Schlacht: vom Werden und den ersten Kämpfen des Bataillons Edgar André. - Strasbourg: Ed. Prométhée, 1938
Arnold Krammer: The Cult of the Spanish Civil War in east Germany, Texas A&M University, Jal of Contemporary History October 2004 vol. 39 no. 4 531-560 p.47, http://jch.sagepub.com/content/39/4/531.abstract
Joachim Priewe: Begegnung mit Etkar André, Ein Lebensbild, Berlin (Ost) 1986.
WP russe le définit comme espion dans 2 articles: celui sur Hans Kahle (Ганс Кале (нем. Hans Kahle; 22 апреля 1899(18990422), Шарлоттенбург — 1 сентября 1947, Берлин) — немецкий коммунист, агент советской разведки (псевдоним — Джордж): Hans Kahle communiste allemand, agent des services secrets soviétiques, pseudonyme: George) - et celui sur "Liste des personnes décédées en 1947" (Список умерших в 1947 году
1 сентября — Ганс Кале (48) — советский разведчик: 1er septembre - Hans Kahle, 48 ans, espion soviétique). Voir aussi l'article de WP ru "Вернер, Рут" (Ruth Werner)
selon WP ru: "Dans ce pays, il apprit à connaître le capitalisme dans toute sa splendeur" ("В этой стране он близко познакомился с капитализмом во всей его красе")
selon WP de, "Deutsche Volkzeitung" est le titre de plusieurs journaux de gauche en langue allemande parus de 1866 à 1989. Voir Deutsche Volkszeitung(de).
Международная организация помощи борцам революции (МОПР, = DENR): "Secours Rouge", organisation fondée en 1922 par le Komintern à Moscou sur le modèle de la Croix Rouge. Voir aussi Secours populaire français, chapitre III, 2. À noter que la branche allemande Rote Hilfe avait un home pour enfants à Worpswede, village d’artistes où Gustav Regler séjourna dans les années 1920, et connut sa deuxième épouse, la fille du peintre socialiste utopiste Heinrich Vogeler.
voir l’article Asturies, § IV, 3 - et l’article de WP español "Revolución de 1934", sur la grève générale révolutionnaire en Espagne lancée début octobre 1934 par l’UGT contre le gouvernement radical-CEDiste. En réaction aux grèves et émeutes, la Catalogne (qui avait déclaré son indépendance), le Pays basque et les Asturies (3 grandes régions industrielles du nord de l’Espagne) sont occupés par l’armée (Marocains et Légionnaires déjà commandés par Franco), et on comptera 2 500 morts (prêtres, patrons, officiers, hommes politiques, puis ouvriers lors de la répression), la ville d’Oviedo détruite, des milliers d'arrestations…
sur le culte des Brigades internationales en RDA dans les années 1950-1960, voir Arnold Krammer: The Cult of the Spanish Civil War in east Germany, Texas A&M University, Jal of Contemporary History October 2004 vol. 39 no. 4 531-560 p.47, http://jch.sagepub.com/content/39/4/531.abstract
Un "Bataillon 6 février" a existé dans les Brigades Internationales, nommé lui aussi d'après le sursaut populaire suivant le début des émeutes de février 1934 en France.
«"The German and Austrian political refugees who volunteered to fight for the Spanish republic were not only answering an appeal for aid, but were transforming the character of their position to national-socialism. The volunteers of the Thaelman, Edgar André, Hans Beimler, and 12th of February battalions were the first nationals of the Third Reich to oppose Hitler on the field of battle"». in Germans against Hitler, "Journal of Contemporary History" Vol 4, Number 2, 1969, p.81
d'après "Hans" et "George", ses deux prénoms. Hemingway dans Pour qui sonne le glas (début du § 1) fait remarquer au "général Golz" que son pseudonyme est difficilement prononçable en espagnol. Hans Jorge est encore plus difficile à prononcer: un H guttural-aspiré puis 2 jotas
Les dates de promotion varient selon les sources. Les changements d’affectation des chefs des BI étaient très fréquents, variant selon leurs succès militaires et les appréciations et manœuvres des politiques.
selon WP es, qui cite Hugh Thomas, Historia de la Guerra Civil Española, 1976, Barcelona, Círculo de Lectores. (ISBN84-226-0873-1). p.525. Selon http://www.drafd.de/?Hans_Kahle , Kahle était "un militaire prudent et un chef ferme, aimé et respecté de ses hommes, toujours aux avant-postes; même les anarchistes ennemis de la discipline suivaient ses ordres". À noter que toutes ces qualités, qu’il possédait aussi, n’ont pas empêché Kleber (Manfred Stern) de tomber en disgrâce; il est vrai qu’il avait eu l’imprudence de se laisser interviewer par des journalistes occidentaux, qui avaient chanté ses louanges d’une façon trop dithyrambique au goût des commissaires politiques
selon l’article de WP es "Tercera batalla de la carretera de La Coruña", qui cite Martínez Reverte, Jorge (2004) La batalla de Madrid. Barcelona: Crítica. (ISBN978-84-8432-871-1) p.593
selon l’article de WP en "Battle of Guadalajarra", § II, 2. Les considérables moyens mécaniques lancés par les Italiens sont détaillés dans l'article de WP en "Spanish Civil War, 1937" (§ "March 8"):
250 tanks, 180 canons, 4 compagnies de mitrailleuses motorisées, de très nombreux camions… Une chanson satirique espagnole (entonnée aussi bien par les nationalistes que par les républicains) recommandera d'ailleurs aux Italiens d'avoir à l'avenir "menos camiones, y màs cojones" ("moins de camions, et plus de c…lles")
selon l’article de WP es "45.ª División del Ejército Popular de la República" (qui cite Engel, Carlos (1999) Historia de las Brigadas Mixtas del Ejército Popular de la República. (ISBN84-922644-7-0), p.306) Manfred Stern, qui avait été limogé, a été appelé en urgence à Huesca pour remplacer à la tête de la 45.ª DivisiónMáté Zalka, tué juste avant l’offensive de Huesca (mi-juin 1937). Par la suite, lors de l’Offensive de Saragosse, la 45.ª División se trouve immobilisée par la résistance des nationalistes à quelques kilomètres de Saragosse, et début octobre 1937 Hans Kahle vient remplacer Kleber, qui a manifestement perdu le feu sacré.
selon l’article de WP es "batalla del Ebro", § IV, 5: "La retirada de las Brigadas Internacionales y el Pacto de Múnich". À noter que André Marty a fait après la défaite sur l'Ebre exécuter plusieurs officiers des BI, pour "trahison".
selon l'article sur "Ruth Werner" de WP ru: "à la fin de la guerre, Hans Kahle, à qui son mari l’avait présentée, lui fit passer d’importantes informations". ("После войны переехала в Англию, где Юрген познакомил её с Гансом Кале, который добывал для нее ценную информацию"). Wp ru signale aussi que ses supérieurs ont ordonné à "Sonja" de se méfier de Hans Kahle: le NKVD leur avait fait savoir que Kahle avait des liens d'amitié avec l'"ennemi du peuple" Kleber (Manfred Stern, jeté au goulag en 1939)
Kahle n’a donc pas pu accomplir de carrière dans la Stasi. On peut se demander quelles ont été ses relations en Allemagne de l'Est avec ses anciens collègues brigadistes Richard Staimer (gendre de Wilhelm Pieck), Erich Mielke, et Wilhelm Zaisser, qui se sont spécialisés dans la sécurité d’état.
«He [Jordan] remembered a Belgian boy in the Eleventh Brigade… .… When he first saw the boy, out at Hans' Brigade Staff..…they were using him as an orderly to wait on table at the staff. He had a big, blond, ruddy Flemish face and huge awkward peasants hands and he moved, with the dishes, as awkwardly and powerfully as a draft horse. But he cried all the time. All during the meal he cried with no noise at all. You looked up and there he was, crying. If you asked for the wine, he cried and if you passed your plate for stew, he cried; turning away his head.» (Pour qui sonne le glas, début du § 11)
"Kleber, Lukacz, and Hans had done a fine job of their share in the defense of Madrid with the International Brigades…" . "He wished that he had seen the fighting on the plateau beyond Guadalajara when they beat the Italians. But he had been down in Estremadura then. Hans had told him about it one night in Gaylord’s two weeks ago and made him see it all. There was one moment when it was really lost when the Italians had broken the line near Trijueque and the Twelfth Brigade would have been cut off if the Torija-Brihuega road had been cut. "But knowing they were Italians, Hans had said, we attempted a maneuvre which would have been injustifiable against other troops. And it was successfull". Hans had shown it all to him on his maps of the battle. Hans carried them around with him in his map case all the time and still seemed marvelled and happy at the miracle of it. Hans was a fine soldier and a good companion. Lister’s and Modesto’s and Campesino’s Spanish troops had all fought well in that battle, Hans had told him, and that was to be credited to their leaders and to the discipline they enforced."