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troisième recteur de la Grande Mosquée de Paris, commentateur du Coran, homme politique français, traducteur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hamza Boubakeur (arabe : حمزة بوبكر), de son nom réel Aboubakeur ben Hamza ben Kadour (أبو بكر بن حمزة بن قدور), est un homme politique français et religieux musulman né le dans l'oasis de Brezina à El Bayadh (Geryville) en Algérie et mort le à Paris 13e[1],[2].
Hamza Boubakeur | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 6 mois et 24 jours) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Circonscription | Oasis |
Législature | Ire (Cinquième République) |
Groupe politique | NI |
Sénateur français | |
– (1 an, 8 mois et 8 jours) |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Brezina (Algérie française) |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 13e arrondissement de Paris |
Religion | Islam sunnite malékite |
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Hamza Boubakeur est issu d'une famille de notables algériens cultivés, cooptés par la France[3]. La famille Boubakeur descend de la tribu guerrière des Ouled Sidi Cheikh qui tient son prestige de ses aïeux soufis et, selon la tradition familiale, descendrait d'Abou Bakr, le premier calife d'islam après le Prophète Mahomet[4].
Après un cursus scolaire brillant, cet élève des Pères blancs obtient sa licence puis son agrégation d'arabe (1949)[5]. Devenu professeur en 1936, il enseigne dans les deux collèges (garçons et filles) de Philippeville puis est professeur d'arabe au lycée Bugeaud (désormais lycée Émir Abd el-Kader) d'Alger et à la faculté d'Alger[6].
Hamza Boubakeur est adhérent de la SFIO et, bien qu'il n'en eut pas l'autorité, Guy Mollet alors président du Conseil le nomme recteur de la Grande Mosquée de Paris, succédant à Si Kaddour Benghabrit en 1957 afin de la soustraire aux convoitises des nationaliste algériens[7]. Si le Conseil d'État conteste cette nomination en 1963, Hamza Boubakeur demeure cependant de fait dans ses fonctions jusqu'en 1982[7]. Il cède alors la Mosquée de Paris à l'Algérie en échange de la récupération de la jouissance des biens nationalisés des Boubakeur en 1962 en Algérie mais cette rétrocession est illégale car la mosquée appartient à une association[8].
En 1967, il fait partie des membres fondateurs de l'association Fraternité d'Abraham, qui promeut le dialogue interreligieux[9]. Maître soufi et fin théologien, Hamza Boubakeur est un traducteur et commentateur du Coran en 1972, sa traduction réputée étant encore diffusée en Afrique[10]. Hamza Boubakeur était aussi Franc-maçon[11]. Hamza Boubakeur est élu le député du département des Oasis sous la 1re législature de la Ve République de 1958 à 1962. Il est vice-président de la Commission des affaires étrangères de à et a brigué un poste de député en 1983 mais sans succès[4].
Il a été membre de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain[12]. Il est le père de Dalil Boubakeur[3].
Mort à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière le [13], il est enterré dans le Mausolée de Sidi Ben Eddine en 1995.
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