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pianiste américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hampton Hawes (né Hampton Barnett Hawes, Jr. le à Los Angeles et mort le dans la même ville) est un pianiste et compositeur américain de jazz, célèbre pour sa maîtrise du bebop.
Nom de naissance | Hampton Barnett Hawes, Jr. |
---|---|
Naissance |
Los Angeles |
Décès |
(à 48 ans) Los Angeles |
Activité principale | pianiste, compositeur |
Genre musical | jazz, hard bop, bebop |
Instruments | piano |
Années actives | 1944-1977 |
Labels | Prestige Records, Contemporary Records |
Né à Los Angeles, où son père est un pasteur populaire et où sa mère musicienne joue du piano au sein de l’église, le jeune Hampton Hawes s’initie à la musique, et notamment au gospel, suivant l'exemple maternel. Le jeune garçon apprendra l’instrument en autodidacte; il regrettera plus tard de n’avoir jamais eu de formation classique particulièrement pour l’écriture et la lecture de la musique. Outre le gospel, le pianiste est rapidement exposé au boogie-woogie, puis Nat King Cole, Fats Waller ou encore Art Tatum[1].
Mais la plus grande influence du pianiste est, de son propre aveu, Charlie Parker qu’il découvre avec les jeunes musiciens de son époque : « il [Parker] m’influença plus que les autres, même plus que les pianistes. »[réf. nécessaire] Apprenant alors à jouer le style du célèbre saxophoniste, Hampton Hawes démarre véritablement sa carrière en jouant dans plusieurs groupes aux côtés de célèbres jazzmen de l’époque comme Dexter Gordon, Art Pepper ou encore Billie Holiday. Au niveau discographique le pianiste acquiert la notoriété lorsqu’il signe chez Contemporary Records par le biais de Lester Koenig dirigeant du label. Il y enregistrera, entre autres, une série de 6 albums entre 1955 et 1956 qui le rendront célèbre parmi les amateurs de jazz. Hawes est alors au sommet de sa carrière.
Comme beaucoup de musiciens à cette époque, le pianiste consomme des drogues et notamment l’héroïne dont il est fortement dépendant et qui mettra sa carrière entre parenthèses pendant plusieurs années. En effet, Hawes est arrêté en 1958 pour possession de drogues et condamné à 10 ans de prison au Texas. Le pianiste demande alors le pardon présidentiel après avoir vu Kennedy à la télévision. Contre toute attente, il reçoit une réponse favorable en 1963, obtenant le troisième pardon de ce type en 40 ans.
Sorti de prison, Hawes doit à nouveau s’intégrer dans une scène musicale qui a considérablement changé en cinq ans d’absence. Il se produit alors localement à Los Angeles. Le pianiste n’atteindra plus la reconnaissance passée mais enregistrera encore beaucoup avec différents trio et en s’essayant à une musique plus électrique. Il repartira également en tournée en Europe et restera actif jusqu’à sa mort en 1977 d’apoplexie à l’âge de 48 ans[2].
Le style pianistique d’Hampton Hawes est profondément ancré dans le bebop. Une main droite très développée souvent agile et rapide et une main gauche plaquant des accords de manière syncopée permettant de faire progresser la musique. Dans ses improvisations Hawes utilisait aussi les block chords, un jeu d’octave à la main droite, et finissait souvent ses phrases par une tierce ascendante[1].
Hampton Hawes a écrit une autobiographie en collaboration avec Don Asher qui est un témoignage très émouvant sur sa vie et sur celle des musiciens qu'il a rencontrés :
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