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Hamonville

commune française du département de Meurthe-et-Moselle De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Hamonville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Faits en bref Administration, Pays ...
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Géographie

Résumé
Contexte

Le village est situé au nord de la forêt de la Reine, à 38 Km de Nancy, 19 Km de Toul,

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Fig. 1 - Hamonville (ban communal).

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 673 hectares comportait en 2011, 43.5 % de zones agricoles, 22 % de forêts 31,5 % de prairies et 3,5 % de surfaces en eau.

Le territoire est arrosé par les cours d'eau suivants : Ruisseau d'Esche (0,771 km), Ruisseau de Berupt (1., km), Ruisseau de l'Etang de la Grande Naue (0,762 km), Ruisseau de l'Etang Fion (1,36 km), Ruisseau du Grand Etang (1,178), Ruisseau du Pre St-Martin (1,378 km) [2].

communes limitrophes

Lieux et écarts

  • Écart de Varin-Chanot ; dépendance de l'abbaye de prémontrés de Rangéval dans la Meuse.

Hydrographie

Réseau hydrographique

La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Berupt, le ruisseau de l'Étang de la Grande Naue, le ruisseau de l'Étang Fion, le ruisseau d'Esche, le ruisseau du Grand Étang et le ruisseau du Pre St-Martin[3],[Carte 1].

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Réseau hydrographique de Hamonville[Note 1].

Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le Grand étang, d'une superficie totale de 22,6 ha (20,4 ha sur la commune), l'étang de Bausse (8,3 ha), l'étang de Naue Monterme (0,8 ha) et l'étang Fion (5,7 ha)[Carte 1],[4].

Gestion et qualité des eaux

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Rupt de Mad, Esch, Trey ». Ce document de planification concerne les bassins versants du Rupt de Mad, de l’Esch et du Trey. Le périmètre a été arrêté le 2 juin 2014, la commission locale de l'eau (CLE) a été créée le , puis modifiée le 0. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Parc naturel régional de Lorraine[5].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche à 12 km à vol d'oiseau[8], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 2],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

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Urbanisme

Typologie

Au , Hamonville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,9 %), prairies (29 %), forêts (21,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Toponymie

Le village apparaît dans la seconde moitié du XIIe siècle sous deux noms : Hamunviler en 1155/1172, et Hamunvilla en 1184 (cartulaire de l'abbaye de Rangéval[18]).
Nombre de villes portaient un nom qui évoquait une borne miliaire. C’est le cas d'Hamonville, à la quarantième (quadragesimam) lieue, et de bien d'autres localités[19].

Le toponyme serait formé de l'anthroponyme germanique Hamo et du terme latin villa, grand domaine latifundiaire puis village, ou de son dérivé villare, domaine propice à l'implantation d'une villa puis hameau. Ce type de toponyme est caractéristique du haut Moyen Âge[20]. A cette époque la forme latinisée Haimonisvilla était utilisée[21].

Histoire

Résumé
Contexte

Dans sa statistique, l'abbé Grosse, n'ayant pas trouvé d'archives très anciennes, estime que le village serait de fondation récente[22], néanmoins le Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle (Beaupré) mentionne la découverte de reste d'habitations aux lieux-dits Braquois et à la Grande Corvée[Note 4] avec tuiles et tessons de poteries qui pourrait être l'indice d'un occupation ancienne (romaine ?) du territoire communal[23].
Le bourg existait depuis le haut Moyen Age comme en témoigne H. Lepage dans sa notice :

« Une charte de Bertrand, évêque de Metz, de l'an 1184, fait mention de la donation qui avait été faite à l'abbaye de Rangéval par Alexandre, chevalier d'Apremont, de l'usage et du pâturage d'Hamonville »[24].

Il semble donc que ce territoire, comme Beaumont et Mandres aux quatre tours appartenait aux comtes d'Apremont qui le confiaient en gestion à des seigneurs, dont la famille de Beauvau, par exemple :

«... le , Jean, sire de Beauvau, chambellan du Roi de Sicile (le duc de Lorraine) et seigneur d'Hamonville en partie, permet à une nommée Sibille Woirin, dudit lieu, de se marier avec Didier, fils du maire de Sambumont (Beaumont), et renonce à sa postérité... »[24].

- En effet, pour éviter la fuite de main-d'œuvre en dehors de leurs possessions, les seigneurs pouvaient donner autorisation (ou non) de mariage en dehors de la commune, et donc renoncer à bénéficier pour eux-mêmes du travail de la descendance du marié qui quittait la commune.

D'autres seigneurs prélevaient un impôt sur les productions de la commune, les archives historiques en font la liste entre 1325 et 1755 :

  • Jean de Bar, échevin de Verdun (1325) ;
  • Alof de Beauvau et Christophe d'Ourches (1524) ;
  • Jeanne de Ville, dame de Neuville en Verdunois, veuve de François Warin, lieutenant général au bailliage de Saint-Mihiel (1575) ;
  • Charles Blanchard, sous-lieutenant d'une compagnie de chevau-légers pour le service du duc de Lorraine (1707) ;
  • les sieurs du Chesnois et de Thouvenin, lequel vendit sa portion, en 1765 ;
  • M. François-Joseph marquis de Clermont-Tonnerre qui en avait acquis un autre droit auprès du sieur Tardif, en 1755

Les habitants d'Hamonville possédaient toutefois en commun un droit d'usage de 70 arpents dans un bois de haute futaie ; un même droit dans un paquis de cinq arpents, dans cent jours de terres labourables, dans 50 arpents de prés, biens qui deviendront communaux à la révolution[24].

Époque contemporaine

  • Dommages au cours de la guerre 1914-1918.
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Politique et administration

Davantage d’informations Période, Identité ...

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2022, la commune comptait 97 habitants[Note 5], en évolution de +4,3 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Davantage d’informations - ...
Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1161301158391126117124134
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
12212512213312112110810394
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
808659685555576453
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
5455641321221051009499
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole au XIXe siècle :

« Surf. territ. : 750 ha, dont 175 hect. en terres lab., 19 en prés, 87 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 10 hectol., en avoine 18. Chevaux, vaches, moutons et porcs »[31],[22].

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[32]), la commune de Hamonville était majoritairement orientée[Note 6] sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 7] d'environ 771 hectares (égale à la surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988. Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 861 à 787 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 (6 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 9 unités de travail[Note 8] 14 auparavant.

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • La Maison de Clermont-Tonnerre avait un fief dont les bâtiments ont été transformés en ferme.
  • Église Saint-Mansuy, reconstruite après 1918.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Voir aussi

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
  • Mgr de Beauséjour, évêque de Carcassonne, de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon. Les Clermont-Tonnerre comtois. A Vauvillers. A Luxeuil. A Hamonville, Besançon, Impr. Jacques et Demontrond, 1929, In-8°, 204 p.

Article connexe

Liens externes

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Notes et références

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