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salle de spectacle lyonnaise, ancien marché au bestiaux De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La halle Tony-Garnier est une salle de concert, appartenant à la ville de Lyon, située dans le quartier de Gerland. Avec une capacité de 4 416 à 5 496 places assises et une capacité totale de 17 000 places, d'après les normes de sécurité en vigueur, elle est l'une des plus grandes de France.
Type | salle de concert |
---|---|
Lieu | Lyon |
Coordonnées | 45° 43′ 48″ nord, 4° 49′ 30″ est |
Architecte | Tony Garnier |
Inauguration | 1988 (réhabilitation) |
Capacité | 17 000 |
Statut juridique | EPIC |
Gestionnaire | ville de Lyon |
Protection |
Inscrit MH (1975)[1] Patrimoine XXe siècle |
Site web | halle-tony-garnier.fr |
Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1975, pour sauvegarder les éléments d'architecture de l'ancienne grande halle des abattoirs.
Le bâtiment d'orientation nord-sud est situé dans le sud du quartier de Gerland et du 7e arrondissement de Lyon, bordé au nord par l'avenue Debourg, à l'est et au sud par l'allée Maryam-Mirzakhani, à l'ouest par l'avenue Tony-Garnier du nom de l'architecte de la halle, Tony Garnier.
La Halle est accessible en transports en commun :
C'est la fermeture des abattoirs de Perrache à la fin du XIXe siècle pour des raisons hygiéniques qui pousse à une réflexion sur de nouveaux abattoirs.
Dès 1905, l'architecte Tony Garnier se voit confier par Édouard Herriot, de nombreux travaux, dont celui des abattoirs de la Mouche.
Avant sa transformation en 1988 en salle de concerts et d'expositions, la halle Tony-Garnier abrite d'abord le marché aux bestiaux de l'agglomération. Elle reprend de manière plus industrielle le principe structurel de la « galerie des Machines » créée à Paris pour l'exposition universelle de 1889. Tony Garnier et l'ingénieur Bertrand de Fontviolant s'en inspirent pour concevoir la grande halle du marché aux bestiaux des abattoirs de la Mouche. Inaugurée en 1914 pour l'exposition internationale urbaine de Lyon, elle est réquisitionnée comme usine d'armement lors de la Grande Guerre. Rebaptisée par la suite « halle Tony-Garnier », elle reste la plus éloquente trace de la Cité industrielle esquissée par Tony Garnier.
En 1967, quand les abattoirs déménagent à Corbas, les bâtiments des abattoirs de la Mouche sont alors désaffectés. À l'abandon, les halles frôlent la démolition et sont sauvées par un classement aux Monuments Historiques en 1975.
En 1987, après dix années d'abandon, la Ville de Lyon, propriétaire des abattoirs, décide de ne conserver que la halle dont la réhabilitation est confiée aux architectes Reichen et Robert. Les travaux sont colossaux : réfection du sol, création des sous-sols pour des locaux techniques, création des colonnes techniques pour un espace modulable. Un éclairage des arches métalliques type « Tour Eiffel » met en valeur la structure architecturale.
Dès , la halle rénovée devient un lieu culturel lyonnais officiel sous le nom de « halle Tony-Garnier ». Elle est à cette époque la deuxième plus grande salle de concert en France[2]. Elle accueille une programmation d'événements : tournages, concerts, salons et conventions. Les premiers concerts (Mylène Farmer et Paul McCartney) la font connaitre au niveau international[3].
En 1997, la salle de concert et d'exposition accueille, pour la première fois à Lyon, la biennale européenne d'art contemporain par le Musée d'Art contemporain de Lyon.
La halle prend le statut d'Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC)[4] en et est rénovée une seconde fois en 2000. L'atelier de la Rize de l'architecte Albert Constantin détient le marché pour optimiser la modularité des lieux, l'isolation acoustique, l'installation de passerelles techniques et de gradins rétractables. Ces aménagements permettent de moderniser et perfectionner l'éclairage en vue d'une exploitation en salle de spectacle.
En 2014, la halle Tony-Garnier fête ses cent ans. À cette occasion, une série de dix concerts « labellisés » ont lieu, parmi lesquels Shaka Ponk, Peter Gabriel et The Black Keys[2].
En 2019, elle fait l'objet d'une exposition intitulée « La Halle, une bête de scène » en partenariat avec les Archives municipales de Lyon pour la célébration du 150e anniversaire de la naissance de Tony Garnier[5].
Sa superficie de 17 000 m² équivaut à pas moins de deux terrains de football mis bout à bout, et la charpente métallique de son édifice est d'un seul tenant, constituée de 22 fermes sans pilier central[6]. Elle possède une capacité de 4 416 à 5 496 places assises et une capacité totale de 17 000 places, avec les normes de sécurité en vigueur[7].
Optimisée en 2000 par l'Atelier de la Rize, le scénario dispose d'une salle modulable dont les gradins et la scène peuvent adopter différentes configurations et s'escamoter entièrement en sous-sol afin de faire table rase. Décomposés en plateaux de 210 m2 (et 200 tonnes), les nouveaux gradins mobiles reposent sur des pieds repliables à deux positions.
La Halle est utilisée comme salle évènementielle pour de nombreuses manifestations, telles que :
Le roman policier Attentat à la Halle Tony Garnier de Bernard Domeyne (Édilivre, (ISBN 978-2-414-55904-6)) met en scène un attentat terroriste lors d'un spectacle à la halle Tony Garnier[10].
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