Assez facile à reconnaître en tant que genre à son chapeau souvent visqueux, ses lames ochracées, ni libres ni décurrentes, à liseré marginal blanchâtre, cortine souvent fugace, rarement persistante[6], il s'avère très difficile à déterminer au niveau spécifique sur le terrain. Il réunit un nombre croissant d'espèces depuis le début du siècle, de 90 en 1994, à environ 150 espèces en 2008 et en janvier 2016, Index Fungorum admet 321 espèces dans le genre Hebeloma[7] à silhouette collybio-tricholomoïde, chapeau obtus ou convexe étalé, souvent terne, à odeur raphanoïde, terreuse ou chocolatée. Sporée ocre terne. Spores en forme d'amandes, verruqueuses.
En pépinière, il a été démontré que leur association mycorhizienne avec certains arbres favorise très fortement la croissance de ces derniers[8],[9].
Hébélome (1874) est le nom francisé à partir du latin scientifique Hebeloma, composé du grec ancien ἥβη, hếbê «jeunesse, puberté (donc pilosité») et λῶμα, lôma («frange, bordure, lèvre, ourlet»), soit «à bord pubescent» (et non pas « frangé») en référence à leur marge souvent duveteuse, dite «pubescente»[10],[11].
Roger Heim - Champignons d'Europe, Ed. Boubée, Paris -1984, nouvelle édition, 680 pages, 56 planches en couleurs peintes par A. Bessin et Michelle Bory et 20 planches photographiques et de nombreuses figures au trait.
Georges Becker rapporte, in Champignons Gründ 1983 Artia Prague p. 257: "On a traité en laboratoire de jeunes plants mycorhizés et non cultivés, côte à côte. La croissance des mycorhizés était presque du double de celle des autres ".
The generic name Hebelomae is a compound Ancient Greek word of hebe, "youth" or "puberty" and the suffix -loma, a fringe (pertaining to the fungal veil). Thus, Hebeloma translates as "youthful fringe/veil", in reference to how the fungal veil is only seen in immature specimens.
Traduction: Le nom générique est un mot grec ancien composé de hebe, «jeunesse» ou «la puberté» et le suffixe -loma, une frange (appartenant au voile fongique). Ainsi, Hebeloma se traduit par "jeune frange/voile", en référence au voile fongique qui n'est visible que chez les spécimens immatures.
Marcel Bon, «Clé de détermination du genre Hebeloma (Fr. ) Kummer», Documents mycologiques, Société mycologique du Nord de la France, Tome 21, Fascicule 123, pages 3-40, 2002 (lire en ligne)
Breitenbach & Kränzlin, 2000, Champignons de Suisse, 5: 113
Bruchet,1970, Bulletin de la Société linnéenne de Lyon, Étude du genre Hebeloma: 47
Citerin,1993, Essai d'une clé de détermination des Hébélomes de la zone alpine. Bulletin de la Fédération Mycologique Dauphiné-Savoie, 128: 27
Courtecuisse & Duhem,1994, Guide des champignons de France et d’Europe: 987
Edmondo Grilli, Henry J. Beker, Ursula Eberhardt , Nicole Schütz, Marco Leonardi, Alfredo Vizzini (2015) Unexpected species diversity and contrasting evolutionary hypotheses in Hebeloma (Agaricales) sections Sinapizantia and Velutipes in Europe Mycological Progress; , mis en ligne le (résumé)
Favre, 1960, Catalogue descriptif des champignons de la zone subalpine du parc national suisse: 491