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philosophe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Guy Coq, né en 1936, est un intellectuel français, agrégé de philosophie, spécialiste de philosophie de l'éducation et de la laïcité.
Guy Coq est né en 1936 dans une famille ouvrière. Il intègre l'école normale d'instituteur et obtient ensuite l'agrégation de philosophie[1].
Spécialiste de la philosophie de l'éducation, il a donné des cours à l'IUFM de Versailles, ainsi qu'à celui de Poitiers. Il a longtemps été membre du comité de rédaction de la revue Esprit et de l’Observatoire Foi et Culture[2].
Il est président d'honneur de l’association des amis d’Emmanuel Mounier, après en avoir été président pendant quinze ans et cofondateur de la Fondation du 2 mars[3].
Il est auteur entre autres de Démocratie, religion, éducation (1993). Partisan de la laïcité, il entend montrer qu'elle n'est en rien incompatible avec l'éducation religieuse à l'école, du moment qu'elle laisse une place pleine et entière à la liberté de choix. Cela suppose une entrée philosophique dans l'étude de la religion. Chaque religion serait une réponse particulière à des questions existentielles qu'il suppose universelles.
Au sein de l'Institut français de l'éducation, Guy Coq s'est investi dans une réflexion de style philosophique sur les relations entre école et société, notamment un approfondissement de la laïcité en relation avec la question : qu'est-ce qui fait l'unité de la société[4] ?
Historiquement, Guy Coq a joué un rôle considérable dans le débat sur la laïcité ; il est l'un des concepteurs de la notion de laïcité ouverte, ce qui a conduit l'éducation nationale française à insuffler de la spiritualité dans l'école, du moins avant le tournant de la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises du 15 mars 2004 et le rapport Obin sur la mise en danger de la laïcité scolaire.
Guy Coq fut l'un des intellectuels les plus critiques contre le Pacte civil de solidarité, puis l'un des opposants les plus radicaux à l'ouverture du droit au mariage pour les personnes de même sexe[5].
Guy Coq publie régulièrement dans plusieurs journaux, dont les quotidiens Libération[6], Ouest France[7], Le Monde[8], Le Figaro[9], l'hebdomadaire Marianne[10] ou encore la revue du Parti communiste français[11].
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