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maréchal de France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Guy-Claude-Roland de Laval-Montmorency, comte de Laval puis maréchal de Montmorency, est un militaire et aristocrate français né le au château de Pescheray à Le Breil-sur-Mérize et mort le au château de Châton à Parigné-l'Évêque.
Guy-Claude-Roland de Laval-Montmorency | |
Naissance | château de Pescheray, Le Breil-sur-Mérize |
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Décès | (à 74 ans) château de Châton, Parigné-l'Évêque |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Grade | Maréchal de France (1747) |
Années de service | 4 avril 1694 (régiment du roi Louis XIV) – 1747 |
Faits d'armes | Guerre de Succession d'Espagne |
Distinctions | Maréchal de France (1747), Grand Chambellan du roi de Pologne |
Autres fonctions | Seigneur de Vallon, de Châton, de Crénon et autres lieux. |
Famille | Famille de Laval Famille de Montmorency |
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Guy-Claude-Rolland (selon l'orthographe des registres paroissiaux) de Laval était le fils de Gabriel II de Laval-Tartigny[1] et de Renée Barbe de la Forterie, fille de Claude Barbe de la Forterie. Le , il épousa Marie-Élisabeth de Rouvroy de Saint-Simon ( - ), dame de Parigné et plus tard appelée Mme la maréchale de Montmorency, fille d'Eustache-Titus de Rouvroy, marquis de Saint-Simon, brigadier des armées du roi. Elle était également cousine du célèbre mémorialiste Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon qui, après la mort d'Eustache-Titus, se comporta comme un père adoptif pour Marie-Élisabeth et son frère, Claude de Saint-Simon, les recueillant chez lui à Meudon.
De ce mariage, outre quatre garçons morts jeunes dont Cyprien-Joseph-Roland, vinrent :
Guy-Claude-Roland de Laval entra sous-lieutenant au régiment du roi en 1694. Il se trouva à la marche de Vignamont, au bombardement de Bruxelles et à la prise d'Ath ; capitaine au régiment du roi le , il leva le régiment de Laval (1702-1705) en 1702.
Colonel-lieutenant du régiment de Bourbon, le , il servit à l'attaque des lignes de Wissembourg, marcha de là à l'armée de Dauphiné, eut part à la prise de Soncino et de Montmélian. Au siège de Nice, qui se rendit le , il reçut deux atteintes de boulet. Il était à l'attaque des lignes lors de la bataille de Turin ; à la levée du siège de Toulon, le . En 1709, à l'armée de Flandre, chargé de la défense du poste dit des sept fontaines, lors du siège de Tournai ; il s'y maintint pendant 18 jours, et eut la main gauche écrasée par un éclat de bombe.
Brigadier par brevet du , il se distingua à l'attaque du fort d'Arleux. Il battit, le , un corps de trois mille hommes près de Valenciennes. Il combattit à la bataille de Denain, à la prise de Marchiennes, à celle de Douai, où il entra par la gorge de la demi-lune verte et s'y retrancha ; au siège du Quesnoy, dont il eut le commandement après la prise. Il eut part à la reddition de Spire, Worms, Kaiserslautern ; au siège de Landau où il emporta d'assaut le Pâté, attaqua et prit la contregarde qui couvrait l'un des bastions; se signala à la défaite du général Vaubonne, le ; à la prise de Fribourg, etc.
Maréchal de camp par brevet du , il fut nommé gouverneur de Philippeville par provisions du .
En 1734, à l'armée du Rhin, il servit à l'attaque des lignes d'Etlingen ; au siège de Philippsbourg, où il monta à la tranchée le , les 2 et , et s'empara du poste dit « la petite Hollande ». Il marcha ensuite au siège de Worms, qui fut pris le [6]. Il fut créé lieutenant-général des armées du roi par pouvoirs du premier août. Il commanda au pays Messin en 1741, en Lorraine, en 1744, et obtint le gouvernement de Béthune par provisions du . Nommé maréchal de France, par état donné au camp d'Hamal, en Brabant, le , il quitta le commandement de la Lorraine le suivant, et prêta serment le .
Il mourut le au château de Châton et fut inhumé dans l'église de Parigné-l'Évêque[7].
En 1828, en réponse à une demande des services de la préfecture, la mairie fait état des diverses destructions révolutionnaires sur la commune tel le démantèlement du château de Châton dont ne subsistent aujourd'hui que quelques murs d'enceinte et du logis. En revanche, il n'est pas mentionné la destruction de la sépulture, même si aujourd'hui rien ne permet de la discerner[8],[9],[10].
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