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compositeur et pédagogue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Victor Gustave Lefèvre est un compositeur et pédagogue français né le à Provins (Seine-et-Marne)[1] et mort le en son domicile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)[2]. Il est inhumé au cimetière de la Ville Haute de Provins.
Naissance |
Provins, Royaume de France |
---|---|
Décès |
(à 78 ans) Boulogne-Billancourt, France |
Activité principale | Compositeur et Pédagogue |
Activités annexes | Directeur de l'École Niedermeyer |
Lieux d'activité | Paris, Auteuil, Issy |
Années d'activité | 1865 - 1910 |
Élèves |
Gabriel Fauré |
Famille |
Édouard Lefèvre son frère |
Aîné de douze enfants, il commence ses études au collège de Provins. Son frère Édouard Lefèvre (1842–1923) est peintre. Sa famille étant venue habiter à Paris en 1842 (tout en gardant leur propriété de Provins, la Villa des Courtils, où se réunira la famille élargie, les Lefèvre, Gigout, Boëllmann), il les poursuit au collège Sainte-Barbe.
Il fut l'élève de Foulon, directeur de l'Orphéon. Auguste Mathieu Panseron, professeur d'harmonie au conservatoire de Paris le recommanda à Auber, directeur, qui le fit entrer dans la classe de Colet. Il est ensuite l'élève de Michele Carafa de Colobrano et étudie pendant une dizaine d'années auprès de Pierre Maleden où il entreprend ses travaux sur la contexture des périodes musicales, sur le rythme et la modulation. Durant ces années, il a pour collègue d'études Camille Saint-Saëns qui demeurera son ami et deviendra professeur à l'École Niedermeyer.
En 1855, il fonde la Société du progrès artistique qui fait entendre les chœurs des pèlerins de Tannhaüser de Richard Wagner le , soit quatre mois seulement après sa création à Bayreuth.
En 1865, il épouse Suzanne Eulalie, la fille aînée de Louis Niedermeyer et est nommé directeur de l'École Niedermeyer. Sa première fille, Louise, épouse Léon Boëllmann. La seconde, Marguerite, épouse Henri Heurtel, qui prendra sa succession à la tête de l'école. Il a trois autres enfants : Louis, Eulalie et Mathilde. Il est également le beau frère d'Eugène Gigout et le grand-père de Marie-Louise Gigout-Boëllmann.
Il héberge pendant un temps, à son domicile parisien, le jeune Charles Huot, peintre canadien. Il ira même jusqu'à régler sa pension aux beaux-arts.
Le , il est nommé par décret « Membre de la commission de réception des grandes orgues de Notre-Dame de Paris », construites par Cavaillé-Coll.
En 1870, Gustave Lefèvre quitte Paris avant l'invasion, en emmenant les enfants près de Lausanne, dans une propriété louée. Gabriel Fauré l'y rejoint.
« Pendant la guerre, notre Directeur, avait transporté l'École en Suisse... Il écrivit de droite et de gauche à ses anciens élèves et ses anciens professeurs. Après avoir servi à Paris dans un régiment de ligne, je me rendis à son appel. J'étais tout fraîchement émoulu de l'École et un peu anxieux de mes débuts comme professeur. Le premier élève qui me fut présenté dès que j'arrivais, ce fut... André Messager. Les premiers entretiens, je n'ose pas dire les premières leçons, suffirent à nous convaincre que nous étions faits pour être des amis ; et depuis ce temps, cette amitié, j'en suis très fier et très heureux, ne s'est jamais démentie. »
— Gabriel Fauré.
En 1872, il crée la Société des concerts de l'École qui entend renouer avec la Société des concerts de musicale vocale religieuse et classique fondée par le prince de la Moskowa et il la dirige jusqu'à sa dissolution en 1884.
« M. Lefèvre-Niedermeyer a fait entendre chez lui, jeudi dernier, à un auditoire d'artistes, un opéra en trois actes de sa composition, la Vendetta. Ce n'est pas ici le lieu d'entrer dans une analyse détaillée de cette partition, mais nous pouvons en mentionner sommairement les principaux caractères : manière d'écrire correcte et soignée, sentiment tantôt gracieux, tantôt véhément, généralement très-juste, style un peu composite, s'inspirant de Meyerbeer, de Weber et de Gounod. Une œuvre fort estimable en somme, et qui serait à sa place sur une de nos scènes lyriques. L'exécution qui a été très-satisfaisante, était confiée à Mlles de Miramont et Chauvot, MM. Nivart, Vurdert, de Franqueville et Alexandre Georges (ce dernier réduisant l'orchestre au piano, en parfait musicien)[3]. »
Mélodie populaire
Signalons enfin l'orchestre bien dirigé par M. Molier dans l'ouverture des Aveugles de Tolède de Méhul et la Romanesca fort bien instrumentée par M. Gustave Lefevre.
dans la collection « Chefs-d'œuvre de l'opéra français »
Louis Niedermeyer Abraham Louis, Baron de Niedermeyer d'Altenbourg (1802-1861)
Directeur de l'École Niedermeyer (1852-1861) x Jeanne Suzanne Charlotte des Vignes de Givrins (1803-) │ │ ├──> Suzanne Louise Eulalie de Niedermeyer d'Altenbourg(1832-1897) │ x Gustave Lefèvre (1831-1910) │ │ Directeur de l'École Niedermeyer (1865-1910) │ │ │ ├──> Louise Lefèvre (1866-1898) │ │ x Léon Boëllmann(1862-1897) │ │ │ │ │ ├──> Marie-Louise Gigout-Boëllmann (1891-1977) │ │ │ Organiste et professeur │ │ │ │ │ ├──> Jean Boëllmann │ │ │ ├──> Jean Boëllmann │ │ │ │ │ ├──> Jeanne Boëllmann │ │ │ ├──> Marguerite Victoire Lefèvre (1867-1942) │ │ Administrateur de l'École Niedermeyer │ │ x Henri Heurtel (1852-1928) │ │ │ Directeur de l'École Niedermeyer (1910-1928) avec Albert Périlhou (jusqu'en 1914) puis Busser │ │ │ │ │ ├──> Hélène Heurtel (1898-) │ │ │ x Louis Crombé │ │ │ │ │ │ │ ├──> Suzanne Crombé │ │ │ │ │ ├──> Madeleine Heurtel (1899-1971) │ │ │ Organiste Notre-Dame de Versailles │ │ │ x Raymond Petit (1904-1992) │ │ │ │ │ │ │ ├──> Geneviève Petit │ │ │ ├──> Jacques Petit │ │ │ │ │ ├──> Henriette Heurtel (1900-1975) │ │ │ Organiste Saint-Louis de Garches │ │ │ │ │ ├──> Henri Heurtel (1900-1981) │ │ │ Organiste Basilique Saint-Denis (1936-1977) et Saint-Aspais de Melun (1925-1936) │ │ │ │ │ ├──> Sonia Heurtel (1903-) │ │ │ │ │ ├──> Gaston Heurtel (1904-) │ │ │ Directeur de l'École Niedermeyer (1928-1939) avec Henri Busser │ │ │ │ │ ├──> Marie Heurtel (1905-1986) │ │ │ Organiste Saint-Aspais de Melun (1936-1981) │ │ │ │ │ ├──> Marguerite Heurtel (1907-1963) │ │ x ... ? │ │ │ │ │ ├──> Louis Gustave Henri Lefèvre (1868-1946) │ │ x Eugénie Césarine Brisson(1862-1897) │ │ │ │ │ ├──> Victor Lefèvre │ │ │ ├──> Eulalie Eugénie Cécile Lefèvre (1869-1892) │ ├──> Mathilde Lefèvre (1871-1892) │ ├──> Caroline Mathilde de Niedermeyer d'Altenbourg (1836-1904) │ x Eugène Gigout (1844-1925) │ adoptent leur neveu Léon Boëllmann │ ├──> Louis Alfred de Niedermeyer d'Altenbourg(1838-1904) Directeur de l'École Niedermeyer (1861-1865) x Jeanne Marie Catherine Soret de Boisbrunet (1831-1910) │ ├──> Jeanne Marie Thérèse Armande de Niedermeyer d'Altenbourg (1883-1976) │ x le comte Ferdinand du Port de Pontcharra(1878-1978) │ dont postérité │ ├──> Marie Madeleine Jacqueline de Niedermeyer d'Altenbourg (1885-1961) x Fernand Mandosse(1880-1964) dont postérité
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