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haut fonctionnaire des Pays-Bas autrichiens De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Guillaume Antoine François de Feltz (Luxembourg, - Bruxelles, ) était un haut fonctionnaire des Pays-Bas autrichiens et membre de la Première Chambre des États généraux du royaume uni des Pays-Bas.
Sénateur à la Première Chambre des États généraux | |
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- | |
Président Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique | |
- | |
Ministre plénipotentiaire |
Baron |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Guillaume Antoine François de Feltz |
Nom court |
Guillaume de Feltz |
Activité | |
Père |
Jean Ignace de Feltz (d) |
Mère |
Marie Elisabeth, Baronesse de Mewen (d) |
Conjoint |
Rosalie Helman de Termeeren (d) |
Enfants |
Sophie-Louise-Zoé de Feltz Rosalie de Feltz (d) |
Distinction |
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La famille de Feltz a été anoblie aux Pays-Bas autrichiens le 21 mai 1740, en la personne de Jean-Ignace de Feltz, échevin de Luxembourg par l'empereur Charles VI. En 1757, deux ans après sa mort, l'Impératrice Marie-Thérèse lui accorde le titre de baron de Feltz et de Moestroff à titre posthume[1].
Guillaume de Feltz, fils puiné de Jean-Ignace de Feltz, épouse Rosalie Helman de Ter Meeren (Bruxelles, 1757 - Vienne, 1795) à Bruxelles en 1775. Il est élevé au rang de baron en 1772[1].
Comme son père, Guillaume de Feltz poursuit une carrière administrative. Il n'a que vingt-deux ans lorsqu'il devient directeur du cadastre luxembourgeois et est chargé de publier les données collectées. Il devient ensuite conseiller à la Cour des comptes de Bruxelles et siège à partir de 1783 au Comité de la Caisse de Religion (nl) qui organise la fermeture des monastères et couvents[1].
La révolution brabançonne le pousse à fuir vers les provinces du Nord en tant que loyaliste autrichien. Lorsque l'autorité autrichienne est rétablie en 1790, il devient membre du Conseil d'État et membre effectif de l'Académie impériale et royale des sciences et des lettres de Bruxelles[1].
À partir de 1794, il s'installe à Vienne, où sa femme meurt en 1795. Il travaille dans les ministères des Affaires étrangères et des Finances, puis il est nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire à La Haye auprès de la République batave, puis du royaume de Hollande, jusqu'à son annexion par le Premier Empire français.
En 1814, de Feltz retourne dans les Pays-Bas méridionaux. Sous le royaume uni des Pays-Bas, il obtint en 1816 sa reconnaissance dans la noblesse héréditaire avec le titre de baron, transférable à tous les descendants. Il a également été nommé membre de la Première Chambre des Etats généraux[1], conseiller d'État, président de l'Académie royale des sciences et des lettres (1816-1820) de Bruxelles quand elle fut rétablie et un des curateurs de l'université de Louvain[2]. Le roi Guillaume l'a également nommé commandeur de l'ordre du Lion Belgique[3].
Le couple eut quatre enfants, dont deux, morts en bas âge. Deux filles survécurent:
La famille de Feltz s'est éteinte dans les mâles en 1820. La fille de Guillaume de Feltz, Sophie, dernière femme du nom, est décédée en 1853.
D'argent à trois pals de gueule, chargés chacun de trois besants d'or; au chef du même, chargé de deux merlettes de sable. Cimier: un vol d'or, chaque aile chargée d'une merlette de sable, celle à senestre contournée. Support: deux lions reg. d'or, armés et lampassés de gueule[5].
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