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Le terme de guerre du Yémen est utilisé pour faire référence à plusieurs conflits, chacun étant borné en termes de période, et n'impliquant pas forcément les mêmes belligérants.
La guerre civile du Yémen du Nord (en arabe : ثورة 26 سبتمبر) oppose entre 1962 et 1970 les forces royalistes du Royaume mutawakkilite du Yémen et les forces républicaines de la République arabe du Yémen (Yémen du Nord). Ce conflit est souvent présenté comme une guerre par procuration entre l'Égypte (pro-républicaine) et l'Arabie saoudite (pro-royaliste). Les historiens militaires égyptiens font parfois référence au conflit comme la « Guerre du Viêt Nam de l'Égypte », du fait de la guérilla démoralisante livrée par les forces royalistes[1].
Du au les partisans d'Abdul Fattah Ismaïl et ceux de Ali Nasser Muhammad s'affrontent. Les combats font 10 000 morts[2].
La guerre civile yéménite de 1994 est un conflit qui oppose en 1994 les forces de la République du Yémen unifiée aux séparatistes du Yémen du Sud. La tentative de sécession échoue au bout de deux mois, faisant à nouveau plus de 10 000 morts. De nombreux membres du Parti socialiste yéménite sont contraints à l'exil au terme d'un conflit qui marque la réunification finale du pays, signée en 2010.
La révolution yéménite est un mouvement de contestation populaire débuté en 2011 et qui s'achève en 2012 avec le départ du président Ali Abdallah Saleh. Cette révolution s'inscrit dans un contexte international de Printemps arabe. S'inspirant des précédents tunisien et égyptien, les manifestants réclament la démocratie, la fin de la corruption et de la mainmise du congrès général du peuple (CGP, au pouvoir), de meilleures conditions de vie et le départ du président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans[3].
Conflit en cours depuis 1997 entre l'ensemble des forces loyalistes et Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA).
La guerre du Saada ou guerre de Sa'dah, débute en 2004 au sein du gouvernorat de Sa'dah au nord-ouest du pays. Elle dure jusqu'en 2014. Cette insurrection est la conséquence du sentiment de marginalisation ressenti par la communauté chiite houthis, dirigée par son leader Abdul-Malik al-Houthi.
Soutenue par l'Iran, elle est à l'origine du coup d'État de 2015 ayant visé le président Abdrabbo Mansour Hadi, élu à la place du président Ali Abdallah Saleh. Ce dernier avait été également renversé à la suite de la révolution yéménite en 2011.
Depuis 2014, le conflit s'est étendu au-delà du gouvernorat.
La guerre civile yéménite, oppose depuis 2014 les rebelles chiites Houthis au gouvernement d'Abdrabbo Mansour Hadi[4],[5],[6],[7], élu en 2012 à la suite de la révolution yéménite et du départ du président Ali Abdallah Saleh.
Le conflit s'est internationalisé en avec l'intervention de nombreux pays musulmans menés par l'Arabie saoudite[8],[9]. En , Saleh est tué par les Houthis peu après avoir rompu avec eux.
L'opération Tempête décisive (en arabe : عملية عاصفة الحزم) est lancée la nuit du contre le coup d'état mené par les Houthis, afin de remettre au pouvoir le président Abd Rabo Mansour Hadi, renversé par l'insurrection houthiste au Yémen, de confession chiite. Elle est déclenchée par l'Arabie saoudite et une coalition d'une dizaine de pays arabes et sunnites (Égypte, Jordanie, Soudan, Maroc), dont les membres du conseil de coopération du Golfe (Oman excepté)[10].
Le , la coalition arabe dirigée par Ryad annonce la fin de l'opération[11].
L’opération Restaurer l'espoir (en arabe : عملية إعادة الأمل) est une opération lancée le , succédant immédiatement à l'opération Tempête décisive qui visait à détruire l'infrastructure militaire des Houthis[12], après l'annonce de la fin de cette dernière au Yémen par Ryad.
Au-delà du conflit militaire, le patrimoine culturel de la région souffre considérablement, et notamment la vieille ville de Sanaa (inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco)[13].
Al-Qaïda est présent au Yémen depuis les années 1990. En 2000, il lance sa première attaque contre les Occidentaux par un attentat contre le destroyer américain USS Cole, causant la mort de 17 marins. Cette attaque, ainsi que les attentats du 11 septembre, pousse finalement le gouvernement yéménite à passer à l'offensive contre les djihadistes[14],[15],[16],[17].
De son côté, Al-Qaïda en Arabie saoudite est chassé du royaume en 2003 et trouve refuge au Yémen. En janvier 2009, les branches saoudienne et yéménite d'Al-Qaïda fusionnent pour former Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA)[15].
De leurs côtés, les États-Unis mènent régulièrement des attaques de drones contre Al-Qaïda. En 2014, selon la New America Foundation, 124 djihadistes et 4 civils sont tués dans 19 raids[18].
AQPA affronte également les Houthis[19].
L'État islamique au Yémen fait aussi des attentats aussi bien au nord qu'au sud du pays.
Les Houthis sont des rebelles chiites zaïdistes, qui depuis 2004 s'opposent par les armes à l'État yéménite mais aussi à Al-Qaïda dans la péninsule Arabique. Actifs dans le nord-ouest du pays ils dénoncent la marginalisation des Zaïdites, les inégalités et le sous-développement de la région. Soutenus par l'Iran, ils dénoncent également l'alliance du Yémen avec l'Arabie saoudite et les États-Unis. En 2011, ils prennent part à la Révolution yéménite. En février 2014, l'annonce est faite que le Yémen devint un État fédéral. Les Houthis lancent alors une grande offensive en septembre afin d'élargir leur zone d'influence et obtenir un partage du pouvoir en leur faveur[20],[21].
Le Mouvement du Sud (également appelé al-Hirak, le Mouvement pacifique du Sud ou encore le Mouvement séparatiste du Sud), est fondé en 2007, il remet en cause la réunification du Yémen, conséquence de la guerre civile de 1994 au Yémen qui avait vu la victoire des nordistes. Ce mouvement a gagné en force dans de nombreuses régions dans le sud du pays, conduisant à une augmentation des tensions et parfois à de violents affrontements avec l'armée gouvernementale[22],[23].
La France n'a jamais participé à aucune des guerres du Yémen. Cependant, elle livre de nombreuses armes à l'Arabie Saoudite qui participe à la guerre civile[24].
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