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grande rue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La grande-rue Saint-Michel (en occitan : carrièra granda de Sant Miquèl) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La grande-rue Saint-Michel vue de la rue Notre-Dame. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 35′ 23″ nord, 1° 26′ 45″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 5 - Sud-Est |
Quartier(s) | Saint-Michel |
Début | no 1 boulevard des Récollets et no 1 boulevard André-Delacourtie |
Fin | no 14 place Auguste-Lafourcade |
Morphologie | |
Route | N 113 (1824-2006) |
Longueur | 870 m |
Largeur | entre 9 et 20 m |
Transports | |
Modèle vide Métro | : Palais-de-Justice • Saint-Michel – Marcel-Langer |
Tramway | : Palais-de-Justice |
Bus | 4466 |
Odonymie | |
Anciens noms | Rue du Faubourg-du-Château (XVe siècle) Rue ou grande-rue du Faubourg-Saint-Michel (XVIe – XVIIe siècle) Grande-rue de Sainte-Catherine (XVIe siècle) Rue Triomphes (1794) |
Nom actuel | 1806 |
Nom occitan | Carrièra granda de Sant Miquèl |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XIIe siècle |
Lieux d'intérêt | Prison Saint-Michel Villa Gabès |
Notice | |
Archives | 315556332818 |
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La grande-rue Saint-Michel est une voie publique qui traverse le quartier Saint-Michel, dans le secteur 5 - Sud-Est.
La grande-rue Saint-Michel rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
La grande-rue Saint-Michel est parcourue et desservie par la ligne L4 du Linéo. Elle est de plus desservie par les stations Saint-Michel – Marcel-Langer et Palais-de-Justice de la ligne du métro. À cette dernière station se trouve également le terminus des lignes du tramway et un arrêt des lignes de bus 4466 des bus toulousains.
Plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse se trouvent dans la grande-rue Saint-Michel ou à proximité : les stations no 68 (1 bis allées Jules-Guesde), no 103 (139 grande-rue Saint-Michel), no 116 (50 grande-rue Saint-Michel) et no 128 (18 bis grande-rue Saint-Michel).
La grande-rue Saint-Michel tient son nom de l'église Saint-Michel, ancienne chapelle médiévale plusieurs fois remaniée et agrandie, jusqu'à sa destruction pendant la Révolution française, et qui desservait le faubourg Saint-Michel qui s'était constitué autour de la porte Narbonnaise et de la route de Narbonne (emplacement du côté droit de l'actuel no 12 place Auguste-Lafourcade). Ce nom se retrouvait d'ailleurs pour plusieurs des voies du faubourg : allée Saint-Michel et Saint-Michel-prolongée (actuelles allées Jules-Guesde et allées Paul-Feuga), impasse Saint-Michel (actuelle rue François-Magendie), places intérieure et extérieure Saint-Michel (actuelles place du Parlement et place Auguste-Lafourcade) ou encore pont Saint-Michel... La rue Saint-Michel porta également le nom de rue Sainte-Catherine : une chapelle de ce nom, fondée au XIIIe siècle, se trouvait effectivement au carrefour de l'actuelle rue Sainte-Catherine. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua quelque temps le nom de Triomphes, mais il ne subsista pas[1].
Les travaux de construction de la prison Saint-Michel commencent en 1861, menés par l'architecte Jacques-Jean Esquié. Il s'inspire des conceptions nouvelles sur l'enfermement et l'architecture carcérale panoptique, et en particulier du Eastern State Penitentiary à Philadelphie. Après son renvoi, pour des motifs politiques, en 1867, Jacques-Jean Esquié est remplacé par Edmond Chambert, qui termine les travaux l'année suivante. La prison se compose d'une rotonde centrale à partir de laquelle partent cinq corps de bâtiment rayonnants, qui abritent les quartiers de détention, affectés chacun à une catégorie légale de détenus. Le castelet d'entrée, avec ses deux tours crénelées et ses meurtrières, rappelle l'architecture militaire du Moyen Âge. En 2002, la prison Saint-Michel est remplacée par la maison d'arrêt de Seysses, mais elle continue à être utilisée jusqu'en 2008 pour les détenus en semi-liberté[3].
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