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Le gouvernement Kóstas Karamanlís I (en grec moderne : Κυβέρνηση Κώστα Καραμανλή 2004) est le gouvernement de la République hellénique entre le et le , sous la XIe législature du Parlement.
Président de la République |
Konstantínos Stephanópoulos Károlos Papoúlias |
---|---|
Premier ministre | Kóstas Karamanlís |
Élection | 7 mars 2004 |
Législature | XIe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 3 ans, 6 mois et 9 jours |
Parti politique | ND |
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Ministres | 17 |
Femmes | 1 |
Hommes | 16 |
Parlement |
165 / 300 |
---|
Il est dirigé par le conservateur Kóstas Karamanlís, après la victoire de la ND à la majorité absolue lors des élections législatives. Il succède au troisième gouvernement du socialiste Konstantínos Simítis et cède le pouvoir au gouvernement Karamanlís II après que la ND a conservé la majorité absolue aux élections anticipées de 2007.
Dirigé par le nouveau Premier ministre conservateur Kóstas Karamanlís, neveu de l'ancien chef du gouvernement et chef de l'État Konstantínos Karamanlís, ce gouvernement est constitué et soutenu par la Nouvelle Démocratie (ND). Seule, elle dispose de 165 députés sur 300, soit 55 % des sièges du Parlement.
Il est formé à la suite des élections législatives du 7 mars 2004.
Il succède donc au troisième gouvernement du socialiste Konstantínos Simítis, constitué et soutenu par le seul Mouvement socialiste panhellénique (PASOK), au pouvoir depuis 1993.
Au cours du scrutin législatif, la ND remporte 45,4 % des suffrages exprimés et une nette majorité absolue après avoir passé 13 ans dans l'opposition. Au pouvoir durant cette période, le PASOK, désormais dirigé par Giórgos Papandréou, totalise 40,5 % et 117 élus. Il passe à nouveau dans la minorité parlementaire, où il n'a siégé que 11 ans depuis la fin de la dictature des colonels en 1974. À sa gauche, le Parti communiste de Grèce (KKE) et la Coalition de la gauche radicale (SYRIZA) rassemblent 18 sièges.
Karamanlís et son équipe de 17 ministres sont assermentés au palais présidentiel d'Athènes par le président de la République Konstantínos Stephanópoulos le , trois jours après le scrutin.
Lors de l'élection présidentielle du 8 février 2005, la ND et le PASOK s'accordent pour soutenir la candidature de l'ancien ministre socialiste des Affaires étrangères Károlos Papoúlias, Stephanópoulos n'étant pas éligible pour un troisième quinquennat. Il est donc élu dès le premier tour par 279 voix favorables sur 300 et entre en fonction un mois plus tard.
Le , alors que sa popularité chute du fait d'une série de scandales et d'une mauvaise gestion des feux de forêt, Kóstas Karamanlís demande à Károlos Papoúlias de prononcer la dissolution du Parlement et convoquer des élections législatives anticipées pour le suivant[1].
Lors du scrutin, la ND perd trois points et une dizaine de sièges, mais conserve de justesse sa majorité absolue. Le chef de l'exécutif sortant est ainsi en mesure de mettre sur pied son deuxième cabinet.
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