Goudet
commune française du département de la Haute-Loire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Goudet est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Goudet | |||||
La Loire et le château de Beaufort. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | CC Mézenc-Loire-Meygal | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Massebeuf 2023-2026 |
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Code postal | 43150 | ||||
Code commune | 43101 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
66 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 24″ nord, 3° 55′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 733 m Max. 1 018 m |
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Superficie | 4,5 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Mézenc | ||||
Législatives | 1re circonscription de la Haute-Loire | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | http://village-goudet.com/ | ||||
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La commune de Goudet se situe à 30 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], et à 51 km du Chambon-sur-Lignon[2].
Goudet se trouve dans l'Aire d'attraction du Puy-en-Velay, ainsi que dans la zone d'emploi et dans le bassin de vie de cette ville[I 1]
Les communes limitrophes sont Arlempdes, Le Brignon, Saint-Martin-de-Fugères et Salettes.
La superficie de la commune est de 4,50 km2 ; son altitude varie de 733 à 1 018 mètres[3].
Le principal cours d'eau de la commune est le fleuve la Loire, qui prend sa source à 35 kilomètres en amont, au mont Gerbier-de-Jonc.
Elle est également drainée par deux ruisseaux, l’Holme — grossi des eaux du Ruisseau Blanc ou Riou Blanc — et la Fouragette, ses affluents.
De part et d’autre des plages de sable de la Loire, on trouve des orgues basaltiques.
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 209 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Landos-Charbon », sur la commune de Landos à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 7,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Une colonie de la grandes noctules, plus grande espèce de chiroptères d’Europe, a été identifiée en 2019 dans la commune[10].
Dans le village, on distingue le clocher avec ses tuiles polychromes, jaunes, vertes et rouges disposées en écailles.
Au , Goudet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), prairies (5,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le berceau du village actuel avec sa petite place, le Marchadial, le Balcon, la Grande Rue, la route de Salettes est appelé la « Bourgeade ».
Aux alentours, le Rénier au-dessus des Orgues, le Chambonnet, les Cousserts, la Valette, les Ribeyroux, Bonnefont, les Pradeaux, Chantegrail, le Roule, les Iversins, etc.
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 127, alors qu'il était de 130 en 2015 et de 125 en 2010[I 3].
Parmi ces logements, 22,8 % étaient des résidences principales, 71 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Goudet en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (71 %) supérieure à celle du département (16 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
La commune est confrontée à un risque d'inondations lors des crues d’automne et de printemp, telles que celles qui ont eu lieu en 1852, 1866, 1878, 1980 et 2017[15].
Les populations de ces périodes s'installent quasi exclusivement dans les zones basses. La proximité des gués semble particulièrement appréciée. Ces installations légères aménagées dans les abris rocheux constituent de rares et précieux témoignage d'un mode de vie fondé sur la cueillette, la pêche, la chasse aux chevaux, aux rennes mais aussi aux marmottes. Les populations demeurent itinérantes, et leurs implantations varient sur de longues distances, au gré des déplacements de la faune sauvage. L'Homo sapiens couvre des distances incroyables à cette époque.
Certains traits de la géographie humaine commencent alors à se fixer. L'homme sort peu à peu des vallées pour coloniser les plateaux, et l'appropriation du milieu montagnard se fait progressivement plus complète et plus uniforme. Les vallées sont toujours privilégiées, mais, avec l'exploitation agricole, la fertilité des plateaux volcaniques devient un atout, rapidement repéré. et si les hommes vivent encore dans les abris rocheux, ils peuvent aussi s'installer en plein air (surtout l'été), ou dans des cabanes comme à Godet[16].
On présume que l’établissement du village remonte à l’époque romaine. En effet, le pont de la Loire était dans l’Antiquité un important point de passage du fleuve.
Ainsi les légions romaines stationnées sur le plateau (camp d'Antoune) surveillaient l’ouvrage privilégié à partir d’un poste de garde fixe situé sur le rocher du Pipet (la tour du Pipet).
Vers l’an 850 est fondé un ermitage par un personnage nommé Didier, après avoir été en partie démoli il a donné place à un quartier de Goudet appelé le Clos (on retrouve dans ce quartier des traces de cet ermitage).
En 869, le roi de France Charles le Chauve ratifie le don, fait à l'abbé Geilon et aux moines de Saint-Philibert, du lieu nommé Godit, dans le diocèse du Puy, pour y fonder un monastère[17].
Au XIIIe siècle, Goudet devient une place forte grâce au château de Beaufort, construit pour Lambert de Goudet, qui est détruit durant la guerre de Cent Ans, et reconstruit XVe siècle.
Le château défend Goudet pendant les guerres de Religion.
Au XVIe siècle, Antoine La Tour de Saint Vidal,propriétaire du château, renforce sa position stratégique en y adjoignant à l’ouest un bastion et une tour, protégées globalement par une fausse braie complétée de trois murs d’enceinte[18].
Henri III érige Beaufort en vicomté en 1580[18].
Au XVIIIe siècle, Goudet avait le seul pont sur la Loire entre le mont Gerbier-de-Jonc et le Puy-en-Velay[15].
Lors de la Révolution française, le château est vendu comme bien national[18].
Louis XVIII ordonne en 1824 le démantellement du château[18].
Au XIXe siècle, les habitants vivent de trois activités : l'agriculture (élevage), la dentelle à carreau dite du Puy et la fabrique de chapeaux (feutres) en poil de chèvres.
Le , Goudet est dévasté par la montée des eaux du Riou Blanc et de l’Holme qui s’échappent de leur lit, charriant arbres et rochers et traversent le village, envahissant les maisons[19],[15].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement du Puy-en-Velay du département de la Haute-Loire[I 1].
Après avoir été le chef-lieu d'un fugace canton de Goudet entre 1793 et 1801, elle faisait partie depuis lors du canton du Monastier-sur-Gazeille[3]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Mézenc[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Haute-Loiredepuis le redécoupage électoral de 1986[20].
Goudet était membre de la communauté de communes du Mézenc et de la Loire Sauvage, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal, dont est désormais membre la commune[I 1].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1958 | 1965 | M. Giraud | Restaurateur | |
1965 | 1977 | Sylvain Robert | Menuisier | |
1977 | 1983 | Émile Senac | Restaurateur | |
1983 | 2001 | Raymond Massebeuf | Agriculteur | |
2001 | 2008 | Georges Aubard | DVD | |
2008 | 2014 | Marc Piguet[22] | Arrière-petit-fils de Claude Monet Professeur certifié de lettres en retraite | |
2014[23] | mai 2020[24] | Joël Lacour | ||
mai 2020[25] | février 2023[26] | Didier Bourdelin[15] | Enseignant retraité Maire de Solignac-sur-Loire (1989 → 1998) Démissionnaire | |
avril 2023[27] | En cours (au 24 janvier 2024[28]) |
Jean-Claude Massebeuf | Agriculteur |
Les habitants sont les Goudetois et le s Goudetoises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2021, la commune comptait 66 habitants[Note 3], en évolution de +11,86 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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60 | 66 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est l'une des moins peuplées du département, bien que fréquentée par de très nombreux estivants[15].
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 33 hommes pour 25 femmes, soit un taux de 56,9 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 3,8 | |
5,9 | 15,4 | |
29,4 | 30,8 | |
26,5 | 15,4 | |
14,7 | 19,2 | |
8,8 | 7,7 | |
14,7 | 7,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 2,5 | |
8,4 | 11,7 | |
20,4 | 20,5 | |
21,3 | 20,3 | |
16,8 | 16,3 | |
15,2 | 13,2 | |
17 | 15,6 |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 35 personnes, parmi lesquelles on compte 66,7 % d'actifs (58,3 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 33,3 % d'inactifs[Note 4],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 17 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 24, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,8 %[I 13].
Sur ces 24 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 64 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 20 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
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