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section de Tirlemont, Belgique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gossoncourt (Goetsenhoven en néerlandais) est une section de la ville belge de Tirlemont située en Région flamande dans la province du Brabant flamand, à quelques kilomètres de la frontière linguistique avec la Région wallonne. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Gossoncourt | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région flamande | ||||
Communauté | Communauté flamande | ||||
Province | Province du Brabant flamand | ||||
Arrondissement | Louvain | ||||
Commune | Tirlemont | ||||
Code postal | 3300 | ||||
Zone téléphonique | 016 | ||||
Démographie | |||||
Population | 1 457 hab. (1/1/2022[1]) | ||||
Densité | 177 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 46′ 06″ nord, 4° 57′ 07″ est | ||||
Superficie | 825 ha = 8,25 km2 | ||||
Localisation | |||||
Église Saint-Laurent de Gossoncourt | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Géolocalisation sur la carte : Brabant flamand
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Selon Chotin[2], il existe des variantes du nom de Gossoncourt ou Goetsenhoven : Gocencourt 1213, Gotcencourt et Gotchencourt 1334, Goitsenhoven 1302, Gotsenhoven 1415. Suivant cet écrivain, la terminaison germanique: HOVEN ou HOVE, et la terminaison romane: COURT indiquent l'existence d'une ferme, d'une manse, d'un manoir qui attirait des ouvriers au pied de leur travail, fixait des serfs auprès du maître.
D'autre part, selon Jules Tarlier et Alphonse Wauters[3] et aussi Heylen[4], l'appellation Gossoncourt-Goidsenhoven provient d'un seigneur appelé GOZELEN ou GOSON, ou plutôt GOSUIN, qui y avait un manoir, cour ou hof.
Ainsi, plus généralement, au fil des documents retrouvés, on constate que le nom composé a été, selon l'époque, retranscrit phonétiquement, en français ou en flamand :
On a relevé qu'en 1374, Gossoncourt abritait 311 ménages dépendant de la juridiction ducale. La majeure partie des habitations était agglomérée au centre de la commune, le long du chemin dit « des Wallons » (Walsche Straet).[réf. souhaitée]
Par ailleurs, des vignes qui, pendant des siècles furent cultivées à Gossoncourt, se situaient à l'est du village.[réf. souhaitée]
L'église Saint-Laurent de Gossoncourt a été bâtie dans les premières années du XIIe siècle, donc l'origine du village de Gossoncourt remonte au moins au siècle précédent. Ce village semble d'abord avoir appartenu aux seigneurs d'Heverlee, qui y conservèrent la suzeraineté après que ce domaine eût été séparé de la baronnie, dans le premier quart du XIIIe siècle. Une dame d'Heverlee, nommée Ide, eut pour fils le chevalier Gosuin II de Gossoncourt[note 1],[6].
Les seigneurs de Gossoncourt (armoiries : d'or au sautoir de sable ) ont occupé un rang important et se sont transmis, de père en fils, le même prénom de Gosuin. Gosuin V de Gossoncourt, mort sans descendant en 1346, institua pour son héritier son cousin Walter III de Golart, qu'il devienne seigneur de Gossoncourt, à condition d'adopter ses armes et son cri d'armes[7]. En effet, Walter II de Golard s'est marié avec Gude de Gossoncourt, et un fils né de cette union, appelé Walter, comme son père, devint seigneur de Gossoncourt[a].
Walter III de Gossoncourt fut à son tour père d'un Walter (ou Wautier), qui releva la seigneurie de Golart en 1365, mais on ne sait pas précisément ce qu'il advint de la seigneurie de Gossoncourt. On retrouve cependant Gérard, seigneur de Velp, Hélissem, Héverlé et Gossoncourt, chevalier, petit-fils de Henri de Velpen, dit Éveraerts, ce dernier ayant épousé Cécile de Gossoncourt[8].
Ensuite, Jacob Bauw, né en 1428, fut titré Seigneur châtelain des Muggenberg Rooy et Berg, et seigneur de Goetsenhoven/Gossencourt et Duffel[b]. Sa fille Catherine de Bauw, dame de Gossencourt, épousa en outre Guillaume II van Merode, seigneur de Vologne et de Rummer. Un fils de ce couple, Richard de Merode, fut, à son tour, seigneur de Goitsenhoven, épousa Jeanne de Berlo et le couple eut cinq enfants.
Le château de Gossoncourt comprend une tour carrée en moellon de pierre bleue, bâtie vers 1400[c] et deux ailes complètement modernisées. Le rez-de-chaussée du donjon fut rehaussé vers 1766[14]. En haut, on remarque la place pour une sentinelle. Les bâtiments d'habitation, bâtis sur trois côtés de la tour, et les bâtiments de ferme, datent du XVIIIe siècle aussi[14].
Le domaine actuel du château est comme au XVIIIe siècle, les terres ayant une surface d'environ 65 ha. Autrefois il y avait une chapelle reliée au château. L'autel était consacré à sainte Génovève. Dans la clôture du château subsiste la trace d'une porte par laquelle on pouvait aller directement à la chapelle.
Le château de Gossoncourt est cité dans le testament de Gosuin V du comme étant la Maison des chevaliers ((nl) 't ridderhuys), refuge temporaire pour ses maîtres[15].
La porte d'entrée porte aujourd'hui un blason avec les armes de la Maison de Mérode, une inscription en vieux français presque illisible[note 5], et la date de 1730. À partir du XVIe siècle en effet, plusieurs générations de la famille Mérode sont propriétaires du château et de son domaine[c].
En 1781, l'ensemble du domaine est vendu à un Jonkheer (Messire), Charles-François-Godfriaux d'Orbais, seigneur d'Aubremez. Plus tard, Guillaume Vandeschilde (1812-1900) a fait du château sa résidence secondaire. En 1898, les espaces de vie étaient agrandis, une chapelle néogothique ajoutée et les bâtiments de ferme rénovés. Il a légué le domaine à la congrégation des sœurs grises, à la condition qu'elles emploient le château pour uniquement loger et soigner des personnes âgées, ce qu'elles firent jusqu'en 1987.
Depuis 1989 et encore aujourd'hui, l'ancien château est une maison de repos qui porte le nom Huize Nazareth.
Avant la dernière guerre, Gossoncourt était réputé pour son champ d'aviation où les pilotes militaires belges faisaient leurs classes. Aujourd'hui, ce petit aérodrome militaire est le siège des Cadets de l'air de Belgique mais sert sert aussi d'aéroclub civil.
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