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Glossinde (572 ou 580 - 608 ou 610, le 25 juillet) était une religieuse bénédictine messine du VIe siècle, fondatrice de l’abbaye Sainte-Glossinde. Sainte catholique, elle est fêtée le 25 juillet.
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Glossinde était une jeune fille de la noblesse franque d’Austrasie[1]. Son père était Wintrio, duc de Champagne et chef des leudes d’Austrasie[1].
Celui-ci voulait contraindre sa fille au mariage avec Obolenus, un jeune franque de bonne famille, mais Glossinde avait déjà décidé de rester vierge et de consacrer sa vie à Dieu[1].
Obolenus est arrêté par le roi le jour des noces, avant de mourir exécuté[1]. Glossinde interprète cet évènement comme une approbation divine de son projet de rester vierge, mais son père cherche encore à la marier. Elle s'enfuit alors à la cathédrale de Metz, où elle reste enfermée une semaine, sans pouvoir manger ni boire car ses parents font garder la porte pour faire pression[1]. Trois jeunes hommes arrivent le dernier jour, et lui recouvre la tête de l’habit des moniales bénédictines : la légende retient qu'il s'agit d'anges intervenant pour la sauver[1]. Ses parents renoncent alors à leurs projets de trouver un époux à leur fille[1].
Elle rejoint sa tante Rothilde, qui dirige une communauté de jeunes religieuses à Trèves[1]. Formée, elle retourne à Metz, et y recrute cent vierges pour créer une communauté sur des terres fournies par ses parents, près de la porte Serpenoise[1]. Elle meurt six ans plus tard, le [2] ou 610[3], à peine âgée de trente ans[1] ou dans la trentaine.
Elle est enterrée dans l'abbaye Saint-Arnould[1].
Vingt-ans après sa mort, la sainte apparaît en songes à une religieuse, se tenant debout sur les murailles de la ville : elle lance une pierre vers l'extérieur de l'enceinte, et ordonne qu'une église soit fondée où la pierre atterrit : il s'agit de l'église Sainte-Marie-hors-les-Murs, dont la construction est approuvée par Sigisbert II, qui décide aussi du transfert de la dépouille[1]. Lors du celui-ci, le cadavre est réputé n'avoir pas commencé sa putréfaction[1].
Un nouveau miracle aboutit à un autre déplacement de son corps dans l’église principale de l'abbaye Sainte-Glossinde, et à la création de reliques exposées à la vénération[1].
Il existe une biographie de Glossinde datée de 950 par Jean, abbé de Saint-Arnould[réf. nécessaire].
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