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Gissac

commune française du département de l'Aveyron De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Gissac est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie. Elle appartient à la communauté de communes du Rougier de Camarès.

Faits en bref Administration, Pays ...

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Montaigut, inscrit en 1987.

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Géographie

Résumé
Contexte

Localisation

La commune de Gissac se trouve entre les vallées de la Sorgues, du Dourdou et du Grauzou (où ce dernier prend sa source), à une vingtaine de kilomètres au sud de Saint-Affrique.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Camarès, Montlaur, Saint-Affrique, Saint-Félix-de-Sorgues, Sylvanès, Vabres-l'Abbaye et Versols-et-Lapeyre.

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Gissac.

La commune est drainée par le Grauzou, le ruisseau de Gommaric, Combe de Lau, ravin d'aygue lébade, le ravin de Fruscas, le ravin de la Bourgatte, le ravin de la Pomière, le ravin de Pari, le ravin des Combes, le ravin du Besc, le ravin du Bouis, le ravin du Camarès, le ravin du Rec Grand, le ruisseau d'Andabre, par divers petits cours d'eau[1].

Le Grauzou, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Gissac et se jette dans le Dourdou de Camarès à Vabres-l'Abbaye, après avoir arrosé 4 communes[2].

Climat

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[4]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne[5] et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6]. Elle est en outre dans la zone H2c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[7],[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 3,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 152 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 4,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Montlaur à km à vol d'oiseau[9], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 705,4 mm[10],[11]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,3 °C, atteinte le [Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[12], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[14],[15],[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Gissac comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[17], les « Ravins autour de Campalviès » (920,3 ha), couvrant 3 communes du département[18] et le « Rougier du camp de la Lèbre » (7,4 ha), couvrant 2 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[17], le « Rougier de Camarès » (56 714 ha), qui s'étend sur 33 communes dont 32 dans l'Aveyron et 1 dans l'Hérault[20].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Gissac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Gissac.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,4 %), forêts (31,9 %), terres arables (15,3 %), prairies (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %)[24].

Planification

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Monts, Rance et Rougier, dont la commune est membre[25].

La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[26].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Gissac est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[27],[28].

Risques naturels

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[29].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[30],[31].

Risques particuliers

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[32].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Gissac est classée à risque moyen à élevé[33]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[34] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].

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Histoire

  • Site occupé à l'époque romaine.
  • Le village s'appelait Jenciacium (1133).

Politique et administration

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Découpage territorial

La commune de Gissac est membre de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belmont-sur-Rance. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[37].

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Gissac, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[38] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[39]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[40] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 57,29 %[41]. Michel Arvieu, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [42].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[43]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Monts, Rance et Rougier[44].

Liste des maires

Davantage d’informations Période, Identité ...
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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

En 2022, la commune comptait 96 habitants[Note 5], en évolution de −8,57 % par rapport à 2016 (Aveyron : +0,37 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
165159816809388410405392397
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
420410431440446432438345307
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
334320245255254243208184154
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
14611715213997110114106101
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

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Emploi

Davantage d’informations Division ...

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 59 personnes, parmi lesquelles on compte 86,4 % d'actifs (84,7 % ayant un emploi et 1,7 % de chômeurs) et 13,6 % d'inactifs[Note 6],[I 2]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 5]. Elle compte 44 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 45 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 50, soit un indicateur de concentration d'emploi de 87,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 6].

Sur ces 50 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 50 % des habitants[I 7]. Pour se rendre au travail, 72 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 8].

Activités hors agriculture

9 établissements[Note 7] sont implantés à Gissac au [I 9]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 9 entreprises implantées à Gissac), contre 27,5 % au niveau départemental[I 10].

Agriculture

1988200020102020
Exploitations151399
SAU[Note 8] (ha)1 3811 5341 5201 665

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 665 ha[53],[Carte 3],[Carte 4].

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Château de Montaigut

Logo monument historique Inscrit MH (1987)[54]

Château de Gissac

Ce château date du XIIIe siècle.

Divers

Personnalités liées à la commune

Renè Coty y a été mis en résidence en 1942.

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Bibliographie

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. M. le Conseiller général), Lo Pont : Arnac, Brusca, Faiet, Gissac, Melagas, Montanhòl, Pèus-e-Cofolèus, Silvanés, Tauriac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Camarés, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 320 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-50-5, ISSN 1151-8375, BNF 37657611)
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Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

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