Gisèle Vienne

Biographie
Naissance	1976; Charleville-Mézières
Nationalités	autrichienne; française
Activités	Chorégraphe, créatrice, artiste visuelle, scénographe, artiste de scène, réalisatrice
Site web	www.g-v.fr/fr

Gisèle Vienne, née le 17 décembre 1976 à Charleville-Mézières, est une chorégraphe, plasticienne et metteuse en scène franco-autrichienne.

Faits en bref Naissance, Nationalités ...

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Gisèle Vienne est née en 1976. Sa mère est plasticienne, ancienne élève d’Oskar Kokoschka. Elle étudie la philosophie en hypokhâgne et en khâgne au lycée Fénelon^[1] avant d'intégrer l'École nationale supérieure des arts de la marionnette. Elle fonde en 1999 sa propre compagnie afin de mettre en scène des pièces dans lesquelles elle intègre des éléments de chorégraphie et des marionnettes^[2]. Après des débuts en collaboration avec Étienne Bideau-Rey, elle dirige seule ses productions à partir de 2004^[3]. Entre 2000 et 2017, elle crée 14 pièces avec sa compagnie collaborant avec des personnalités aussi diverses que Jonathan Capdevielle, Jean-Luc Verna, Adèle Haenel, Catherine Robbe-Grillet, Aurore Ponomarenko, Louise Bentkowski ou Dennis Cooper^[4].

2023 : Extra life
2021 : L'Étang
2017 : Crowd
2015 : The Ventriloquists Convention^[2]^,^[5], une pièce coécrite avec l’auteur américain Dennis Cooper^[6]
2013 : The Pyre^[3]
2011 : LAST SPRING: A prequel
2010 : This is how you will disappear^[7]^,^[8]^,^[9]
2009 : Éternelle Idole
2008 : Jerk, mis en scène par Gisèle Vienne et dont le personnage David Brooks est joué par Jonathan Capdevielle
2007 : Jerk, une pièce radiophonique^[10]
2007 : Kindertotenlieder^[11]^,^{[Note 1]}
2005 : Une belle enfant blonde^[13]^,^[9] / A young, beautiful blonde girl
2004 : I Apologize^[13]^,^[9]

Mises en scènes et chorégraphies en collaboration avec Étienne Bideau-Rey

2020 : Showroomdummies #4
2013 : Showroomdummies #3
2009 : Showroomdummies #2 (ré-écriture)
2004 : Tranen Veinzen
2003 : Stéréotypie
2001 : Showroomdummies
2000 : Splendid’s de Jean Genet

2018 : 40 Portraits 2003-2008, Les Abattoirs Musée-FRAC Occitanie Toulouse (FR)
2014 : Die puppe in der moderne. Dont : 40 Portraits et une poupée (2003-2008), Kunstverein Galerie "Talstrasse" e.V. - Halle (DE)
2012 : Teenage Hallucination^[14]. Gisèle Vienne avec Dennis Cooper, Stephen O’Malley et Peter Rehberg, Patrick Riou, Jonathan Capdevielle, Centre Pompidou – Paris
2012 : Read into my black holes. Commissariat Gisèle Vienne et Dennis Cooper, Centre Pompidou - Paris (FR)
2012 : Whitney biennial. Whitney Museum - New York (US)
2012 : Shake and Bake. Exposition de deux photographies de Gisèle Vienne issues de la série "Through Their Tears". Curated by HARD HAT, Galerie Praz-Delavallade – Paris (FR)
2011 : Last Spring: A prequel. Gisèle Vienne / Dennis Cooper / Peter Rehberg et Stephen O’Malley / Raphaël Rubbens / Dorothéa Vienne-Pollak / Patrick Riou / Jonathan Capdevielle Mise en scène - installation pour une poupée robotisée
2011 : Do you think, that would have made it magic?. Gisèle Vienne invitée par Elodie Lesourd. Exposition, extrait de la série Through their tears (2007-2011), galerie Olivier Robert - Paris (FR)
2010 : 40 Portraits 2003-2008. Photographies de Gisèle Vienne, Centre Atlantique de la Photographie, Le Quartz, Scène nationale de Brest, France
2008 : Black Noise. Exposition collective, CNEAI à Chatou, France.
2007 : Goddess. Installation et photographies de Gisèle Vienne, Voice Gallery Kyoto, STAY WITH ART, 2007 au sein de l'exposition au T-Point Hotel, Osaka, Japon
2007 : Grenoble-Saalfelden. Exposition du travail photographique de Gisèle Vienne et Antoine Masure, Galerie du Quartz, scène nationale de Brest, France
2006 : Un auteur va disparaître. Installation de Gisèle Vienne et conférence de Marcela Iacub (Juriste et chercheur au CNRS), "l’École de Stéphanie" dans le cadre de l'exposition " La force de l'art", Grand Palais, Paris, France
2006 : La poupée, L'inquiétante étrangeté. Travail photographique d’Antoine Masure et Gisèle Vienne à partir des poupées de Gisèle Vienne, Galerie 1sur1 en vitrine, Bruxelles, Belgique

Réalisatrice

Brando, court-métrage (2014) / Musique : Brando, de 'Soused', collaboration Scott Walker + Sunn O)))
Jerk, long-métrage (2021, 60 minutes)

Interprète

Ganz Angst, film réalisé par Jean-Michel Wicker, Serge Comte, Christophe Terpent et Vidya Gastaldon (1996, Galerie Analix, Genève) / interprétation
Home, film réalisé par Patric Chiha (2006) / interprétation
Funky Town, vidéo clip de Jean-Luc Verna et ses Dum Dum Boys, réalisé par Brice Dellsperger (2007) / interprétation
Domaine, film réalisé par Patric Chiha (2010) / chorégraphie et interprétation
Boys Like Us, film réalisé par Patric Chiha (2014) / chorégraphie et interprétation

Collaboratrice

Sablé-sur-Sarthe, film réalisé par Paul Otchakovsky Laurens (2009) / réalisation et mise en scène d’un mannequin
Éditeurs, film réalisé par Paul Otchakovsky-Laurens (2017) / réalisation du mannequin

Livres

(fr + en) Gisèle Vienne, Dennis Cooper, Peter Rehberg, Jonathan Capdevielle, JERK / Through Their Tears, éditions DISVOIR (CDF+livre), 2 éditions en français et anglais
Gisèle Vienne, 40 portraits, 2003-2008, Éditions P.O.L, 2012
Collectif (coordonné par Elsa Dorlin), Feu ! abécédaire des féminismes présents, Paris, éd. Libertalia, 2021 (à paraître)^[15]

Direction de revues et fanzines

Corps/Objet – Sur le rapport du corps au corps artificiel. Gisèle Vienne / Étienne Bideau-Rey. Revue - 2 numéros 2001 et 2002 éditées par le Centre Chorégraphique National de Grenoble
LAST SPRING: The Maps (1^er numéro, parution 2011, 2^e numéro, 2012). Fanzine de Gisèle Vienne en collaboration avec Dennis Cooper dans le cadre de la Cooperative Fanzine, conçue par Dominique Gonzalez-Foerster, Philippe Parreno et Jean-Max Colard

Notes

[N 1]
Au cours d'un entretien dans Télérama en 2008, à la question « Pourquoi mettez-vous en scène des histoires de sexe et de meurtre en complicité avec l'écrivain américain Dennis Cooper ? » Gisèle Vienne répond « Je suis à la recherche d'une expérience extrême, physique et intellectuelle, que je compare aux sauts complètement fous des snowboarders de haut niveau. Il y a un risque réel, émotionnel, à aborder les sujets que je choisis. »^[12]

Références

[1]
« Musiques: les choix de Gisèle Vienne », sur France Culture (consulté le 31 août 2020)
[2]
Frédérique Roussel, « Gisèle Vienne, la femme et les pantins », sur liberation.fr, 8 octobre 2015 (consulté le 9 octobre 2016).
[3]
Rosita Boisseau, « Gisèle Vienne, ou quand la danse se fait magie noire », sur lemonde.fr, 28 mai 2013 (consulté le 9 octobre 2016).
[4]
« Gisèle Vienne - Biographie », sur pol-editeur.com (consulté le 9 décembre 2019).
[5]
« Fédérée par l’artiste Gisèle Vienne, une bande de ventriloques sème la panique à Genève », sur letemps.ch, 4 septembre 2015 (consulté le 9 octobre 2016).
[6]
Katia Berger, « Teint de porcelaine, voix de cristal, Gisèle Vienne débarque », sur tdg.ch, 28 mai 2015 (consulté le 10 octobre 2016).
[7]
Fabienne Darge, « Reprise : Gisèle Vienne à Nanterre », sur lemonde.fr, 12 juillet 2010 (consulté le 9 octobre 2016).
[8]
Fabienne Pascaud, « La forêt magique de Gisèle Vienne », sur telerama.fr, 10 juillet 2010 (consulté le 9 octobre 2016).
[9]
Mathieu Braunstein, « Gisèle Vienne, les fils et la patte », sur telerama.fr, 8 juillet 2010 (consulté le 10 octobre 2016).
[10]
ACR, France Culture, paru aux éditions DISVOIR - série : ZagZig / 2 éditions, cd+livre, français et anglais, 2011.
[11]
Cathy Blisson, « Gisèle Vienne, une artiste qui pèse ses maux », sur telerama.fr, 6 novembre 2007 (consulté le 10 octobre 2016).
[12]
Gisèle Vienne (propos recueillis par Rosita Boisseau), « Gisèle Vienne : des marionnettes et du sang », sur telerama.fr, 26 avril 2008.
[13]
Bruno Masi, « Gisèle Vienne, diptyque fantasmatique », sur liberation.fr, 23 juillet 2005 (consulté le 10 octobre 2016).
[14]
Rosita Boisseau, « Gisèle Vienne et ses poupées cruelles », sur lemonde.fr, 24 février 2012 (consulté en octobre 2016).
[15]
le-studio-americain.com, « Feu ! (Coordonné par Elsa Dorlin) // Les éditions Libertalia », sur www.editionslibertalia.com (consulté le 8 septembre 2021)

Notices d'autorité :
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Ressource relative aux beaux-arts :
- MutualArt
(fr + en) Site officiel de la compagnie Gisèle Vienne
Stephan Eicher, Mark Lanegan, Gisèle Vienne frapperont à La Bâtie sur letemps.ch le 16 juin 2015
Nos lèvres sont scellées - Gisèle Vienne interroge l’ambivalence des sentiments avec «The Ventriloquists Convention» sur ledevoir.com le 28 mai 2016

[13] [N 1]
Au cours d'un entretien dans Télérama en 2008, à la question « Pourquoi mettez-vous en scène des histoires de sexe et de meurtre en complicité avec l'écrivain américain Dennis Cooper ? » Gisèle Vienne répond « Je suis à la recherche d'une expérience extrême, physique et intellectuelle, que je compare aux sauts complètement fous des snowboarders de haut niveau. Il y a un risque réel, émotionnel, à aborder les sujets que je choisis. »^[12]

[1] [1]
« Musiques: les choix de Gisèle Vienne », sur France Culture (consulté le 31 août 2020)

[liberation.fr20151008-2] [2]
Frédérique Roussel, « Gisèle Vienne, la femme et les pantins », sur liberation.fr, 8 octobre 2015 (consulté le 9 octobre 2016).

[lemonde.fr20130528-3] [3]
Rosita Boisseau, « Gisèle Vienne, ou quand la danse se fait magie noire », sur lemonde.fr, 28 mai 2013 (consulté le 9 octobre 2016).

[4] [4]
« Gisèle Vienne - Biographie », sur pol-editeur.com (consulté le 9 décembre 2019).

[letemps.ch20150904-5] [5]
« Fédérée par l’artiste Gisèle Vienne, une bande de ventriloques sème la panique à Genève », sur letemps.ch, 4 septembre 2015 (consulté le 9 octobre 2016).

[tdg.ch20150528-6] [6]
Katia Berger, « Teint de porcelaine, voix de cristal, Gisèle Vienne débarque », sur tdg.ch, 28 mai 2015 (consulté le 10 octobre 2016).

[lemonde.fr20100712-7] [7]
Fabienne Darge, « Reprise : Gisèle Vienne à Nanterre », sur lemonde.fr, 12 juillet 2010 (consulté le 9 octobre 2016).

[telerama.fr20100710-8] [8]
Fabienne Pascaud, « La forêt magique de Gisèle Vienne », sur telerama.fr, 10 juillet 2010 (consulté le 9 octobre 2016).

[telerama.fr20100708-9] [9]
Mathieu Braunstein, « Gisèle Vienne, les fils et la patte », sur telerama.fr, 8 juillet 2010 (consulté le 10 octobre 2016).

[10] [10]
ACR, France Culture, paru aux éditions DISVOIR - série : ZagZig / 2 éditions, cd+livre, français et anglais, 2011.

[telerama.fr20071106-11] [11]
Cathy Blisson, « Gisèle Vienne, une artiste qui pèse ses maux », sur telerama.fr, 6 novembre 2007 (consulté le 10 octobre 2016).

[telerama.fr20080426-12] [12]
Gisèle Vienne (propos recueillis par Rosita Boisseau), « Gisèle Vienne : des marionnettes et du sang », sur telerama.fr, 26 avril 2008.

[liberation.fr20050723-14] [13]
Bruno Masi, « Gisèle Vienne, diptyque fantasmatique », sur liberation.fr, 23 juillet 2005 (consulté le 10 octobre 2016).

[lemonde.fr20120224-15] [14]
Rosita Boisseau, « Gisèle Vienne et ses poupées cruelles », sur lemonde.fr, 24 février 2012 (consulté en octobre 2016).

[16] [15]
le-studio-americain.com, « Feu ! (Coordonné par Elsa Dorlin) // Les éditions Libertalia », sur www.editionslibertalia.com (consulté le 8 septembre 2021)

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[Note 1]

[13]

[14]

[15]

[12]

Gisèle Vienne

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Notes

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