La famille Bianchini, peut-être originaire de Florence, était établie à Bologne.
Bianchini obtient un doctorat ès arts, puis se consacre au commerce. À Venise, où il est marchand, il rencontre Nicolas III d'Este, qui l'amène avec lui en 1427; il monte dans la confiance du marquis grâce à sa probité et sa compétence. Il sera par la suite au service, l'un après l'autre, de Lionel d'Este et de Borso d'Este, fils illégitimes de Nicolas et ses successeurs. C'est à Ferrare que Bianchini passe la plus grande partie de sa vie.
Il doit sa célébrité principalement à ses tables astronomiques, utilisant notamment le point décimal. Il est considéré en 2024 comme le précurseur de cette utilisation[1].
(la) Tabularum Ioannis Blanchini canones, 1495— Dédicace à Lionel d'Este; dédicace à Frédéric III.
(la) Luminarium atque planetarum motuum tabulae octoginta quinque, Basel, Johann Herwagen (1.), (lire en ligne) - avec Nikolaus Prugener(de)— Réédition. La seconde partie (17 propositions, 26 tables) est de Georg von Peuerbach[2].
José Chabás et Bernard R. Goldstein, «Ptolemy, Bianchini, and Copernicus: Tables for planetary latitudes», dans Archive for history of exact sciences, vol.58, no5, 2004, p.453–473(ISSN0003-9519)
«L'A. décrit brièvement l'histoire des tables astronomiques utilisées pour la latitude des planètes, particulièrement Vénus et Mercure. Il analyse ensuite en détail les tables de Bianchini (G.) puis discute la copie des tables de Bianchini par Copernic[3].»
Armin Gerl, «Trigonometrisch-astronomisches Rechnen kurz vor Copernicus: der Briefwechsel Regiomontanus–Bianchini», dans Berichte zur Wissenschaftsgeschichte, 1989