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commune française du département du Var De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ginasservis est une commune située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le sud-est de la France. Le village se trouve dans un environnement typiquement provençal, entouré de collines boisées, de champs de vignes et d'oliviers, ainsi que de vastes espaces naturels. La commune est située à proximité de la chaîne des montagnes des Alpes-de-Haute-Provence, offrant ainsi des paysages variés et un cadre naturel préservé.
Ginasservis | |||||
Commune de Ginasservis sur carte | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Brignoles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Provence Verdon | ||||
Maire Mandat |
Hervé Philibert 2020-2026 |
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Code postal | 83560 | ||||
Code commune | 83066 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ginasservois, Ginasservoises | ||||
Population municipale |
1 983 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 859 hab. (2024) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 40′ 19″ nord, 5° 50′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 312 m Max. 490 m |
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Superficie | 37,98 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | https://ginasservis.fr | ||||
modifier |
Ginasservis se situe à 7 km de Saint-Julien et 8 de Vinon-sur-Verdon[1], 17 de Saint-Paul-lez-Durance, 23 de Manosque et 55 d'Aix-en-Provence.
Stratégiquement, il se trouve en effet au croisement de quatre départements : Var, Bouches-du-Rhône, Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence.
Ginasservis est accessible par la route départementale D3 qui relie le village aux communes voisines. La commune est située à proximité de l'autoroute A51, qui relie Marseille à Sisteron, facilitant l'accès aux grandes villes de la région. Toutefois, en raison de sa localisation rurale, Ginasservis reste relativement isolé, offrant ainsi un cadre de vie paisible et préservé des grandes infrastructures[2].
Ligne | Tracé |
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810 | Manosque ↔ Vinon-sur-Verdon ↔ **Ginasservis** ↔ La Verdière |
814 | Saint-Maximin-la-Sainte-Baume ↔ Ollières ↔ Rians ↔ Saint-Martin-de-Pallières ↔ **Ginasservis** ↔ Saint-Julien |
hameaux
La commune est membre du parc naturel régional du Verdon.
Ginasservis fait partie d'un massif très forestier avec un taux de boisement de 63 %, principalement publics dont 77 hectares soumis au Régime forestier[4].
Le relief de Ginasservis est typiquement méditerranéen, avec une alternance de collines et de vallées. Le point culminant de la commune se situe à environ 600 mètres d'altitude, tandis que le village lui-même est à une altitude moyenne de 400 mètres. Les collines environnantes sont composées de roches calcaires, offrant des panoramas sur les paysages provençaux et les montagnes environnantes.
Il existe trois zones de sismicité dans le Var. La commune de Ginasservis est en zone sismique de faible risque Ib[5].
La commune de Ginasservis est traversée par plusieurs petits cours d'eau qui sont des affluents du Verdon, une rivière importante de la région. Ces rivières et ruisseaux sont souvent à sec en été, mais ils contribuent à la fertilité des terres agricoles environnantes. L'irrigation des cultures est facilitée par la présence de ces ressources en eau, bien que limitées.
Cours d'eau traversant la commune[6] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 742 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vinon Sur Verdon », sur la commune de Vinon-sur-Verdon à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,5 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Au , Ginasservis est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15] et hors attraction des villes[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,5 %), terres arables (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[19] dont la dernière procédure a été approuvée le 15 octobre 2020[20],[21].
Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) regroupe les 3 Communautés de Communes du CA plus la Communauté de Communes de Provence Verdon. Le SCoT Provence Verte Verdon 2020-2040 a été approuvé le 30 janvier 2020. Il est applicable depuis le 11 septembre 2020[22].
Commune membre de la Communauté de communes Provence Verdon et du Pays de la Provence Verte.
La toponymie de Ginasservis, comme celle de nombreux villages provençaux, trouve ses racines dans l'histoire et la géographie locale. Voici quelques éléments pour comprendre l'origine du nom "Ginasservis" et son évolution au fil du temps :
Au sommet de Montmajor se trouve un oppidum (site gaulois fortifié)[32].
Les Romains ont établi des domaines, en dessous du village, à Saint-Antoine et à la Foux, en d’autre lieux peut-être.
Vers 970, les moines de Saint-Victor de Marseille ont fondé un prieuré à la Foux. À cette époque le village de Ginasservis a déjà un site fortifié et un seigneur ; l’un d’eux est cité en 1031, un autre en 1113 sert d’otage pour son suzerain. En 1175, d’autres prieurés existent aussi à Saint-Damase et Saint-Antoine. L’histoire bien connue de Ginasservis commence en 1241 quand ce territoire revient à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; jusqu’en 1789 le commandeur d'Aix en est le seigneur temporel et spirituel[33]. Les Hospitaliers construisent ici un important château fort où réside souvent le commandeur et dont il reste aujourd’hui quelques ruines. Ce château est plusieurs fois délabré ; reconstruit une dernière fois au XVIIe siècle, il était devenu, comme ailleurs, une simple résidence seigneuriale entièrement démolie à la Révolution. Les hospitaliers bâtirent aussi une enceinte fortifiée à Saint-Antoine dans un domaine de plusieurs centaines d’hectares.
1765, construction de la fontaine (actuelle du Plan) où l’eau est amenée grâce à 700 mètres de canalisations. Après la Révolution, Ginasservis est plusieurs fois chef-lieu de canton. Au XIXe siècle, la commune entre dans l'ère industrielle : école pour les garçons et les filles, service postal, amélioration des chemins, agrandissement du village autour de sa place…
Cependant Ginasservis garde longtemps ses activités traditionnelles : passage de la transhumance deux fois dans l’année ; chaque année la pratique de la « rusco » du chêne vert qui fournit charbon de bois et écorce pour le tannage…
C'est à Ginasservis qu'est tourné, en 1999, le film Les Quatre Saisons d'Espigoule, réalisé par un « enfant du pays » : Christian Philibert. Le même réalisateur y avait déjà tourné le court métrage La Revanche de M. Seguin en 1995[34].Une partie du film Afrik'aïoli y est tourné ainsi que Un Travail d'Arabe par le même réalisateur .
En 2023, le cinéma ginasservois, connais un retour, par le réalisateur Antoine Rambaud, qui réalisa des courts métrages parodique, qui sont actuellement disponibles sur la plateforme Youtube[35].
Jean-Marc Ravera, est un acteur et comédien de Ginasservis il a joué pour des films comme Les Quatre Saisons d'Espigoule ou Avis de Mistral avec Jean Reno et Les vacances de Ducobu avec Elie Semoun[36].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1791 | Henry Menut | Négociant | |
1791 | 1792 | Antonin Richard | Négociant | |
1792 | 1793 | Pierre Ambroise Blanc | Chirurgien | |
1793 | 1795 | Henry Menut | Négociant | |
1795 | 1798 | Honoré Constantin | Propriétaire | |
1798 | 1799 | Barthélémy Hodoul | Propriétaire | |
1799 | 1800 | François Richaud | Propriétaire | |
1800 | 1808 | Jean-Baptiste Menut | Négociant | |
1808 | 1813 | Honoré Constantin | Propriétaire | |
1813 | 1821 | Jean Antoine Richaud | Propriétaire | |
1821 | 1826 | Jean Baptiste Marc Villemus | Officier de santé | |
1826 | 1830 | Joseph Victor Menut | Propriétaire | |
1830 | 1831 | Victor Thomas Menut | Propriétaire | |
1831 | 1848 | Joseph François Giraud | Officier de santé | |
1848 | 1848 | Philippe Menut | ||
1848 | 1852 | Alexandre Jean Baptiste Menut | Propriétaire | |
1852 | 1861 | Pierre Hubert Rebuffat | Propriétaire | |
1861 | 1865 | François Avril | Propriétaire | |
1865 | 1870 | Alexandre Menut | Négociant | |
1870 | 1874 | Alexandre Jean Baptiste Menut | Négociant | |
1874 | 1876 | Antoine Laurent Damase Richaud | Négociant | |
1876 | 1877 | Bache Auguste Finaud | Vétérinaire | |
1877 | 1877 | Antoine Laurent Damase Richaud | Propriétaire | |
1877 | 1890 | Bache Auguste Finaud | Vétérinaire | |
1890 | 1895 | Jean Baptiste Amédée Menut | Propriétaire | |
1895 | 1896 | Joseph Antoine Ravel | Boulanger |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1896 | 1914 | Marc Félicien Richaud | Docteur en médecine | |
1914 | 1919 | Achille Edmond Feraud | ||
1919 | 1939 | Marc Félicien Richaud | ||
1939 | 1945 | Constant Menut | ||
1945 | 1952 | Emile Philibert | ||
1952 | 1953 | Marcel Philibert | ||
1953 | 1971 | Eugène Mourou | ||
1971 | 2001 | Guy Lombard | PS | Conseiller général |
2001 | 2008 | André Porporat | ||
2008 | En Cours | Hervé Philibert[38] | SE | Responsable technique au Centre CEA de Cadarache. Président de la Communauté de communes Provence Verdon[39] |
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[40] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 700 €[41].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].
En 2021, la commune comptait 1 983 habitants[Note 2], en évolution de +16,03 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 983 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[46] :
Professionnels et établissements de santé[47] :
Patrimoine religieux :
Patrimoine civil :
Les armoiries de Ginasservis se blasonnent ainsi : « De gueules à la croix de Malte d'argent bordée d'or[61]. » La croix de Malte rappelle que l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem posséda cette seigneurie pendant plus de cinq siècles[62]. |
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