Getaria
commune espagnole De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Getaria[1] en basque (prononcer « Guétaria ») ou Guetaria en espagnol est une commune du Guipuscoa dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne.
Nom officiel |
(eu) Getaria |
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Noms locaux |
(es) Guetaria, (eu) Getaria |
Surnom |
Lapajaleak |
Pays | |
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Communauté autonome | |
Province | |
Comarques | |
Partie de | |
Chef-lieu |
Getaria (d) |
Baigné par | |
Superficie |
10,6 km2 |
Altitude |
18 m |
Coordonnées |
Population |
2 868 hab. () |
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Densité |
270,6 hab./km2 () |
Gentilé |
Getariar |
Statut | |
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Chef de l'exécutif |
Haritz Alberdi Arrillaga |
Fondation |
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Langue officielle | |
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Drapeau |
Bandera de Guetaria (d) |
Code postal |
20808 |
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INE |
20039 |
Immatriculation |
SS |
Site web |
Le nom de la localité a été écrit traditionnellement comme « Guetaria ». Toutefois, depuis 1980 le toponyme officiel est Getaria, qui est l'adaptation du nom à l'orthographe moderne basque. Guetaria en espagnol et Getaria en basque sont prononcés de la même manière.
Outre Getaria du Guipuscoa, il existe une autre ville de nom identique en basque et distante de seulement 61 km. Il s'agit de Guéthary, localité située aussi sur la côte basque du côté français. Le - a final a valeur d'article en basque ce pourquoi il apparaît parfois et disparaît dans les noms de localités basques (Par exemple à Saint-Sébastien, dont le nom basque est Donostia on l'appelle généralement aussi Donosti). Par conséquent Guéthary et Getaria seraient des noms équivalents, orthographiés à la française ou à l'espagnole. En basque les deux villes s'appellent « Getaria ».
Les deux villes ont en commun une situation géographique semblable, sont des localités côtières et de tradition marine. Historiquement, on a cherché à ces noms une étymologie en rapport avec l'activité marine. Une des explications des plus répandues est qu'ils dérivent du mot gascon vigie qui signifie « la montre ». Il faut tenir compte que pendant le Moyen Âge, plusieurs villes de la côte basque ont été colonisées par des Gascons et parmi elles on peut trouver les deux Getarias. On pensait que Getari pouvait être une composition de vigie - ari un suffixe qui est utilisé en basque et aurait la signification de gardien. Pour d'autres ce serait vigie - erri, c'est-à-dire la ville des vigies. Tout cela les relierait avec la tradition baleinière des deux Getarias et dans l'utilisation de tours de guet pour l'avertissement des passages de baleines. D'autres linguistes ont essayé d'expliquer le nom comme provenant de ke - ari, pierre à feu en le justifiant par l'utilisation des feux de signalisation. Il n'a pas manqué d'explications plus ou moins fiables d'un autre type.
Toutefois, face aux hypothèses traditionnelles, durant les dernières années les découvertes archéologiques ont permis d'apporter la lumière à l'affaire. On a récemment trouvé dans la localité de Getaria des preuves de l'existence d'une installation de conserves de poisson de l'époque romaine, un type d'établissement qui recevait le nom de Cetaria. Il est constaté qu'à Guéthary en France a aussi été fondé un établissement de ce type au Ier siècle ce pourquoi il paraît actuellement probable que le nom des deux villes vient de ce mot latin, puisque dans le lieu où des siècles plus tard on a fondé ces villes il y a eu précédemment une fabrication romaine.
La municipalité de Getaria occupe une portion de la côte centrale du Guipuscoa, au bord de la mer Cantabrique. Cette portion est formée par une corniche escarpée dans laquelle une série d'anses et de pointes se sont formées en raison de l'érosion.
Le centre urbain de Getaria est situé près du mont San Antón, qui jusqu'au XVIe siècle a été une île. C'est dans la partie basse située au niveau de la mer, que se trouve le port. La silhouette du mont San Antón, qui cache de son ombre Getaria, évoque la silhouette d'une souris et est davantage connu avec le surnom de El Ratón de Getaria (la « Souris de Getaria »). Vers l'intérieur on trouve le mont Garate (278 m), qui s'étend parallèlement à la côte basque et sur lequel se trouvent ce qui est appelé « les fermes de Getaria ». Tout le terrain situé entre le Garate et la mer est parsemé de vignobles (txakoli) étant donné le microclimat qui existe dans la région.
Getaria est limitrophe au nord de la mer Cantabrique, au sud-ouest avec Zumaia, à l'est avec Zarautz (dont le centre est à 5 km) et au sud avec Aia, Aizarnazabal et avec des petites enclaves de Zarautz.
Les plus anciennes traces historiques remontent à l'époque romaine, comme le reflète la découverte d'un « as » de l'époque pré-impériale antérieure à l'an 2 av. J.-C. Quand le Guipuscoa s'est uni au royaume de Castille au XIIIe siècle, Getaria a été encerclée par une muraille en 1209 demandée par Alphonse VIII, roi de Castille et de Tolède, en suivant l'ordre du for de Saint-Sébastien.
Le long de son histoire, Getaria reçoit divers privilèges, dont en 1270, la faculté de couper tout le bois nécessaire à ses usages, puis en 1290, l'exonération du paiement des taxes de péages, et autres impôts, dans les royaumes de Castille et de León.
La ville est connue depuis le Moyen Âge pour ses activités maritimes, constituant sa principale source de revenus. Le mont San Antón, le port et le village ont d'abord été une île très proche du littoral. Au XVe siècle, on a entamé la construction du lien fixe entre l'île et la côte. Considéré ancien port baleinier depuis, en 1878 a eu lieu dans des eaux proches la dernière capture d'une baleine entre des pêcheurs de Zarautz et de Getaria, ces derniers étant ceux qui sont parvenus à la porter au port. Actuellement[Quand ?] est un important port côtier du littoral basque.
En principe les logements ont été de bois. Pendant l'époque médiévale on construisit quelques maisons en pierre, palais urbain ou maison-tour. Étant donné la longue histoire de cette population, il est logique de trouver des bâtiments représentatifs de différentes époques. Il s'agit probablement de l'un des noyaux d'origine médiévale qui reflète mieux le passage du temps. La qualité des bâtiments, l'harmonie urbaine, et d'autres facteurs, font de Getaria un lieu privilégié de la géographie du Guipuscoa.
À Getaria, on a institué la Fraternité du Guipuscoa, naissance de l'actuel Territoire Historique. La réunion a eu lieu à l'église de San Salvador, où les représentants des peuples du Guipuscoa se sont réunis, le 6 juillet 1397, sous la présidence du Corrégidor Dr Gonzalez Maure. Dans celle-ci a été actée la constitution la Fraternité du Guipuscoa et on a rédigé les premiers décrets du territoire qui ont ensuite été progressivement étendus. Les Fors, en vigueur jusqu'au XIXe siècle, ont été pendant des siècles le Corpus légal de référence pour l'organisation du territoire.
Le 5 janvier 1597, un incendie réduit en cendres les deux tiers des bâtiments, quelque 150 maisons.
En 1638, dans le bras de mer de Getaria, une importante bataille navale a lieu entre les flottes française et espagnole, à l'issue de laquelle les Espagnols sont défaits et la ville détruite.
Pendant la guerre de l'Indépendance, en 1811, elle est prise par les troupes françaises, qui l'abandonnent en 1813.
Durant la Guerre Carliste de 1835, la ville est de nouveau pratiquement ruinée. Après avoir été encerclée par les carlistes, ceux-ci en prennent finalement possession en 1836 et l'incendie en plusieurs points, ce qui entraîne la destruction de seize maisons. L'église paroissiale souffre également des effets de l'attaque, et nécessite d'importantes réparations.
Le port de Getaria dispose aujourd'hui d'une infrastructure appropriée pour la pêche et le tourisme, avec la présence de restaurants gastronomiques.
La ville est administrée par un conseil municipal de onze membres élus tous les quatre ans. Les dernières élections ont eu lieu le .
La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
Getaria est une localité qui se trouve au bord de la mer. Au XIIe siècle avant la construction de ses paroisses, Getaria avait son port de pêche dans l'île de San Antón. Au Moyen Âge, les habitants de la ville se sont consacrés à la chasse à la baleine. Cette activité est à l'origine des armoiries de la ville ornée d'une baleine avec un harpon sur le dos.
Getaria est souligné par l'ensemble formé par son centre ancien placé entre le tombolo qui unit le mont San Antón à la terre (où on trouve le port) et la corniche qui domine le tronçon de côte de Getaria, en devant franchir d'importantes dénivelées. Son plan est rectangulaire avec des rues longitudinales parallèles qui se croisent à angle droit avec de plus petites rues. Le dénivelé peut être franchi par des escaliers et de fortes rampes. À l'origine l'ensemble était ceinturé de murailles, dont il ne subsiste presque aucune trace. Un passage sous l'église du Saint-Sauveur, remarquable et très connu, unit la rue principale (Kale Nagusia) aux escaliers qui descendent au port. Ce passage reçoit le nom de Katrapona et est un vestige des anciennes défenses.
Les monuments remarquables sont l'église du Saint-Sauveur et plusieurs maisons-tours de pierre, ainsi que les maisons de pêcheurs aux couleurs vives avec des balcons en bois, situées dans l'étroite rue Elkano.
Le musée Cristóbal Balenciaga, ouvert le , est construit sous la forme d'une extension de la maison familiale Balenciaga[3].
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