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peintre tchèque De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Kars, pseudonyme de Georg Karpeles, ou Jiri Karpeles, dit aussi Georges Karpeles, né le [1],[2], selon d'autres sources 1882[3] à Kralupy (Autriche-Hongrie, aujourd'hui en République tchèque), et mort le [4] à Genève (Suisse), est un peintre tchécoslovaque, principalement actif en France.
Georges Kars est né à Kralupy dans la région de Prague, où ses parents, juifs d’origine allemande et négociants en grains, s’étaient établis. Il dessine alors sur ses cahiers de classe, fréquente à la sortie de l'école une galerie de tableaux tenue par un certain Lheman, et ne manque jamais un Salon praguois. Georges Kars suit des cours de peinture chez un jeune peintre avant de partir pour Munich en 1899, où il étudie avec Franz von Stuck et se lie avec Jules Pascin, Rudolf Levy et Paul Klee[5].
Entre 1905 et 1907, il passe par Prague puis s’installe à Madrid, où il rencontre Juan Gris, qui l'influence dans le cubisme, puis il s’imprègne de la peinture de Diego Vélasquez et Francisco de Goya.
En 1908, après un séjour à Prague, Kars arrive à Paris, s'installe dans le quartier de Montmartre, fait la connaissance de Suzanne Valadon[6], Maurice Utrillo, André Utter, et retrouve son ami Pascin. Il se lie avec Marc Chagall, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, le critique d'art Maurice Raynal et le peintre-graveur grec Demetrius Galanis. Pendant la Première Guerre mondiale, il réside en Belgique avec Pascin.
En 1923, il passe l’été à Ségalas, dans les Hautes-Pyrénées, avec la famille de Suzanne Valadon, dont André Utter.
En 1933 — année où il peint le Portrait de Berthe Weill qui lui a alors consacré plusieurs expositions[7] —, Kars achète une maison à Tossa de Mar près de Barcelone, où il passe trois ans (c'est l'époque où Jacques Guenne le compare à Camille Corot[8]). De retour à Paris, il s'installe au 89, rue Caulaincourt, dans le 18e arrondissement.
En 1939, il se réfugie à Lyon où il loge dans un immeuble subventionné par la Croix-Rouge[9] et Katia Granoff expose une série de ses dessins.
En , informé de l'imminence de l'occupation de la zone libre, passant la frontière en même temps que Chana Orloff grâce à l'aide du commissaire de police Louis Duclos[10], il se réfugie en Suisse près de Zurich, chez sa sœur[9]. « Cette âme sensible, évoque Katia Granoff, ne consentit pas, la Libération venue, à passer l'éponge de l'oubli sur tout ce qui s'était passé. Réfugié en Suisse, à bout de nerfs, il ne voulut pas accepter la vie tranquille qui s'offrait à nouveau »[11] : le , Georges Kars se jette du cinquième étage de son hôtel à Genève, la veille de son retour en France.
À la mort de son épouse Nora, son atelier est vendu aux enchères le , à Paris, au palais Galliera. Pierre Lévy et Oscar Ghez achètent un ensemble important d'œuvres de Kars. Katia Granoff défend son œuvre et présente sa première rétrospective.
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