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journaliste français (1906-1999) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Paul Marie Cerbelaud-Salagnac (né le à Paris 9e et décédé le à Ploudalmézeau[1]) est un journaliste, ethnologue et auteur français, membre de l'Académie des sciences d'outre-mer.
En publiant ses premiers livres, Georges Cerbelaud reprend le pseudonyme de son père, Cerbelaud-Salagnac. En 1979, il change son nom à l'état-civil pour celui de qui l'a fait connaître comme écrivain et journaliste.
Grâce à la recommandation de son père, il travaille quelque temps à Air Liquide. Mais l'industrie l'ennuie. Il se passionne plus pour la politique, les idées et le militantisme monarchiste. Autodidacte, il devient, comme son père (Georges Cerbelaud), journaliste et rédige ses premiers articles pour Paris-Soir en 1925[2]. Il collaborera par la suite au Figaro et à la France catholique. Entre 1934-1939, il occupe le poste de rédacteur au Journal, de secrétaire de rédaction de Ici France (1945-1947) et de rédacteur en chef du Rassemblement du Nord (1948-1952), avant de diriger le Nouvel argus de Soissons. Il effectue son service militaire dans la Marine et est affecté sur le Duguay-Trouin à la division navale de l'Afrique occidentale en 1926 ainsi qu'au Levant en 1927.
Il se marie le à Brest avec Suzanne Marie Saleun ( - ). Il a une fille de ce premier mariage (Michèle Cerbelaud), mais son épouse décède deux ans plus tard. Georges Cerbelaud vit alors une profonde crise morale. Il trouve un certain réconfort auprès de ses amis du milieu des monarchistes chrétiens, parmi lesquels Édouard de Macedo et Jacques Michel. Le Père Forestier, dominicain, redonne à Georges Cerbelaud l'espérance et il l'aide à enraciner sa foi. Georges devient tertiaire dominicain[3].
Élève à l'École pratique des hautes études, il rédige une thèse sur la Cité des Lémoviques et obtient le diplôme de l'École des langues orientales en langue finnoise et civilisation finno-ougrienne.
De 1937 à 1951, il écrit quatre romans du Signe de Piste dont Sous le Signe de la tortue paru en 1937 qui marque le début de cette collection[4]. Chargé des fonctions de secrétaire international de l'Association des Scouts de France et de rédacteur en chef adjoint de la revue Scout (1934-1939), il dirige la librairie, la galerie d'art et les cercles des Amitiés françaises (1955-1961) et fonde à ce titre l'Amitié franco-hongroise, le Comité France-Irlande et l'Amitié franco-portugaise tout en occupant le poste de directeur de la Maison du livre canadien.
En 1939, Georges Cerbelaud-Salagnac s'engage. Versé dans la réserve du train des équipages, il suit les cours de l'École des sous-officiers de réserve du Train avant de servir dans la régulatrice routière franco-britannique. Il est fait prisonnier pendant la bataille de France. Il s'évade et rallie Vichy et entre au ministère de la jeunesse comme responsable de la formation, chargé des Chantiers de jeunesse. Il y retrouve le Père Forestier, aumônier général des Chantiers de jeunesse, ainsi que le général de la Porte du Theil, lui aussi tertiaire dominicain et ancien commissaire de la province Ile-de-France des Scouts de France avant la guerre[4].
Le 21 octobre 1946, Georges Cerbelaud-Salagnac se remarie à Ploudalmézeau avec Bernadette Anne Marie Lécureux[5] - chartiste, auteur de l’ouvrage Le latin, langue de l’Église (Pierre Téqui, éditeur) - (1913-2011) avec qui il écrira plusieurs livres sur la Bretagne et sur l'Irlande. De ce deuxième mariage naîtront deux garçons dont Dominique, religieux dominicain, et trois filles.
Le 19 décembre 1964, il fonde l’association Una Voce, pour la défense du latin et du grégorien dans l'Église[4],[6].
De 1970 à 1990, il est directeur littéraire des éditions Téqui.
Il est plusieurs fois lauréat de l'Académie française et de la Société des gens de lettres dont le prix Kornmann en 1959 pour l'ensemble de ses Monographies canadiennes. Il reçoit le grand prix littéraire des gens de France. Il est par ailleurs nommé membre de la Société française d'histoire d'outre-mer, de l'Association des écrivains de langue française ainsi que de l'Alliance française. Georges Cerbelaud Salagnac est élu membre titulaire de la 5e section de l'Académie des sciences d'outre-mer le 15 décembre 1979[7].
Il meurt le 2 février 1999[8].
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