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géographe, homme politique et écrivain haïtien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Georges Anglade est un géographe, homme politique et écrivain haïtien, né le à Port-au-Prince et mort dans la même ville le .
Georges Anglade | |
Georges Anglade en 1993. | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre des Travaux publics, Transports et Communications d'Haïti | |
– (9 mois et 21 jours) |
|
Président | Jean-Bertrand Aristide |
Gouvernement | Smarck Michel |
Prédécesseur | Marc-Henri Rousseau François |
Successeur | Jacques Dorcéan |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-au-Prince (Haïti) |
Date de décès | (à 65 ans) |
Lieu de décès | Port-au-Prince (Haïti) |
Nationalité | Haïtienne |
Conjoint | Mireille Neptune |
Enfants | Dominique Anglade, Pascale Anglade |
Profession | Géographe, enseignant |
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Opposant farouche au régime de la famille Duvalier, il est exilé à deux reprises pour ses convictions politiques, en 1974 et 1991. Il passe une grande partie de sa vie adulte en exil au Québec, où il participe la fondation du département de géographie de l'Université du Québec à Montréal. À compter des années 1990, il publie plusieurs ouvrages de lodyans, des contes haïtiens. Après sa retraite de l'enseignement, il partage son temps entre l'écriture et la politique, agissant à l'occasion à titre de conseiller du président haïtien René Préval. Il est mort lors du tremblement de terre qui a frappé Haïti en [1].
En 1962, il commence ses études à l'École normale[2] de Port-au-Prince, puis obtient en 1965 une licence en droit[2] et un diplôme de Sciences sociales, à la Faculté de droit de Port-au-Prince. Il quitte alors Haïti pour la France, en raison de son opposition à la dictature des Duvalier, père et fils. Entre 1965 et 1969, il prépare ainsi un doctorat de troisième cycle au Centre de géographie appliquée de Strasbourg[2], et y obtient également une licence ès lettres[2]. En 1968 et 1969, il est en outre professeur à l'Institut de démographie de Strasbourg.
En , il s'installe à Montréal, au Québec, et participe à la fondation de l'Université du Québec à Montréal (UQAM)[2], où il occupe un poste de professeur de géographie sociale, jusqu'à sa retraite de l'enseignement en 2002[2].
Il continue à s'opposer aux autorités haïtiennes et est emprisonné en 1974[2], exilé deux fois en 1974 et 1991[2] et plusieurs fois menacé de mort. Dans les années 1980, il fonde, à Montréal, le Mouvement haïtien de solidarité (MAS)[2], puis rédige en 1990 un manifeste, La Chance qui passe, appel à la démocratie en Haïti[2]. Dans les années 1990, il est conseiller et ministre des travaux publics dans les gouvernements de Jean Bertrand Aristide et René Préval[2]. En 1994, il préside la Conférence Politique Internationale de Miami, qui initie le retour à la démocratie en Haïti.
En 1996, il est nommé associé à la recherche à l'Université de Berkeley, en Californie, puis il retourne à Montréal.
Après sa carrière gouvernementale, il a accentué son activité littéraire, axée sur les lodyans, qu'il a théorisé tout en écrivant des récits de ce genre[2].
En 2010, il meurt, ainsi que sa femme Mireille Neptune, lors du tremblement de terre d'Haïti de 2010 alors qu'il était sur place pour participer au 2e festival Étonnants Voyageurs[3].
Ils sont les parents de l’ancienne cheffe du Parti libéral du Québec Dominique Anglade.
(liste non exhaustive) Voir les ouvrages de l'auteur diffusées dans Les Classiques des sciences sociales. Lien: http://classiques.uqac.ca/contemporains/anglade_georges/anglade_georges.html.
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