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La famille Gaudin de Villaine, anciennement Gaudin, est une famille subsistante de la noblesse française originaire du village de La Godefroy près d'Avranches en Normandie, anoblie par lettres patentes en 1587[1]. Elle a donné la branche Gaudin de Villaine (subsistante), adhérente à l'ANF en 2015[2], et la branche Gaudin de Saint-Brice (éteinte en 1894).
Gaudin de Villaine | |
Armes | |
Blasonnement | D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois aigles d'argent, au chef de gueules, fretté d'argent |
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Branches | Gaudin de Villaine Gaudin de Saint-Brice (éteinte) |
Pays ou province d’origine | Normandie (Avranchin) |
Fiefs tenus | Villaine, Le Plessis, la Godefroy, Le Mesnil-Bœufs, Saint-Brice |
Demeures | Château du Bois-Ferrand Château de Saint-Jean |
Charges | Sénateur de la Manche Député de la Manche Conseiller général Maires |
Fonctions militaires | Général de division Général de brigade Contre-amiral Lieutenant-colonel |
Preuves de noblesse | |
Autres | ANF-2015 |
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La famille Gaudin a eu pour auteurs Robert Gaudin, sieur du Plessis, François Gaudin et son neveu Barnabé Gaudin, demeurant en la paroisse de La Godefroy près d'Avranches, qui, en récompense de leurs services, furent simultanément anoblis par lettres patentes données à Paris en janvier 1587[1].
Robert Gaudin (1598-1669), seigneur et patron de la Godefroy, fils de François Gaudin (anobli en 1587) et de Jacquette Jonchée, épousa en 1623 Julienne Le Maignan de La Maignannerie et fut maintenu noble en 1666[1].
Son petit-fils, René Gaudin (1670-1738), seigneur du Plessis (fils de Jean Gaudin seigneur du Plessis et de Anne Davy), épousa en 1705 Marguerite-Julienne de Tesson, qui apporta à la famille Gaudin les seigneuries du Mesnilbeuf, de Villaine et de Saint-Brice. Deux de leurs fils furent les auteurs de deux branches, celle des Gaudin de Villaine et celle des Gaudin de Saint-Brice[1].
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit sur cette autre famille Gaudin[1] : « La famille Gaudin de La Paumery était une branche séparée de la famille Gaudin à une époque très reculée et, en tout cas, antérieure aux lettres de noblesse de 1587 dont elle n'avait pu bénéficier. Sa filiation remonte à Hervé Gaudin dont le fils, Pierre Gaudin, écuyer, aurait épousé Marguerite Trisson par contrat du . L'arrière-petit-fils de celui-ci, écuyer Aubin Gaudin, sieur de la Paumerye, bourgeois d'Avranches, demeurant à Saint-Gervais, épousa Marguerite Durand par contrat du et en eut plusieurs fils. L'un de ces fils, écuyer Nicolas Gaudin, marié à Anne Quétil par contrat passé à Avranches le , fut le bisaïeul de Jean-François Gaudin de la Paumerye, né à Avranches le . Un autre, Robert Gaudin, marié le à Jeanne Charron, est peut-être le même personnage qu'un Robert Gaudin, sieur de la Paumerye, qui fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696. II fut le grand-père de François Gaudin qui se fixa à la Martinique et qui y épousa Hélène Mignot et le bisaïeul de François Gaudin, né en 1680 à Sainte-Marie de la Martinique, qui épousa à Case-Pilote en 1703 Marie-Rose Lemaire et qui en eut six fils, tous nés à la Martinique. Ceux-ci doivent vraisemblablement être identifiés avec MM. Gaudin frères, originaires de Normandie, qui, le , firent enregistrer leurs titres de noblesse au Conseil supérieur de l'île. »
La famille Gaudin a enregistré en 1696 à l'Armorial général de France les armes suivantes : D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois aigles d'argent, au chef de gueules, fretté d'argent[1].
Les principales alliances de la famille Gaudin sont[1] : Le Maignan de la Maignannerie (1623), Davy, Tesson (vers 1700), Le Courtois du Manoir, Dalmas de Lapérouse, Payen de Chavoy, Brébisson, de Vaufleury de Saint Cyr, von Nicolay (1844), de Vedel (1877), Le Boucher-Dusigny (1878), Grandin de Mansigny (1907), Carbonnel de Canisy (1915), Chambon, Zinoviev, de Tricornot (1958), de Montesquiou-Fezensac, Durand de Gevigney (1981), Regnault de Premesnil (1982), Artur de La Villarmois, La Huppe de Larturière, Potard, Benoist de Gentissart.
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