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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gaston, Édouard Riou, est un écrivain et homme politique français né le à Vernoux-en-Vivarais (Ardèche) et décédé le à Lablachère, dans le même département.
Gaston Riou | |
Gaston Riou en 1915. Cliché Jos Jullien | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (5 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 3 mai 1936 |
Circonscription | Ardèche |
Législature | XVIe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Prédécesseur | Léonce Salles |
Successeur | Circonscription supprimée |
Biographie | |
Nom de naissance | Gaston, Édouard Riou |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vernoux-en-Vivarais |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Lablachère |
Conjoint | Andrée Tirard |
Profession | homme de lettres |
Religion | protestant |
Résidence | Ardèche |
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Ardéchois de naissance, il va rester toujours fidèle à son pays d'origine.
De religion protestante, il collabore dès 1904 à la revue Foi et Vie[1]. En 1913, il publie Aux écoutes de la France qui vient, et il contribue à l'ouvrage collectif Le Matérialisme actuel, où l'on trouve les signatures d'Henri Bergson, de Charles Gide et d'Henri Poincaré[2].
Mobilisé en 1914 dans la même unité que celle du docteur Jos Jullien, il est fait prisonnier au début du conflit et retenu onze mois en captivité en Allemagne[3]. Il décrit cet épisode de sa vie dans Journal d’un simple soldat : guerre-captivité, 1914-1915, qui paraît en 1916 avec une préface d'Édouard Herriot, et qui va être traduit l'année suivante en espagnol par Miguel de Unamuno[2]. En cette même année 1917, il publie La Fayette, nous voilà ! qui paraît avec une préface du général Pershing, à qui l'on attribue à tort la célèbre phrase[4]. En 1923 et 1925, il publie deux romans, Ellen et Jean et Ellen et Jean en Thébaïde, qui forment l'ensemble La Vie de Jean Vaucanson.
Gaston Riou est pacifiste et européen convaincu. En 1926, il constitue avec Charles Gide et Yves Le Trocquer le comité français d'Union douanière européenne (UDE)[5]. Il publie en 1928 Europe, ma patrie, préfacé par Raymond Poincaré[6]. Selon sa formule, l'Europe doit « s'unir ou mourir » — tel est le titre qu'il donne en 1929 à son ouvrage sur la nécessaire union de l'Europe. En 1930, il fonde la Ligue internationale pour les États-Unis d'Europe. Il en devient président en 1935[2].
Proche d'Aristide Briand , d'Édouard Herriot et de Raymond Poincaré qui préfacèrent ses écrits.
Il est député de l'Ardèche, dans la première circonscription de Privas, du au (Parti républicain, radical et radical-socialiste)[7]. Il dépose deux projets de loi visant à protéger l'industrie de la chaussure, dont la crise préoccupe les Ardéchois. Siégeant à la commission des Affaires étrangères, il intervient le plus souvent en séance à propos de la situation internationale[2].
Avec 568 autres parlementaires, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940, à Vichy[3]. Comme d'autres européistes, il s'attache à promouvoir l'Europe allemande pendant la Seconde Guerre mondiale[8].
Le à Paris (8e arrondissement), il épouse Andrée Jenny Tirard (1881-1947). De cette union naissent deux filles.
En 1933, il fait partie de l'académie du Vivarais, fondée par Jean Régné.
Son effigie en bronze par Paul Landowski se trouve au palais des beaux-arts de Lille. Un autre buste est réalisé par Marcel Gimond[9].
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