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écrivain italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Gabriele Adinolfi, né à Rome le , est un théoricien politique italien et un ancien activiste de la mouvance néofasciste durant les années de plomb. Il collabore à plusieurs publications italiennes et étrangères.
Étudiant en lettres, section histoire romaine, Gabriele Adinolfi a commencé ses activités politiques durant les mouvements étudiants de la fin des années 1960. En 1968, il rejoint le Mouvement social italien (MSI)[1], dans sa section « Filippo Anfuso » de Rome.
En 1970, il commence à fréquenter divers groupes activistes d'extrême droite, notamment Fronte Studentesco, Avanguardia Nazionale, Lotta di Popolo, et enfin Alternativa Studentesca. En 1976, il est, avec Giuseppe Dimitri et Roberto Fiore, l'un des fondateurs du mouvement Lotta Studentesca, rebaptisée un an après Terza Posizione (TP). D'obédience nationaliste-révolutionnaire, païenne et inspirée par Julius Evola, TP devient la plus importante organisation néofasciste extraparlementaire. Le mouvement s'inscrira d'ailleurs en faux contre la tentation atlantiste de certains néofascistes.
À la suite de l'attentat de la gare de Bologne, en 1980, Terza Posizione est rapidement accusée, puis les accusations tombent à l'eau[réf. nécessaire]. La plupart de ses militants restent en prison pendant quatre ans et demi avant d'être acquittés. D'autres rejoignent les Nuclei Armati Rivoluzionari, tandis que Gabriele Adinolfi et d'autres dirigeants de TP font l'objet d'un mandat d'arrêt international. Ne pouvant soutenir sa thèse de doctorat, il s'exile à l'étranger, notamment à Paris[1], en fondant le « Centro Studi Orientamenti e Ricerca » (centre d'études pour l'orientation et la recherche), publiant la revue Orientamenti & Ricerca et diffusant divers bulletins théoriques.
Il y noue des contacts avec le Groupe union défense dans les années 1990, notamment avec Frédéric Chatillon et Axel Loustau[2].
Adinolfi revient en Italie en 2000, grâce à la prescription de ses condamnations, qui étaient toutes de nature idéologique. Il se fait dès lors connaître comme un important théoricien du néo-fascisme, en défendant des idées antimondialistes et « grécistes ». S'opposant à une certaine frange « réactionnaire » de sa propre mouvance politique, il propose ainsi Che Guevara comme référence révolutionnaire, sans renier pour autant la pensée évolienne.
Il a dirigé la rédaction du journal Orion pendant deux ans et demi et lancé divers projets journalistiques, militants et métapolitiques, le site internet d'information NoReporter[3], la restauration de la garde d'honneur devant la crypte de Benito Mussolini, la création du « Centro Studi Polaris[4] », un think tank dont il est l'animateur, mais il a aussi parrainé les occupations illégales de biens immobiliers (occupazioni a scopo abitativo, OSA), dont la plus connue en Italie est la « Casapound »[1] (dont le nom fait référence à l'écrivain Ezra Pound).
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