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architecte japonais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Fumihiko Maki (槇 文彦, Maki Fumihiko ), né le à Tōkyō et mort le [1], est un architecte contemporain japonais, lauréat du Prix Pritzker en 1993.
Fumihiko Maki | |
Fumihiko Maki en mars 2010. | |
Présentation | |
---|---|
Naissance | Tōkyō (Japon) |
Décès | (à 95 ans) |
Nationalité | Japon |
Activités | Architecte, enseignant |
Formation | Université de Tokyo Université Harvard |
Œuvre | |
Agence | Maki and Associates |
Réalisations | Makuhari Messe Tokyo Metropolitan Gymnasium |
Distinctions | Prix Wolf 1988 Prix Pritzker 1993 Praemium Imperiale 1999 |
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Fumihiko Maki étudie l'architecture à l'université de Tokyo dont il est diplômé en 1952. Parmi ses professeurs, figure Kenzō Tange.
Il poursuit sa formation aux États-Unis, passant son master en architecture à la Cranbrook Academy of Art en 1953 et à l'université Harvard en 1954.
Outre ses maîtres japonais et américains, il est fortement influencé par l'architecture européenne, en particulier Le Corbusier et le Bauhaus de Walter Gropius.
En 1956, il exerce comme professeur adjoint à l'université Washington de Saint-Louis, où il est demandé de concevoir le Steinberg Hall[2]. Ça sera son premier bâtiment réalisé aux États-Unis.
En 1959, il forme le Mouvement métaboliste avec Kisho Kurokawa, Kiyonori Kikutake et d'autres jeunes architectes et urbanistes japonais à Tokyo. Son essai de 1964, Investigations in Collective Form, évoque les fondements théoriques du mouvement, notamment la croissance et la flexibilté des mégastructures[2].
Il reste ensuite jusqu'en 1965 aux États-Unis où il travaille pour Skidmore, Owings and Merrill, ainsi que pour Sert Jackson and Associates.
En 1965, il retourne à Tōkyō et fonde sa propre agence, Maki and Associates. C'est une petite structure qui préfère s'associer avec des groupes plus importants en fonction de la taille des projets. Parallèlement, il enseigne de 1979 à 1989 à l'université de Tokyo et publie plusieurs ouvrages.
En 1993, Fumihiko Maki est le deuxième Japonais à recevoir le prix Pritzker d'architecture (souvent comparé au Prix Nobel pour cette discipline). Son maître Kenzō Tange l'avait reçu en 1987.
En , Fumihiko Maki, associé à Jean Nouvel (France), et Norman Foster (Grande-Bretagne) sont choisis pour édifier trois des cinq tours du projet de reconstruction du site « Ground Zero » de reconstruction du World Trade Center, à New York, le projet d'ensemble étant confié à l'Américain Daniel Libeskind.
En 2004, il remporte le concours pour l'extension du palais de l’ONU à New York. Associé à l’agence américaine Skidmore, Owings and Merrill, il réalise un immeuble de bureaux de 35 étages qui devrait être livré en 2018[3], d’un coût d’environ 330 millions de dollars américains. Le concours, sur invitation, était réservé aux lauréats du Prix Pritzker.
Fumihiko Maki sait inventer son style propre, résolument moderne, mais respectueux des pulsions naturelles et des singularités de la culture japonaise.
Il se réfère souvent aux folles parties de cache-cache des enfants et aux « lieux de refuge et de perspective » qui leur permettent de voir sans être vus.
Il construit des chemins de circulation en boucle qui mènent à des places abritées offrant un but à atteindre.
Il introduit la notion de l'oku, ces couches spatiales imbriquées qui dissimulent mais ne cachent pas entièrement. Il s'oppose à l'architecture manichéenne, totalement opaque ou totalement transparente qui prolifère dans les villes modernes.
Concrètement son architecture est faite de béton, de métal et de verre, mais il sait aussi intégrer la mosaïque, l'aluminium anodisé et le bois dans les aménagements intérieurs. Au Japon, où les normes anti-sismiques sont draconiennes, il sait jouer sur la légèreté pour respecter ces contraintes.
Il sait conduire des projets sur des durées inhabituelles pour un architecte. L'exemple le plus frappant est le projet de zone d'habitations, de bureaux et de commerces de Hillside Terrace Complex, à Shibuya (Tōkyō). Il pilote le projet depuis la première phase en 1969 jusqu'à la quatrième phase en 1992.
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