pratique alimentaire végétalienne basée sur la consommation exclusive de fruits De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le fruitarisme est une pratique alimentairevégétalienne[1] fondée sur la consommation exclusive de fruits. Elle est souvent suivie de façon temporaire, par exemple pour perdre du poids, mais certaines personnes l'adoptent sur des périodes plus longues. Le fruitarisme est déconseillé pour les enfants[2].
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Un fruitarien consomme toutes sortes de fruits: à pulpe et secs. Il évite toutes les plantes mères comestibles (salades, carottes...) et se limite aux fruits des plantes.
Certains fruitariens ne mangent que ce qui tombe (ou serait tombé) naturellement d'une plante, soit la nourriture qui peut se récolter sans tuer ou endommager la plante[3],[4],[5]. Ces aliments consistent principalement en fruits comestibles, noix et graines[6]. D'après Adam Gollner, certains fruitariens ne mangent que des fruits tombés[7]. Certains ne consomment pas de céréales, considérant que ce n'est pas naturel[8], et d'autres pensent que l'ingestion de graines est abusive[9], étant donné qu'elles contiennent des plantes en germe[7], ou les noix et les graines, ou toute nourriture en dehors des fruits à jus[10]. D'autres ont pour pratique de ne manger que des plantes qui propagent des graines lorsque le fruit est mangé[11]. D'autres encore mangent des graines et de la nourriture cuite[12]. Certains fruitariens se réfèrent aux définitions botaniques du mot fruit et consomment des légumes secs tels que les haricots, les pois, et d'autres légumes. D'autres régimes fruitariens incluent les fruits crus, les fruits secs, les noix, le miel et l'huile d'olive[13], ou les fruits, les noix, les haricots et le chocolat[14].
Exemple d'une étude dentaire
En 1979, le professeur Alan Walker, un paléoanthropologue de l'université Johns-Hopkins, rapporta que des études préliminaires de l'émail des dents chez des hominidés anciens suggéraient que les ancêtres pré-humains avaient un régime principalement composé de fruits[15].
Études cliniques
En 1971, une étude à court terme de B. J. Meyer publiée dans le South African Medical Journal[16] décrit la manière dont les profils lipidiques et les tolérances au glucose s'amélioraient au cours d'un régime fruitarien particulier[17]. Une étude publiée plus tôt la même année suivait une enseignante de 45 ans qui disait n'avoir mangé que des fruits au cours des douze dernières années, et concluait à son excellente santé[18]. Dans des tests plus approfondis de l'étude, le poids corporel de personnes en surpoids et suivant un régime essentiellement à base de fruits montrait une tendance à se stabiliser vers leur poids idéal[19].
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L'Académie de nutrition et de diététique et Les diététistes du Canada[20] qualifient le régime fruitarien d'«extrêmement restrictif» et le déconseillent pour les enfants, car il est associé à des troubles de la croissance[2].
Sins of the Flesh: A History of Ethical Vegetarian Thought, Rod Preece, UBC Press, 2008, «Since plants have life, it is necessary, if one is not to starve, to live from the fruit of the plant in such a manner that the host plant itself does not die.»
Nutrition for the recreational athlete, Catherine G. Ratzin Jackson, page 95, «The fruitarian diet usually consists of consuming those parts of the plant that are cast off or dropped from the plant and that do not involve the destruction of the plant itself.», 249 page, CRC Press, 1995, (ISBN0-8493-7914-8), (ISBN978-0-8493-7914-7)
Handbook Of Pediatric Nutrition, Patricia Samour, «A fruitarian diet consists of only fruits. Any plant food that is botanically a fruit or can be obtained without killing or harming the plant is considered a fruit.», Jones & Bartlett Publishers, 2003, page 143.
The Ascensional Science of Spiritualizing Fruitarian Dietetics, Johnny Lovewisdom, Ecuador, 1999: Introduction: «Nature is betrayed when man ingests the seeds of plants, depriving them of their means of propogating their own species»; «Ascensional Science teaches the damaging effects of chlorophyll leafage, earthly roots and lower passion producing seeds. We are healed by levitational forces in fruit sugars and acids.». Chapitre «Sugar & Starch-Friends Or Foes?»: «grains, nuts and other seeds are wrong as food sources».
Food, nutrition, and diet therapy: a textbook of nutritional care, Marie V. Krause, «The fruitarian diet consists of only raw or dried fruits, nuts, honey and olive oil.» page 343, Saunders, 1984, Original from the University of Michigan, Digitized Aug 19, 2008, (ISBN0-7216-5514-9), (ISBN978-0-7216-5514-7)
Handbook of Sunfood Living: Resource Guide for Global Health, John McCabe, North Atlantic Books, 2008, «other fruitarians also consumer cucumbers, olives, tomatoes, peppers, squash, beans, melon, avocadoes, berries, grapes, figs, dates, carob, chocolate, goji berries, nuts and even coconuts.»
"The South African Medical Journal is published by the South African Medical Association, which represents most medical professionals in South Africa.", African Journals Online, http://ajol.info/index.php/samj
(en) B. J. Meyer, «Some biochemical effects on a mainly fruit diet in man», South African Medical Journal, vol.45, no10, , p.253–61 (PMID5573330, lire en ligne, consulté le )«The effect of a nut-supplemented fruit diet on glucose tolerance, insulin secretion, plasma proteins and plasma lipids was investigated. The results suggest that, at least for the period covered by the experiment and under the prevailing conditions, the diet was adequate with respect to the parameters investigated, and may even have something to commend it.»
«Some physiological effects of a mainly fruit diet in man.» Meyer BJ et al. South African Medical Journal, 20 fév. 1971; vol. 45, pp. 191-5. «Our interest in this matter was aroused when a lady of 45 years of age consulted us and claimed that she had subsisted entirely on a fruit diet for the past 12 years.», «These tests confirmed that the subject was in excellent health.»
«Some physiological effects of a mainly fruit diet in man.», Meyer BJ et al. South African Medical Journal, 20 fév. 1971; vol. 45, pp. 191-5. «An interesting aspect of the diet was the tendency for the weights to level off more or less at the 'theoretically ideal' weight for the subject.»