Loading AI tools
médecin, physicien, géologue et philosophe italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Francesco Serao, né le à San Cipriano d'Aversa et mort le à Naples, est un médecin, physicien, géologue et philosophe italien.
Après avoir fait ses humanités au collège d’Aversa[1], Serao a été envoyé, à douze ans[2], à Naples, à l’école des jésuites. En 1722, ayant opté pour la carrière médicale, il a commencé ses études sous la direction de Niccolò Cirillo, l’un des professeurs les plus instruits de l’université de Naples[1], et qui pratiquait alors avec succès[2].
En 1725, une fois reçu docteur, il a ouvert des cours particuliers sur différentes branches de la médecine. Dès cette époque, il a combattu le cartésianisme et la théorie des ferments, qui dominaient alors la science à Naples, et jouissaient même de la protection de Cirillo[3].
En cherchant à faire triompher surtout la doctrine de Herman Boerhaave et les théories intra-mécaniciennes, il a rendu service à la physiologie en Italie[4]. La clarté de son enseignement, son érudition profonde, l’énergie avec laquelle il défendait les théories nouvelles, lui attiraient, par ailleurs, de nombreux étudiants[1].
En 1732, il a été agrégé, par voie de concours, au nombre des professeurs de l’Université de Naples[2]. Après y avoir d’abord enseigné l’anatomie et la physiologie, il a enseigné, en 1733, la pathologie, puis en 1740 la clinique[1].
En 1753, il a été nommé à la première chaire de médecine de Naples. À la suite d’un voyage en Italie du Nord, il a été nommé premier médecin du royaume et médecin particulier du roi Ferdinand IV, en 1778. Lorsque l’archevêque de Thessalonique a fondé la Reale Accademia delle scienze fisiche e matematiche di Napoli (d), Cirillo en est devenu le président, et Serao le secrétaire[1].
Lorsque le roi Charles V a chargé son Académie des sciences de publier l’histoire de l’éruption effusivo-explosive du Vésuve en 1737, c’est Serao qui a été chargé de la rédaction[1]. Ce traité, rédigé en latin, puis traduit en italien par l’auteur, et en français par Duperron de Castera[2], a longtemps passé pour le plus exact en pareille matière[1].
Il s’est également livré à une très intéressante étude sur les accidents faussement attribués à la piqure de la tarentule, qui a beaucoup contribué à dissiper les préjugés relatifs aux effets désastreux qui résulteraient de la morsure de cette araignée[1].
Atteint d’une maladie chronique l’ayant empêché de travailler pendant plusieurs années[5], il n’en est pas moins mort plus qu’octogénaire[2].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.