Francesco Serao

médecin, physicien, géologue et philosophe italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Francesco Serao

Francesco Serao, né le à San Cipriano d'Aversa et mort le à Naples, est un médecin, physicien, géologue et philosophe italien.

Faits en bref Secrétaire (d) Reale Accademia delle scienze fisiche e matematiche di Napoli (d), Naissance ...
Francesco Serao
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Portrait de Francesco Serao gravé par Raffaello Morghen, 1816.
Fonction
Secrétaire (d)
Reale Accademia delle scienze fisiche e matematiche di Napoli (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 80 ans)
Naples
Activités
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Biographie

Résumé
Contexte

Après avoir fait ses humanités au collège d’Aversa[1], Serao a été envoyé, à douze ans[2], à Naples, à l’école des jésuites. En 1722, ayant opté pour la carrière médicale, il a commencé ses études sous la direction de Niccolò Cirillo, l’un des professeurs les plus instruits de l’université de Naples[1], et qui pratiquait alors avec succès[2].

En 1725, une fois reçu docteur, il a ouvert des cours particuliers sur différentes branches de la médecine. Dès cette époque, il a combattu le cartésianisme et la théorie des ferments, qui dominaient alors la science à Naples, et jouissaient même de la protection de Cirillo[3].

En cherchant à faire triompher surtout la doctrine de Herman Boerhaave et les théories intra-mécaniciennes, il a rendu service à la physiologie en Italie[4]. La clarté de son enseignement, son érudition profonde, l’énergie avec laquelle il défendait les théories nouvelles, lui attiraient, par ailleurs, de nombreux étudiants[1].

En 1732, il a été agrégé, par voie de concours, au nombre des professeurs de l’Université de Naples[2]. Après y avoir d’abord enseigné l’anatomie et la physiologie, il a enseigné, en 1733, la pathologie, puis en 1740 la clinique[1].

En 1753, il a été nommé à la première chaire de médecine de Naples. À la suite d’un voyage en Italie du Nord, il a été nommé premier médecin du royaume et médecin particulier du roi Ferdinand IV, en 1778. Lorsque l’archevêque de Thessalonique a fondé la Reale Accademia delle scienze fisiche e matematiche di Napoli (d), Cirillo en est devenu le président, et Serao le secrétaire[1].

Lorsque le roi Charles V a chargé son Académie des sciences de publier l’histoire de l’éruption effusivo-explosive du Vésuve en 1737, c’est Serao qui a été chargé de la rédaction[1]. Ce traité, rédigé en latin, puis traduit en italien par l’auteur, et en français par Duperron de Castera[2], a longtemps passé pour le plus exact en pareille matière[1].

Il s’est également livré à une très intéressante étude sur les accidents faussement attribués à la piqure de la tarentule, qui a beaucoup contribué à dissiper les préjugés relatifs aux effets désastreux qui résulteraient de la morsure de cette araignée[1].

Atteint d’une maladie chronique l’ayant empêché de travailler pendant plusieurs années[5], il n’en est pas moins mort plus qu’octogénaire[2].

Publications

  • Vita Nicolai Cirilli, 1738.
  • De suffocatis ad vitam revocandis, 1775.
  • Consilia medica.
  • Epistula ad Ioannonem Brunum sulla peste.
  • De Castrensibus morbis.
  • Istoria dell’incendio del Vesuvio accaduto nel mese di maggio 1737, Naples, stamperia di Novello de Bonis, 1738, in-8° et in-4°.
  • Lezioni accademiche sulla tarantola, Naples, 1742, in-4°.
  • Saggio di considerazioni anatomiche fatte su di un leone ; Descrizione dell’elefante, Osservazioni sopra un fenomeno occorso nell’aprire un cinghiale, Napoli Giuseppe De Bonis, 1766.

Traductions

  • (it) John Pringle, Osservazioni sopra le malattie dell’armate : e memorie sulle sostanze settiche ed antisettiche Observations on the diseases of the army in camp and garrison »], Bassano, , in-4° (OCLC 909488426).

Notes et références

Bibliographie

Liens externes

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