Franc-Tireur (hebdomadaire)

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Franc-Tireur (hebdomadaire)

Franc-Tireur est un hebdomadaire politique français lancé en par le groupe Czech Media Invest (CMI), détenu par le milliardaire Daniel Křetínský. Il a été créé à l'initiative de Caroline Fourest et de Denis Olivennes[1], vite rejoints par Raphaël Enthoven[2]. La direction en est d'abord assurée par Christophe Barbier et Éric Decouty, Caroline Fourest étant alors encore engagée avec l'hebdomadaire Marianne, qu'elle quitte en [3]. Elle prend alors officiellement les commandes de Franc-Tireur en [4].

Faits en bref Pays, Zone de diffusion ...
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Pays France
Zone de diffusion France
Langue français
Périodicité Hebdomadaire
Genre Magazine d'actualité
Prix au numéro 2 €
Diffusion 30 000 ex.
Fondateur Czech Media Invest
Date de fondation
Ville d’édition Paris

Propriétaire Daniel Křetínský via le groupe Czech Media Invest
Directrice de publication Valérie Salomon
Directrice de la rédaction Caroline Fourest
Rédactrice en chef Valia Breitembruch
Site web franc-tireur.fr
Fermer

Sa maquette sur huit pages, au format et au pliage particulier, est l’œuvre du directeur artistique Fabrice Trillat.

Son siège est situé à Levallois-Perret.

Histoire

Résumé
Contexte

Son nom fait référence au Franc-Tireur, journal de la Résistance né pendant la Seconde Guerre mondiale[5]. En et début , les ventes en kiosque sont portées par l'actualité et se situent autour de 30 000 exemplaires par numéro contre 20 000 en moyenne depuis le début de l'année, devant Le Point, L'Obs ou L'Express[6]. En , il avait 18 000 abonnés auxquels s'ajoutent entre 20 000 et 30 000 acheteurs d'exemplaires-papiers vendus en kiosques chaque semaine[7].

Lancement

Le journal est financé par le milliardaire tchèque Daniel Křetínský[8]. Dès , une campagne de préabonnement est lancée sur les réseaux sociaux, entre autres par Christophe Barbier : celle-ci attire alors un millier de souscripteurs[9]. Après un numéro 0 en , le premier numéro sort le et est imprimé à 160 000 exemplaires[10] dont 72 000 sont vendus[11],[12].

Rédaction

En , Caroline Fourest, fondatrice du titre, remplace officiellement Christophe Barbier à la direction éditoriale (ce dernier conservant un rôle d'éditorialiste), aux côtés de Raphaël Enthoven, conseiller de la rédaction. En de la même année, Pauline Delassus, ancienne journaliste de Paris Match, est nommée rédactrice en chef[13], avant d'être remplacée en par Valia Breitembruch, tandis que Benjamin Sire, en plus de superviser l'actualité, devient le second éditorialiste, avec Christophe Barbier.

Ligne éditoriale

Peu avant le lancement de la publication, Christophe Barbier promet qu'elle sera « anti-Zemmour, anti-extrême droite, anti-extrême gauche, anti-antivax, anti-complotistes, anti-cancel culture » et « contre tout ce qui menace l'universalisme républicain » ; Le Monde note que « certains » considèrent le projet « relativement conservateur »[8]. Selon Regards et Orient XXI, le titre est proche du Printemps républicain[14],[15]. Politis accuse Caroline Fourest, à la direction de Franc-Tireur, d'y avoir « importé ses méthodes : approximations, insinuations, demi-vérités, mensonges… »[16]. Après le premier tour des élections législatives de , le romancier Aurélien Bellanger s'indigne de voir Franc-Tireur, qui selon lui « a fabriqué les conditions de la victoire du RN, faire une « une » « anti-RN » avec un petit astérisque, bien sûr, pour dire de ne pas voter LFI »[17],[18] ; Caroline Fourest s'en défend dans un droit de réponse[17].

Accusation de plagiat

Un article d'Arrêt sur images de accuse le journal de plagiat concernant son article « Les Zouaves » par Fiammetta Venner[19].

Notes et références

Lien externe

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