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économiste française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Françoise Benhamou, née le à Oujda au Maroc est une économiste et chroniqueuse française, professeure à Sciences Po Lille, Sciences Po Paris, à l'École normale supérieure et à l'université Sorbonne Paris Nord.
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Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en ) |
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Membre de | |
Directeur de thèse |
Xavier Greffe (d) |
Distinctions |
Spécialiste de l'économie de la culture et des médias, elle est également membre de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) de 2012 à 2018.
Françoise Benhamou est reçue à l'agrégation de sciences économiques et sociales en 1979[1]. Elle est reçue à l'agrégation de l'enseignement supérieur en 2001, à la 2e place[2].
Elle est mariée[2].
Après avoir obtenu l'agrégation en 1979, elle devient maître de conférences à l'université Paris-Nanterre, ainsi que chargée de conférences à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm.
Elle est conseiller technique pour le livre et la lecture auprès du ministre de la culture, Jack Lang, entre 1991 et 1993.
Jusqu'en 2008, elle est professeure à l’université de Rouen et chercheuse au MATISSE de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne.
Elle est aujourd'hui professeure à l'université Sorbonne Paris Nord (Villetaneuse) et responsable de la filière « Économie du patrimoine » à l'Institut national du patrimoine de Paris[3]. Elle devient professeure à Sciences Po Lille en 2017, où elle enseigne l'économie de la culture[4].
Elle a été pendant deux années vice-présidente de l'université Sorbonne Paris Nord chargée des relations internationales. Elle enseigne aussi à l'université Panthéon-Sorbonne, à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina), à l'Institut national du patrimoine, à l'université de Turin et à l'université Senghor d'Alexandrie[5].
Elle a été chargée en septembre 2009, par le département des études, de la prospective et des statistiques (Deps) du ministère de la culture et de la communication, d'une étude sur les modèles économiques du livre numérique, en France et à l’étranger.
Elle participe également au Conseil scientifique de l’Institut national du patrimoine, au bureau exécutif de l'Association for cultural economics international (elle a été élue présidente de l’association en 2010 pour un mandat de deux ans). Elle participe aussi au comité éditorial du Journal of cultural economics, au Comité consultatif des programmes d'ARTE. Elle a dirigé également le master d’économie « Expertise et gestion des risques », à l’université de Rouen. En 2009, elle a été élue au Cercle des économistes. Elle est experte auprès de l’Unesco[5].
Elle est membre du comité de rédaction de la revue Esprit et du comité de rédaction de la revue Bibliodiversité(s), du conseil d’orientation de la Fondation Jean-Jaurès, une fondation politique proche du Parti socialiste, et du conseil d’administration de l’Observatoire des politiques culturelles de Grenoble. Elle est membre du conseil d'administration du musée du Louvre. De plus, elle était chroniqueuse hebdomadaire de l'émission Masse critique sur France Culture le dimanche (19 h 45) et signe des tribunes intitulées En pleine culture sur Rue89[6]. Elle tient un blog sur le marché du livre dans la revue Livres-Hebdo[7].
Le 6 janvier 2012, elle est nommée par le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, membre du collège de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) en remplacement de Nicolas Curien en fin de mandat. Elle est remplacée le 6 février 2018 par Joëlle Cottenye.
Lors de l'élection présidentielle française de 2012, elle signe l'appel des économistes en soutien au candidat François Hollande en raison de « la pertinence des options [proposées], en particulier pour ce qui concerne la reprise de la croissance et de l'emploi »[8].
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