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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François Piétri né le à Bastia (Haute-Corse) et mort le à Ajaccio (Corse-du-Sud), est un homme politique français.
Ministre des Communications (d) | |
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Ministre de la Marine | |
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Ministre des Finances | |
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Ministre des Colonies | |
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Ministre des Colonies | |
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Sous-secrétaire d'État | |
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Député de la Corse | |
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Ambassadeur de France en Espagne |
Naissance | |
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Décès |
(à 84 ans) Sartène |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Homme politique, diplomate, militaire |
Parti politique | |
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Membre de | |
Condamnation | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives diplomatiques (219PAAP)[1] |
François Sampiero Marie Jourdan Piétri naît dans une famille aisée de notables : son père, Antoine Jourdan Napoléon Piétri, est avocat et conseiller de préfecture et sa mère, Clarinde Rose Brigite Gavini[2], est la fille du député Sampiero Gavini[3].
Né à Bastia, François Piétri passe son enfance à Alexandrie, où son père exerce les fonctions de conseiller légal du gouvernement égyptien.
Il poursuit ses études secondaires au collège Stanislas, à Paris, de 1895 à 1899[3]. Il est lauréat du Concours général en 1897 et 1898. Il obtient une licence ès lettres en 1900. Il est diplômé de l'École libre des sciences politiques[4] en 1903. Il est titulaire d'un doctorat en droit (1903)[3].
Le 27 août 1925 à Paris 8e, il épouse Antoinette Brocheton[2].
En 1906, il est admis au concours de l'Inspection générale des finances.
François Piétri est député de Corse le 11 mai 1924, où il siège comme républicain de gauche. Réélu trois fois (le 22 avril 1928 le 1er mai 1932 et le 26 avril 1936 au sein du parti de l'Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants)[5].
Homme politique et écrivain, François Piétri était également un sportif accompli : il est international à l'épée en 1921-1922, ce qui lui vaut par la suite de présider la Fédération nationale d'escrime et de faire partie du Comité international olympique[6].
Plusieurs années président du Conseil général de la Corse entre 1924 et 1940), directeur des finances du protectorat au Maroc au temps de Lyautey, François Piétri est plusieurs fois ministre dans l'entre-deux-guerres :
Comme député, Piétri vote en faveur de la création d'une École nationale d'administration telle que proposée par Jean Zay[4].
Il succède à Philippe Petain a l'ambassade francaise en Espagne, nommé par le gouvernement de Vichy de 1940 jusqu'à 1944. C'est à ce titre qu'il est condamné par la Haute Cour de justice à cinq ans d'indignité nationale, le 4 juin 1948. Le 31 janvier 1950, une mesure de relèvement est prononcée par le Conseil supérieur de la magistrature en faveur de François Pietri[7].
Écrivain d'essais politiques et historiques, il reçoit en 1956 le grand prix Gobert de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre historique. Sa veuve, née Marie-Antoinette Brocheton, avait épousé en premières noces Pierre-Augustin Barrachin ; mère d'Edmond Barrachin, elle meurt en 1978, à 102 ans.
François Piétri faisait partie de ceux que l’on appelait à l'époque les philosémites (à l'instar de Charles Péguy - l'adjectif est peu employé de nos jours).
Il était notoirement dreyfusard, depuis sa jeunesse, dans un milieu social qui très fréquemment ne l'était pas.
Au début des années 1930, il est membre du Comité national de secours aux réfugiés allemands victimes de l'antisémitisme et du Comité français pour la protection des intellectuels juifs persécutés, dont il est ensuite président d'honneur.
Au cours de ses années à Madrid comme ambassadeur de France pendant la guerre, il a aidé de nombreux Juifs à fuir de France vers la zone libre d’Afrique du Nord via l'Espagne, notamment en en hébergeant momentanément à l'ambassade.
Il a reçu la Francisque[8].
En 1931, le mont Pietri (sic) dans les îles Kerguelen prend son nom, donné en hommage par l'équipage du navire de la Marine nationale L'Antarès[9].
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