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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Frédérique Massat, née le à Toulouse (Haute-Garonne), est une femme politique française.
Frédérique Massat | |
Frédérique Massat en 2016. | |
Fonctions | |
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Présidente de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale | |
– (1 an, 8 mois et 19 jours) |
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Élection | 1er octobre 2015 |
Législature | XIVe (Cinquième République) |
Prédécesseur | François Brottes |
Successeur | Roland Lescure |
Députée française | |
– (10 ans) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Réélection | 10 juin 2012 |
Circonscription | 1re de l'Ariège |
Législature | XIIIe et XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | SRC (2007-2016) SER (2016-2017) |
Prédécesseur | Augustin Bonrepaux |
Successeur | Bénédicte Taurine |
Conseillère générale de l'Ariège | |
– (2 ans, 9 mois et 1 jour) |
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Circonscription | Canton de Foix-Ville |
Président | Augustin Bonrepaux Henri Nayrou |
Prédécesseur | Jean-Noël Fondère |
Successeur | Canton supprimé |
Adjointe au maire de Foix | |
– (11 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Élection | 18 mars 2001 |
Réélection | 16 mars 2008 |
Maire | Jean-Noël Fondère |
Vice-présidente du Conseil régional de Midi-Pyrénées chargée de l'environnement et du développement durable | |
– (3 ans, 3 mois et 16 jours) |
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Élection | |
Président | Martin Malvy |
Successeur | Marc Carballido |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Toulouse, France |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti socialiste |
Père | René Massat |
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Membre du Parti socialiste depuis 1983[1], elle est députée de la 1re circonscription de l'Ariège de 2007 à 2017. Elle préside la commission des Affaires économiques de 2015 à 2017, devenant la première femme à accéder à ce poste.
Frédérique Massat est élue députée de la 1re circonscription de l'Ariège le [2]. Elle est la fille de René Massat, ancien député socialiste de la deuxième circonscription de l'Ariège de 1985 à 1986 et de 1988 à 1993.
Diplômée de lettres modernes et de Droit public, elle commence sa carrière dans la fonction publique territoriale[1].
Elle entre au conseil municipal de Foix en 1989 à l'âge de 25 ans. Elle devient maire-adjointe en 2001, avant d'accéder au poste de première adjointe au maire après les élections de 2008[3].
En 2004, elle entre au Conseil régional de Midi-Pyrénées, dont elle devient la vice-présidente[2]. Elle y est chargée de l'environnement et du développement durable[1]. Elle démissionne en 2007 lors de son élection à l'Assemblée nationale[4], et sa délégation est reprise par l'élu socialiste ariégeois Marc Carballido.
Après 23 ans au sein de la municipalité de Foix, elle démissionne de son mandat de conseillère municipale en juillet 2012 pour remplacer Jean Noël Fondère, décédé, au Conseil général de l'Ariège[3].
Elle est conseillère générale du Canton de Foix-Ville du 28 juin 2012 au 29 mars 2015.
Le 17 février 2017, lors d'une séance de loi a l'hémicycle a l'Assemblée nationale, elle annonce qu'elle ne se représentera pas a un nouveau mandat de député[5].
Elle est élue au second tour le en battant Jacqueline Rouge (UMP) avec 65,91 % des suffrages, succédant ainsi à Augustin Bonrepaux (PS) qui ne se représentait pas.
Elle est réélue dès le premier tour le avec 51,69 % des suffrages exprimés[6]. Après le départ de François Brottes pour devenir président de Réseau de transport d'électricité en 2015, elle lui succède à la présidence de la commission des Affaires économiques, devenant la première femme à occuper ce poste[7]. Elle indique vouloir poursuivre dans la lignée de son prédécesseur, bien que ses collègues de la commission se soient parfois plaints « de cadences un peu infernales ».
Elle est une des députées les plus actives de l'Assemblée nationale[8] et remarquée par la presse pour son assiduité puisqu'elle est la deuxième députée la plus présente en commission pour la session 2013-2014[9].
Elle est membre de la commission spéciale pour l'examen du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte[10].
Elle est présidente du groupe d'amitié France-Colombie[11] et accompagne à cet effet le Premier ministre lors de sa visite officielle en juin 2015[12]. Elle est vice-présidente du groupe d'études Énergies et membre des groupes Élevage, Langues Régionales, Montagne, Politiques de la ruralité et Aménagement du territoire[13].
Elle décide de ne pas se représenter lors des élections législatives de 2017, appelant au « renouvellement »[14].
Le 3 janvier 2013[15], elle est nommée vice-présidente du Conseil Supérieur de l’Énergie.
En novembre 2013, Frédérique Massat dépose à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à réguler les activités des moniteurs de ski[16]. Le texte, repris par le groupe socialiste et adopté à l'unanimité par l'Assemblée nationale[17] vise à favoriser la réduction de l'activité des moniteurs de ski les plus âgés afin de permettre aux plus jeunes de travailler[18].
Frédérique Massat est l'auteure et la rapporteure de la proposition de loi facilitant le déploiement d'un réseau d'infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l'espace public[19]. En amont du texte sur la transition énergétique, la proposition de loi prévoit que les opérateurs chargés de déployer un réseau de bornes de recharge de véhicules électriques sur le domaine public, et s'inscrivant dans un projet de dimension nationale, seront exonérés du paiement de la redevance d'occupation du domaine public[20].
Le 19 juin 2015, elle remet à Manuel Valls un rapport sur les contrôles dans l'agriculture. Ce rapport part d'un constat : les contrôles sur place sont parfois mal vécus par les agriculteurs. Tout en réaffirmant la légitimité de ces contrôles, le rapport s'attache à proposer des solutions afin de remédier au mal-être qui les caractérise et d'apaiser le dialogue entre les protagonistes[21].
Lors de la crise de l'élevage en juillet 2015, les recommandations de son rapport sur la mise en œuvre des contrôles de l’État dans les exploitations agricoles[21] sont reprises par le gouvernement dans le plan de soutien à l'élevage français[22].
À la suite des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, elle co-signe dans le cadre de la loi de prolongation de l'état d'urgence un amendement présenté par la députée de Paris Sandrine Mazetier visant, contre l'avis du gouvernement, à rétablir la censure sur la presse, la radio, le cinéma et le théâtre[23].
Fin septembre 2016, elle fait partie des députés socialistes qui déposent à l'Assemblée nationale la proposition de loi n°4043 "portant adaptation du code minier au droit de l’environnement", qui facilite l’exploitation du sous-sol et complique les recours contre celle-ci[24]. Cette proposition de loi est retirée le 18 novembre 2016 mais pourrait être déposée sous une autre forme d'ici la fin de la mandature.
Le 26 octobre 2012, elle est élue présidente de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM). C'est la première fois qu'une femme accède à cette fonction[25].
À la tête de l'ANEM, Frédérique Massat plaide pour une actualisation de la loi montagne de 1985[26].
Laurent Wauquiez lui a succédé à la Présidence en octobre 2014.
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