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armée nationale de la Guinée De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Forces armées guinéennes, couramment appelées l'Armée guinéenne, constituent la puissance militaire de la République de Guinée, chargée de la défense de la population, du territoire et des intérêts nationaux. Elles comprennent principalement les quatre armées (Armée de terre, Armée de mer, Armée de l'air, Haut commandement de la gendarmerie nationale et direction de la justice militaire).
Forces armées guinéennes Armée guinéenne | |
Parade militaire après le Coup d'état 2021 en Guinée | |
Fondation | 1er novembre 1958 |
---|---|
Branches | Armée de terre Armée de l'air Armée de mer Haut commandement de la gendarmerie nationale |
Commandement | |
Président de la République | Mamadi Doumbouya |
Ministre de la défense nationale | Général Aboubacar Sidiki Camara |
Chef d'état-major | General Ibrahima Sory Bangoura[1] |
Main-d'œuvre | |
Actifs | 45 000 |
Budgets | |
Budget | 1,2 milliard de dollars |
Articles annexes | |
Histoire | Agression portugaise du 22 novembre 1970 Guerre civile sierraléonaise Deuxième guerre civile libérienne Guerre civile angolaise Guerre d'indépendance de la Guinée Bissau Guerre civile du Mozambique |
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L'armée guinéenne est fondée le après l'indépendance du pays vis-à-vis de la France. Le commandant en chef est l'actuel président de la transition, le général d'armée Mamadi Doumbouya.
L'armée guinéenne est créée un mois après la proclamation de l'indépendance de la Guinée, le 3 Octobre 1958. Le capitaine Noumandian Keita est nommé secrétaire d’État à la Défense nationale, dont la mission principale est la création et la mise en place d’une force de défense nationale. Le divorce avec la France a entrainée le renvoi des soldats d’origine guinéenne sous le drapeau français, la destruction des garnisons militaires, des armes, des documents et des tenues militaires[2].
Des négociations entre les gouvernements français et guinéen ont permis le retour dans l'effectif de l'armée guinéenne de plus de 18 000 soldats en Guinée.
Le premier recrutement national, portant sur un effectif de 58 soldats, a eu lieu le 5 Octobre 1959. Le premier soldat recruté est le général Mamadou Baldé (matricule 01G). L'année 1959 marque la première classe d’incorporation dans l’armée nationale guinéenne et la première promotion porte le nom du premier ministre congolais Patrice Lumumba en 1961[3].
En 1984, après la mort de Sékou Touré, les militaires prennent le pouvoir lors d'un coup d’État, le général Lansana Conté accède à la magistrature suprême[4].
L’armée guinéenne repousse des agressions armée contre le pays, notamment l'Opération Mer Verte, le 22 novembre 1970 au large de Conakry et en septembre 2000, l’incursion de rebelles venus des frontières sud du pays. À la mort du général Lansana Conté, lors d'un coup d’État, le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) avec sa tête le capitaine Moussa Dadis Camara prend le pouvoir le , jusqu'à la tentative d'assassinat de ce dernier par son aide de camp Toumba Diakité, puis le Général Sékouba Konaté conduit la transition après les accords de Ouagadougou jusqu'à l'élection d'Alpha Condé en 2010.
Le 5 septembre 2021, lors d'un coup d'État, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), dirigé par le général Mamadi Doumbouya, prend le pouvoir.
L'actuel chef d'Etat major de l'Armée est le Général de division Ibrahima Sory Bangoura[5].
Les forces armée guinéenne participent aux luttes de libération nationale en Afrique, aux opérations de maintien de la paix et à des missions d’observation au sein des Forces de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de l’Union africaine (U.A) et des Nations Unies (ONU).
Les forces armées guinéenne ont participé à la formation, le soutient et les opérations de terrain en Afrique notamment de 1963 en 1974, en Guinée Bissau au coté du PAIGC pour la lutte de libération nationale de la Guinée Bissau et des Îles du Cap vert[6]. En 1971 en Sierra Leone pour la restauration de la légitimité constitutionnelle après le renversement du régime du Siaka Stevens ; De janvier 1976 à septembre 1976 en Angola auprès des Forces armées pour la libération de l’Angola (FAPLA) lors de la guerre civile entre les différentes formations politiques au lendemain de la proclamation de l’indépendance en 1975[7],[8] ; en 1977 au Benin, pour le maintien de l’ordre lors d’une agression armée contre le régime par des mercenaires[9]; en 1979 au Libéria pour éviter la guerre civile lorsque le gouvernement du président Williams Tolbert a été menacé ; entre 1991 et 1996 en Sierra Leone au cours de la Guerre civile sierraléonaise.
Dans le cadre de l'intégration régionale, sous la bannière de la CEDEAO, les forces armée guinéenne sont intervenues entre 1990 et 1998 au Liberia ; de 1997 à 2000 en Sierra Leone ; de juin 1998 à mars 1999 en Guinée Bissau.
Date | pays | conflit |
---|---|---|
juillet 1960 - février 1961 | République du Congo (Léopoldville) | La Guinée a participé à des opérations de maintient de la paix lors de la guerre civile, sous le mandat de l'Organisation des Nations unies. |
1999 - 2003 | Sahara occidental | Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental - MINURSO |
1996 - 1999 | Rwanda | Assistance humanitaire au peuple rwandais |
1994 - 1997 | Burundi | Mission d’observation militaire des Nations unies. |
1995 - 1988 | RD Congo | Mission d’observation des Nations unies pour la protection des réfugiés burundais et rwandais basés au nord Kivu. |
2000 - 2003 | Sierra leone | Dans le cadre de la mission des Nations unies en Sierra Leone - UNAMSIL |
? - 2022 | Mali | Mission des compagnies Nimba 1 et 2[10]; le Bataillon GANGAN 1, 2, 3, 4,5,6,7,8 et 9[11] au sein de la MINUSMA dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, l’intégrisme religieux et l’extrémisme violent pour la préservation de l’unité et la stabilisation du Mali[12],[13] |
Aéronefs | Origine | Type | En service | Versions | Notes | |
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Avion de combat | ||||||
Mikoyan-Gourevitch MiG-21 | Union soviétique | Avion de chasse | 3 | non opérationnels (stockage) | ||
Avion de transport | ||||||
Antonov An-2 | Union soviétique | Avion de transport léger | 2 | loué | ||
Hélicoptère | ||||||
Hughes MD 500 | États-Unis | Hélicoptère de reconnaissance | 2 | MD-500MD | ||
Sud-Aviation SA342 Gazelle | France | Hélicoptère de reconnaissance | 1 | SA342K | ||
Aérospatiale AS350 Écureuil | France | Hélicoptère de transport | 1 | AS350B | Le 6 août 2019, un Écureuil avec deux personnes à bord s'écrase en mer[15] | |
Sud-Aviation SA330 Puma | France | Hélicoptère de transport | 1 | |||
Mil Mi-17 | Union soviétique | Hélicoptère de transport | 2 | Mi-17-1V Hip H | ||
Mil Mi-24 | Union soviétique | Hélicoptère de combat | 4 |
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