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revue scientifique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Food and Chemical Toxicology est une revue scientifique américaine à comité de lecture qui publie des articles dans le domaine de la toxicologie.
Food and Chemical Toxicology | |
Titre abrégé | Food chem. toxicol. |
---|---|
Discipline | Biochimie |
Langue | Anglais |
Directeur de publication | A. Wallace Hayes |
Publication | |
Maison d’édition | Food and Chemical Toxicology ( États-Unis) |
Période de publication | 1963 à aujourd'hui |
Facteur d’impact | 2,895 (2014) |
Fréquence | Mensuel |
Indexation | |
ISSN | 0278-6915 |
LCCN | 82643214 |
CODEN | FCTOD7 |
OCLC | 67270973 |
Liens | |
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De 1963 à 1981, le journal portait le nom de Food and Cosmetics Toxicology[1].
La revue publie des recherches originales, des articles et des rapports de cas sur des intoxications humaines ou animales[2][source insuffisante].
D'après le Journal Citation Reports, le facteur d'impact de ce journal était de 2,895 en 2014. L'actuel directeur de publication est José L. Domingo[3].
La revue Food and Chemical Toxicology est décrite comme étant proche des intérêts industriels[4]. Les revues Critical Reviews in Toxicology et Regulatory Toxicology and Pharmacology sont dans la même situation[4]. Il est possible de citer la présence d'Andrew Wallace Hayes au sein du board[5]. Cet ancien rédacteur en chef a été payé par l'industrie du tabac avant d'accéder à ces responsabilités[6].
Ce journal a publié en 2012 un article liant les cancers aux OGM écrit par Séralini et al.[7]. La validité scientifique de cet article, vivement mise en cause, a occasionné un scandale connu sous le nom d'affaire Séralini, ce qui a abouti au retrait de l'article par la revue en novembre 2013. Les réfutations scientifiques, que l'on peut lire sur PubPeer[8], portent sur de nombreux aspects de l'article, par exemple : la conceptualisation des hypothèses et l'élaboration des revendications[pas clair] ; une configuration expérimentale et un choix du matériel biologique inadéquats ; la manipulation d'images ; une analyse statistique invalide (cherry-picking) ; un décalage entre les preuves expérimentales réelles et les conclusions de l'article ; un défaut de fourniture des données expérimentales[réf. nécessaire] ; l'absence de relecture par les pairs[9]... Le traitement médiatique de l'affaire a également fait l'objet de critiques[réf. nécessaire].
En 2022, après un appel du rédacteur en chef pour des articles sur les effets indésirables présumés du vaccin Covid-19[10], un célèbre diffuseur de fausses nouvelles Covid-19, Stephanie Seneff a publié un article alléguant divers mécanismes pour diverses maladies que les auteurs ont l'intention de lier à la vaccination Covid-19[11].
Plusieurs scientifiques ont alerté sur les biais et les lacunes que cet article contenait[12]. Après avoir mis en doute la compétence de ces scientifiques, ce qu'il ne semblait pas avoir fait à propos de l'article (rédigé par un informaticien, un oncologue naturopathe et un cardiologue), le rédacteur en chef a conclu que ces allégations non étayées par des faits faisaient partie de l'analyse scientifique et du débat et a refusé toute communication qui pourrait limiter les dégâts de ce papier sur la santé publique[13]. Ce papier a fait l'objet de critiques par Jacques Robert[14], professeur émérite à l'université de Bordeaux, et David Gorski, un autre éminent spécialiste de la fraude scientifique[15].
Au terme d'une lutte difficile[16], des scientifiques, parmi lesquels Jacques Robert, ont réussi à publier les problèmes recensés dans cette étude[17], dont ils demandent la rétractation, malgré le silence de l'éditeur en chef[16].
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