Fleury-Mérogis

commune française du département de l'Essonne De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Fleury-Mérogismap

Fleury-Mérogis (prononcé [flœʁi meʁɔʒis] Écouter) est une commune française située à vingt-six kilomètres au sud de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Faits en bref Administration, Pays ...
Fleury-Mérogis
Fleury-Mérogis
L’hôtel de ville.
Image illustrative de l’article Fleury-Mérogis
Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité CA Cœur d'Essonne Agglomération
Maire
Mandat
Olivier Corzani
2020-2026
Code postal 91700
Code commune 91235
Démographie
Gentilé Floriacumois
Population
municipale
13 816 hab. (2022 )
Densité 2 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 48″ nord, 2° 21′ 39″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 101 m
Superficie 6,51 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Ris-Orangis
Législatives 10e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Fleury-Mérogis
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Fleury-Mérogis
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Fleury-Mérogis
Liens
Site web https://fleurymerogis.fr/
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    Elle est notamment connue pour sa prison, qui est la plus grande d'Europe.

    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Situation

    Fleury-Mérogis est une ville de la banlieue sud de Paris qui fait partie de la zone d'emploi de Saclay[I 1].

    Elle est située à vingt-six kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, six kilomètres au sud-ouest d'Évry, sept kilomètres à l'est de Montlhéry, neuf kilomètres à l'ouest de Corbeil-Essonnes, neuf kilomètres au nord-est d'Arpajon, treize kilomètres au sud-est de Palaiseau, seize kilomètres au nord de La Ferté-Alais, vingt-six kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt, vingt-six kilomètres au nord-est d'Étampes, vingt-huit kilomètres au nord-est de Dourdan.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Bondoufle, Grigny, Le Plessis-Pâté, Morsang-sur-Orge, Ris-Orangis, Sainte-Geneviève-des-Bois et Viry-Châtillon.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 6,51 km2 ; son altitude varie de 76 à 101 mètres[1].

    Hydrographie

    Carte hydrographique de la commune.

    Le territoire, tangenté au nord-est par les aqueducs de la Vanne et du Loing, est drainé par trois petits ruisseaux : le Ru de Fleury, le Cours d'eau 01 du Plessis-le-Comte et le Cours d'eau 01 de la Mare aux Moules.

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brétigny-sur-Orge à km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 628,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

    Davantage d’informations Mois, jan. ...
    Statistiques 1991-2020 et records BRETIGNY_SAPC (91) - alt : 78m, lat : 48°36'01"N, lon : 2°19'33"E
    Records établis sur la période du 01-02-1947 au 03-12-2023
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,5 3,6 5,7 9,2 12,5 14,4 14,1 11 8,2 4,5 2,2 7,4
    Température moyenne (°C) 4,5 5 8,1 10,9 14,5 17,9 20,2 20 16,4 12,4 7,7 4,9 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,5 12,6 16,2 19,8 23,4 26 25,9 21,8 16,6 10,9 7,6 16,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −20,6
    08.01.10
    −17
    23.02.1963
    −10,7
    13.03.13
    −4,7
    11.04.03
    −1,9
    07.05.1957
    1,4
    05.06.1991
    3,8
    01.07.1960
    3,7
    28.08.1974
    0,2
    17.09.1971
    −4,5
    29.10.1985
    −9,6
    24.11.1998
    −16,4
    29.12.1964
    −20,6
    2010
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,8
    27.01.03
    20,2
    27.02.19
    25,3
    25.03.1955
    29,4
    20.04.18
    32
    28.05.17
    37,3
    18.06.22
    42
    25.07.19
    39,7
    06.08.03
    35,4
    08.09.23
    30,3
    01.10.1985
    22,1
    07.11.15
    16,8
    17.12.15
    42
    2019
    Précipitations (mm) 48,2 44,9 45 44,6 61,4 55,6 53,1 57,7 48,6 52,6 54,5 62,7 628,9
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    Source : « Fiche 91103001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Les bois communaux ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[8].

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Fleury-Mérogis est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[I 1].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

    Occupation des sols

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    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    .

    Davantage d’informations Type d’occupation, Pourcentage ...
    Occupation des sols.
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 35,3 % 225,42
    Espace urbain non construit 11,7 % 74,73
    Espace rural 52,9 % 337,70
    Source : Iaurif-MOS 2008[13]
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    Lieux-dits, écarts et quartiers

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    Quartier des Aunettes, reconstruit et réhabilité en 2013-2016.

    L'ouest de la ville compte un petit quartier prioritaire nommé Les Aunettes, à ne pas confondre avec plusieurs quartiers éponymes dans ce secteur de l'Essonne. Il compte 1 364 habitants en 2018, le secteur prioritaire étant limité à un petit groupe de treize immeubles à l'ouest de l'avenue du docteur Fichez[14].

    Au sein des Aunettes, un écoquartier, les Joncs-Marins, est construit à partir de 2013[15] avec seize lots devant totaliser onze cents logements familiaux (labellisés « effinergie + »[Quoi ?]), sociaux, résidence pour personnes âgées à mobilité réduite, centre commercial. Les petits immeubles, en majorité de cinq étages, sont quadrillés de rues ombragées d'arbres avec des allées de verdure et des pelouses. S'étendant sur 17 hectares, il comprend aussi des parkings et des commerces de proximité. Des appartements sont accessibles à la propriété, les derniers étant livrés pour 2016. Le lot no 2 comprend dix-neuf maisons individuelles construites selon les normes écologiques[réf. nécessaire].

    Habitat et logement

    En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 3 711, alors qu'il était de 2 224 en 2016 et de 1 902 en 2011[I 2].

    Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 19,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 78,4 % des appartements[I 3].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fleury-Mérogis en 2021 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) par rapport au département (1,9 %) et à la France entière (9,7 %).

    Davantage d’informations Typologie, Essonne ...
    Le logement à Fleury-Mérogis en 2021.
    Typologie Fleury-Mérogis[I 3] Essonne[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 89,1 91 82,2
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 1,9 9,7
    Logements vacants (en %) 9,3 7,2 8,1
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    La commune respecte les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de disposer d'au moins 25 % de son parc de résidences principales constitué de logements sociaux[16].

    Voies de communication et transports

    La ville ne possède pas de gare sur son territoire, les plus proches étant celles de Grigny-Centre et Viry-Châtillon sur le RER D ou encore de Sainte-Geneviève-des-Bois sur le RER C qui sont toutes trois des villes limitrophes.

    Plusieurs stations du T12 (Évry-Courcouronnes - Massy-Palaiseau) donnent également l'accès à la commune de Fleury-Mérogis :

    • la station "Bois de Saint-Eutrope", située à l'ouest de la commune de Ris-Orangis;
    • la station "Ferme Neuve", située non loin du centre-ville de la commune de Grigny;
    • la station "Amédée Gordini", située a cheval entre les communes de Grigny et Viry-Châtillon.

    Fleury-Mérogis est desservi par plusieurs lignes de bus :

    Par 4 lignes de bus du réseau de bus Évry Centre Essonne :

    • la ligne 4201 (Saint-Michel-sur-Orge - Corbeil-Essonnes) relie la ville à Évry-Courcouronnes (notamment son centre commercial régional et sa préfecture) et Corbeil-Essonnes, qui sont les deux villes les plus importantes du département, mais également à ses voisines Sainte-Geneviève-des-Bois et Saint-Michel-sur-Orge jusqu'à minuit tous les jours.
    • la ligne 4221 (Grigny - ZAC de la Croix Blanche), qui est l'une des deux lignes les plus importantes de la ville car elle dessert la quasi-intégralité de la commune (la zone industrielle des Ciroliers, les zones d'habitations et également le centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis) tous les jours de la semaine.
    • la ligne 4244 (Fleury-Mérogis - Villabé), dessert également le territoire communal, mais uniquement 2 arrêts qui sont situés dans le sud de la ville, principalement dans la zone industrielle des Ciroliers et aux portes de la zone d'activités de la Croix-Blanche et avec une desserte assez famélique du fait de ses 4 à 5 passages journaliers les jours ouvrés seulement.
    • la ligne 4278 (Fleury-Mérogis - Bondoufle), dessert le centre-ville de Fleury-Mérogis a Bondoufle, tout en se dirigeant vers le sud de la ville avec une amplitude horaire du lundi au vendredi uniquement aux heures d'entrées et de sorties scolaires.

    Par 6 lignes de bus du réseau de bus Cœur d'Essonne :

    • la ligne 4502 (Maison d'Arrêt des Femmes - Porte d'Orléans), relie la maison d'arrêt à Paris - Porte d'Orléans en moins de 30 minutes par autoroute tous les jours.
    • la ligne 4505 (Juvisy RER - ZAC de la Croix Blanche), qui est la deuxième ligne la plus importante de la ville, dessert la zone industrielle des Ciroliers, la mairie de Fleury-Mérogis et le centre-ville, tout en empruntant la RD445 sur le centre-ville en direction de Grigny.
    • la ligne 4510 (Maison d'Arrêt des Femmes - Sainte-Geneviève-des-Bois RER), dessert principalement le centre pénitentiaire ainsi que les zones d'habitations de Fleury.
    • la ligne 4520 (Juvisy RER - Maison d'Arrêt des Femmes), permet de desservir la commune à la gare de Juvisy, sans arrêt.
    • la ligne 4522 (Savigny-sur-Orge RER - Fleury-Mérogis), ne dessert pas réellement la commune, son terminus est située a cheval entre les communes de Fleury-Mérogis (vers l'ouest à proximité du Parc de la Greffière) et de Morsang-sur-Orge.
    • la ligne 4577 (Fleury-Mérogis - Sainte-Geneviève-des-Bois), ligne a vocation scolaire, fonctionne du lundi au vendredi, dessert le centre-ville de Fleury et permet aux collégiens et lycéens de la commune d'accéder au collège Paul Eluard et au lycée Einstein, situées sur la commune voisine de Sainte-Geneviève-des-Bois.

    Toponymie

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    Fluriacum en 1093[17], Floriacum, Floriacum Merogii, Fleury-Merongis, Flori[18] ou Flory au XIIIe siècle.

    De florus « être riche », -acum « fortification » et de l'anthroponyme Méraugis[19].

    La commune est instituée par la Révolution française en 1789 avec son nom actuel[1].

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Moyen Âge

    L'histoire de la ville commence en l'an 1093 : c'est à l'époque un domaine agricole appartenant à un seigneur du nom de Florus (d'où le nom de Floriacum = de Florus). L'endroit est la possession du seigneur Robertus de Floriacus en 1140, puis de Guillaume de Mérogis[20], et ainsi le village se nomme Flory-Mérogis au début du XIVe siècle.

    Temps modernes

    Le village est construit autour de sa petite église et du château fort médiéval détruit en 1722. Guillaume Joly de Fleury (1675-1756), propriétaire des terres, fait construire un nouveau château dans les années 1720.

    Époque contemporaine

    La vocation agricole de Fleury-Mérogis se perpétue jusqu'au début des années 1960. En parallèle, on sait aussi qu'au XIXe siècle, la commune comptait aussi une carrière de pierres meulières, destinées à la ville de Paris, dont le lieu-dit du "Bois des trous" tire son nom[21]. Fleury-Mérogis comptait 261 habitants en 1946 et 361 en 1962.

    Depuis 1968, la ville accueille sur son territoire la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, le plus grand centre pénitentiaire d'Europe[22].

    La population de la commune explose à partir des années 1970[1], intégrant des travailleurs immigrés et des populations issues de l'exode rural par vagues successives. Cette période marquée par la politique de regroupement familial est gérée par une municipalité communiste (jusqu'en 2009) qui doit faire construire des infrastructures ex nihilo. Les habitants sont au nombre de 4 953 en 1990[20], de 7 419 en 1982 et de 9 219 en 2013[23]. De grandes cités de logements sociaux sont construites rapidement dans les années 1970-1990. La politique de la ville évolue au début du XXIe siècle avec la destruction de tours et la réhabilitation de certains quartiers. Il est à noter que 37 % de la surface de la commune sont constitués d'espaces verts ou boisés[20].

    Une nuit d'émeute a éclaté en juin 2016 dans la partie ouest de la ville[non pertinent].

    Politique et administration

    Résumé
    Contexte
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    Position de Fleury-Mérogis en Essonne.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[24], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à l'Essonne et à son arrondissement d'Évry[I 1] après un transfert administratif effectif le .

    La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Longjumeau. Celui-ci est scindé en 1964 et la commune rattachée à celui de Juvisy-sur-Orge. Lors de la mise en place du département de l'Essonne, la commune intègre en 1967 le canton de Viry-Châtillon, puis, en 1975, celui de Morsang-sur-Orge. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Ris-Orangis[I 1].

    Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la dixième circonscription de l'Essonne.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération du Val d'Orge, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le projet de schéma régional de coopération intercommunale de février 2015 prévoyait la création, en Essonne, d’une agglomération de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de l’Arpajonnais au SAN de Sénart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne. Après concertation, ce projet a été amendé et le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération du Val d'Orge et de la communauté de communes de l'Arpajonnais »[25].

    Cette fusion est intervenue le , créant la communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération[26], dont la commune est désormais membre[I 1].

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012, les électeurs de la commune ont retenu les quatre premiers candidats suivants : François Hollande (35,71 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (20,55 %), Jean-Luc Mélenchon (19,71 %) et Nicolas Sarkozy (16,10 %).
    Au second tour, le candidat élu François Hollande obtient 1 315 voix (62,65 %) et Nikcolas Sarkozy 784 voix (37,53 %), lors d'un scrutin où 21,87 % des électeurs se sont abstenus[27].

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les électeurs de la commune ont retenu les quatre premiers candidats suivants : Jean-Luc Mélenchon (31,36 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (25,53 %), Emmanuel Macron (20,62 %) et François Fillon (8,56 %.
    Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron recueille 1 356 voix (62,55 %) et Marine Le Pen 812 voix (37,45 %), lors d'un scrutin où 27,51 % des électeurs se sont abstenus[28].

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les électeurs de la commune ont retenu les quatre premiers candidats suivants : Jean-Luc Mélenchon (41,59 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (23,10 %), Emmanuel Macron (15,99 %) et Fabien Roussel (5,28 %).
    Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron recueille 1 130 voix (53,18 %) et Marine Le Pen 995 voix (469,82 %) lors d'un scrutin où 36,89 % des élmecteurs se sont abstenus[29].

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales puis départementales

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales

    Lors des Élections municipales de 2008, la liste PCF du maire sortant Michel Humbert est la seule candidate et obtient la totalité des suffrages exprimés et est donc élue au premier tour, 40,61 % de participation[40].

    Plus du tiers des membres du conseil municipal ayant démissionné, des élections municipales partielles sont organisées en 2009. Lors du premier tour, la liste PS/Verts menée par David Derrouet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 792 voix (54,43 %, 23 conseillers municipaux élus), devançant largement la liste PCF menée par le maire sortant Michel Humbert, qui a obtenue 663 voix (45,57 %, 6 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, 47,58 % des électeurs se sont abstenus[41].

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste DVG menée par le maire sortant David Derrouet obttient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 060 voix (57,45 %, 24 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[42] :
    - Bruno Hyson (DVD, 288 voix, 15,60 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Abdel Yassine (DVG, 287 voix, 15,55 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
    - Annie Saltzmann (FG, 210 voix, 11,38 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin, 37,93 des électeurs se sont abstenus.

    À la suite de la démission de la maire Aline Cabeza, des élections municipales sont organisées en février 2019[43],[44]. La liste SE menée par Olivier Corzani obtient dès le premier tour la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 56 %, devançant les listes menées respectivement par[45] :
    - Nadia Le Guern, adjointe sortante, 29 % ;
    - Abdel Yassine, 15 %.
    Lors de ce scrutin, 60,95 % des électeurs se sont abstenus.

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste DIV menée par lme maire sortant Olivier Corzani obttient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 172 voix (79,72 %, 30 conseillers municipaux élus dont 3 communauitaires), devançant très largement celle, également DIV, menée par Nadia Le Guern, qui a recueilli 298 voix (20,27 %, 3 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 57,61 % des électeurs se sont abstenus[46].

    Référendums

    Politique locale

    Le maire réélu au terme des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, David Derrouet, annonce en juin 2017 sa démission pour des raisons personnelles[49]. Le conseil municipal élit en octobre 2017 son successeur, Aline Cabeza[50], malgré la contestation de certains élus[51]. Celle-ci annonce toutefois sa démission dès novembre 2018, au terme d'un conseil municipal où le quorum n'avait pas été réuni et où des élus avaient reprochés au maire le départ de médecins[52].

    Les élections municipales partielles organisées le voient la victoire de la liste « Fleury pleinement citoyenne » (SE) menée par Olivier Corzani (PCF) dès le premier tour[53] et celui-ci est élu maire le [54].

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs[55],[56]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1806 Jean-François Billarant   Gardien du château
    1806 1813 Jean-Louis Pierre Defresne   Cultivateur
    1813 1843 Armand Guillaume Joly de Fleury   Conseiller d'État
    1843 1854 Gabriel Jean Joly de Fleury   Auditeur au Conseil d'État
    1854 1871 Jacques Louis-Napoléon Grandidier   Notaire
    1871 1871 Louis Victor Auberge   Agriculteur
    1871 1888 Ernest Grandidier   Auditeur au Conseil d'État
    Conservateur en chef au Musée du Louvre (1894 → 1912) .
    1888 1892 Émile Auberge    
    1892 1916 Edmond Bartissol[57] Républicains modérés
    puis Républicains progressistes
    Ingénieur
    Député des Pyrénées-Orientales (1889 → 1893 et 1902 → 1910)
    Député de l'Aude (1898 → 1898)
    1916 1923 Léon Blavet   Agriculteur
    1923 1926 Gustave Batiau   Courtier
    1926 1948 Pierre Louis Marcille   Agriculteur
    1948 1959 Edmond Blanchard   Horticulteur
    1959 1975 Auguste Gentelet PCF Économiste
    1975 septembre 1998[58] Roger Clavier[59] PCF Inspecteur des ventes
    Démissionnaire
    septembre 1998 décembre 2009[60] Michel Humbert PCF Ingénieur RATP
    Mandat écourté à la suite de la démission d'une partie du Conseil municipal
    décembre 2009[61],[62] octobre 2017[49],[63] David Derrouet PS puis DVG[64],[65]
    puis ND[66]
    Consultant, ancien directeur de cabinet d'Athis et de Juvisy
    Vice-président de la CA Cœur d'Essonne Agglomération (2016 → 2017[67])
    Démissionnaire
    octobre 2017[50] décembre 2018[52],[68] Aline Cabeza[69] DVG Rédactrice territoriale
    Démissionnaire
    février 2019[54] En cours
    (au 9 décembre 2024)
    Olivier Corzani PCF[70] Professionnel dans le tourisme social
    Réélu pour le mandat 2020-2026[71]
    Fermer

    Équipements et services publics

    Résumé
    Contexte

    Enseignement

    Fleury-Mérogis est rattachée à l'académie de Versailles. Elle dispose[Quand ?] des groupes scolaires Robert Desnos, Frédéric Joliot-Curie et Paul Langevin.

    Santé

    Le centre hospitalier Manhes a été créé initialement en 1965 par la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) pour les anciens déportés[72], et propose : soins de suite et de réadaptation (SSR), hôpital de Jour, psychiatrie, hémodialyse rénale, un service de consultations externes .

    La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Marcel-Paul (rattaché au centre Manhes), fondé en 1948[73].

    Un centre de la protection maternelle et infantile est implanté dans la commune[74].

    Culture

    La ville dispose[Quand ?] de plusieurs infrastructures culturelles, dont[75] :

    • la salle André-Malraux (théâtre, danse, musique) ;
    • la médiathèque Elsa-Triolet ;
    • l'espace Jean-Wiener (centre musical et artistique) ;
    • Le Onze (studio de répétition et d'enregistrement).

    Postes et télécommunications

    La commune dispose d'un bureau de poste[76].

    Justice, sécurité, secours et défense

    Thumb
    La maison d'arrêt.

    La ville est principalement connue pour accueillir sur son sol une prison, la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis.

    La commune dispose en 2010 sur son territoire d'une brigade de gendarmerie nationale[77].

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Floriacumois[78].*

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[79],[Note 4].

    En 2022, la commune comptait 13 816 habitants[Note 5], en évolution de +20,87 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2021 2022 - - - - - - -
    13 98313 816-------
    Fermer
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    137251211199210226223225217
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    217230236235224198201180237
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    239287268248349324238201445
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3511 1946 5517 4199 6779 0749 1679 11011 430
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[80].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 50,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 6,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 9 207 hommes pour 4 710 femmes, soit un taux de 66,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[81]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    0,5 
    0,7 
    75-89 ans
    1,7 
    3,9 
    60-74 ans
    6,5 
    14,6 
    45-59 ans
    15,4 
    30,2 
    30-44 ans
    26,0 
    37,3 
    15-29 ans
    25,7 
    13,3 
    0-14 ans
    24,2 
    Fermer
    Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
    Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[82]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,4 
    5,4 
    75-89 ans
    7,2 
    12,9 
    60-74 ans
    13,9 
    20 
    45-59 ans
    19,4 
    19,9 
    30-44 ans
    20,1 
    20 
    15-29 ans
    18,2 
    21,3 
    0-14 ans
    19,8 
    Fermer

    Sports et loisirs

    Thumb
    Le stade Auguste-Gentelet.

    Le club de football, le FC Fleury 91, la D1 Féminine, les réserves, et les jeunes évoluent au Complexe Sportif Auguste Gentelet. Tandis que l'équipe première masculine réside au stade Robert-Bobin de Bondoufle[réf. nécessaire].

    Cultes

    La paroisse catholique de Fleury-Mérogis est rattachée au secteur pastoral du Val d'Orge-Sainte-Geneviève-des-Bois et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église du Saint-Rédempteur[83], datant du XVIIIe siècle[84].

    Médias

    Le quotidien Le Parisien et l'hebdomadaire Le Républicain relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    Résumé
    Contexte

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 729 , ce qui plaçait la commune au 12 100e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent quatre-vingtième rang départemental[85].

    Davantage d’informations Agriculteurs, Artisans, commerçants, chefs d’entreprise ...
    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Fleury-Mérogis 0,0 % 1,5 % 8,8 % 18,2 % 44,7 % 26,9 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Fleury-Mérogis 0,3 % 5,7 % 3,1 % 11,5 % 6,4 % 4,1 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[86],[87],[88]
    Fermer

    Culture locale et patrimoine

    Résumé
    Contexte

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Fleury-Mérogis :

    Fleury-Mérogis dans les arts et la culture

    • Trust - Le Mitard (musique) : 8e morceau de la version française de l'album Répression, et 10e pour la version anglaise. Les auteurs sont Bernie Bonvoisin (chanteur du groupe) et Jacques Mesrine (ancien criminel français, connu comme "l'ennemi public numéro un", et principal protagoniste du morceau). Dans cette chanson, Fleury-Mérogis désigne la maison d'arrêt de ladite commune, où Jacques Mesrine fut incarcéré. Elle visait à dénoncer le traitement des détenus[réf. nécessaire].

    Héraldique et logotype

    Thumb

    La commune s'est dotée d'un logotype.

    Pour approfondir

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Fleury-Mérogis », p. 821–823
    • Angel Perez, Fleury-Mérogis, La Pensée Unique, , 156 p. (ISBN 978-2-214-04666-1)
    • Collectif d'auteurs, Le Spectateur anonyme, Ramsay,
    • Élisabeth Cons, La boîte à oubli : dix ans à Fleury-Mérogis, Lattes, , 265 p. (ISBN 978-2-7096-2199-1)
    • Martine Schachtel, Femmes en prison : dans les coulisses de Fleury-Mérogis, Albin Michel, , 176 p. (ISBN 978-2-226-12071-7)
    • Isabelle Le Bourgeois, Derrière les barreaux des hommes : femme et aumônier à Fleury-Mérogis, , 150 p. (ISBN 978-2-220-05230-4)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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