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compétition de course à pied en France, trail De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Festival des Templiers est une compétition française de trail (course à pied). Il a lieu chaque année lors du dernier week-end d’octobre. Au programme, onze courses sont organisées du vendredi au dimanche, avec plus de 10 000 participants[1] tout au long du festival. Parmi ces courses, le Grand Trail des Templiers clôture le festival le dimanche avec 2 500 coureurs au départ.
Sport | Course à pied |
---|---|
Création | 1995 |
Catégorie | Trail (course à pied) |
Périodicité | Annuelle (Octobre) |
Participants | 10 000 |
Statut des participants | Amateurs et professionnels |
Site web officiel | www.festivaldestempliers.com |
Tenant du titre |
Thomas Cardin (2024) Caitlin Fielder (2024) |
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Plus titré(s) |
Thomas Lorblanchet (4) Karine Herry (9) |
Les épreuves se déroulent sur le territoire des Grands Causses[2] dans le sud-est du département de l'Aveyron. Le Festival des Templiers s'appuie sur le monde rural, la vie associative et les paysages des Grands Causses.
Gilles Bertrand et Odile Baudrier ont eu l'idée de créer le Festival des Templiers grâce à des reportages effectués sur le Leadville Trail dans le Colorado en 1989 et sur le Western States en Californie en 1990, des courses américaines[3]. Ils ont monté d'abord en 1991 un projet de festival de l'endurance mêlant des courses de VTT, à pied et même de chevaux. Mais ce projet n'obtint pas l'adhésion auprès des élus[3]. Ainsi, ils ont présenté en 1994 un projet se concentrant uniquement sur la course à pied. La Grande Course des Templiers était née l'année suivante. Il est souvent affirmé que le trail est né avec les Templiers[4] cependant la 6000D existait dès 1990. En 1995, la même année que pour la Grande Course des Templiers, a été créé le Trail l'Ardéchois[5]. La SaintéLyon existait encore bien avant mais elle n'est pas considérée comme un vrai trail (peu de sentiers monotraces et beaucoup de portions goudronnées).
En 1995 a lieu la première édition de la Grande Course des Templiers à Sainte-Eulalie-de-Cernon[6] par Odile Baudrier et Gilles Bertrand[7],[8], avec près de 500 coureurs[9]. Patrick Renard venu du marathon inaugure le palmarès de la course et remporte un sac de berger, première récompense évoquant le patrimoine local. Lors de l'édition suivante, 50 000 francs sont reversés dès la seconde édition à Betsaleel, un orphelinat du Tchad.
En 1997, l'évènement se déplace au départ de la commune de Nant et c'est Patricia Djaté, marraine de la course qui remet une deuxième couronne de lauriers à Patrick Renard, vainqueur pour la seconde fois. En 1998, pour la première fois, les coureurs empruntent la descente de Cantobre, ouverte exclusivement pour la course. Il avait fallu plusieurs mois à l'organisation pour trouver ou se faire conseiller le bon passage. L'année suivante le festival innove grâce à la première édition de l’Endurance Trail à Nant, ultra trail de 120 km remportée par l'Alsacien Jean-Claude Enderlin. Francis Roux, un paysan de La Couvertoirade, enchaîne l'Endurance Trail et le Grand Trail en 36 heures. Cinq ans plus tard en 2004 lors du 10e anniversaire, l'Endurance Trail fait son retour sur une distance de 111 km[10]. Il devient annuel en 2009. D'autres courses ont ensuite été créées : La Templière (premier trail féminin en 2004), le Kinder Trail (en 2005 pour les enfants). En 2008, ce programme est étoffé avec six courses au total avec notamment la création du Marathon des Causses.
Pendant cette période, la Grande Course des Templiers se popularise : en 2006 pour la première fois, la barre des 2 000 partants est dépassée avec 2 272 partants et 1 904 arrivants. En 2007, le nombre se porte à 2 222 arrivants, ce qui n'est pas sans créer des bouchons sur le parcours. Cette époque marque le début des reconnaissances par les teams (écuries) dans un but d'optimiser leur préparation. De même le festival commence à se mondialiser avec la présence de trois coureurs népalais en 2001.
Le festival à Nant est marqué par plusieurs éditions mémorables : en 2002 l'arrivée victorieuse de Gil Besseyre et de Jérôme Trottet main dans la main[11], fait similaire en 2005 pour l'arrivée victorieuse de Dawa Sherpa et Christophe Jaquerod[12] ; de la neige présente dans le parcours lors de l'édition 2003[13], tombant notamment au Saint Guiral. Gil Besseyre y obtient sa troisième victoire en trois participations. Malgré les conditions, 1 570 coureurs terminent la course parmi les 1 970 participants[13]. L'édition 2006 voit la 9e victoire de Karine Herry sur la Grande Course des Templiers, un record absolu chez les féminines. Autre record notable, le breton Patrick Lothodé a échoué quatre fois à la seconde place de 1998 à 2001[14].
En 2002, la Charte du trailer est créée avec pour objectifs notamment le respect de l'environnement par les coureurs et l'assistance aux concurrents blessés. En 2004 une nouvelle fois les bénéfices de la course sont reversés à un orphelinat au Tchad[10].
En , seulement quelques jours après la fin de l'évènement, les organisateurs du festival ont pris la décision de se détourner de la commune de Nant pour déménager à Millau, commune plus propice à accueillir un plus grand nombre de participants[15]. Cependant cette délocalisation ne fut pas sans susciter des débats entre les coureurs[16] et des polémiques, la municipalité de Nant n'appréciant pas trop le départ d'un évènement majeur pour la commune[17]. De cette scission naquit, dès l'année suivante, le Festival des Hospitaliers, qui reprend certains anciens parcours des Templiers, et se déroule également au mois d'octobre. De ce fait l'orientation des parcours vers le Larzac, les Cévennes puis le causse Bégon laissait désormais place au causse Noir tout en conservant le Larzac mais plus à l'ouest.
L'arrivée de l'évènement dans le territoire de la commune de Millau commence d'emblée par trois éditions marquantes : d'une part sur un plan météorologique avec la pluie en 2010 qui a imposé de mettre en place un parcours de repli en fin de course, le passage de la grotte du Hibou et la descente suivante rendues impraticables pour une bonne partie des coureurs[18], en 2012 le froid[19] avec −7 °C au départ ; d'autre part en 2011 pour la seconde place de la Grande Course des Templiers, où le public a pu assister à l'arrivée, main dans la main, de Thomas Lorblanchet et de Thierry Breuil portant un habit de templier[20],[21]. Ce même Thomas Lorblanchet remportait en 2013 son quatrième succès sur le Grand Trail des Templiers, record masculin de l'épreuve.
Quelques innovations apparaissaient : en 2011 des primes décernées aux premiers de la Grande Course[22], ce qui n'était pas du goût de ceux qui veulent préserver l'esprit du trail[15] puis en 2013 des arrivées organisées dans une entreprise de résidences de tourisme à Millau.
Mais surtout de nouvelles courses ont vu le jour : la Monna Lisa Trail (2012), l’Intégrale des Causses (2013), le Trail des Troubadours (2013), le Marathon du Larzac (2015) le vendredi[4], la Solitaire des Templiers (2015) le vendredi également[23], la Boffi Fifty (2017). Cependant la Solitaire des Templiers ne fut pas conservée en 2017 et 2018. Et en corrélation avec ceci, le nombre d'inscrits au festival des Templiers explose : 8 000 pour neuf épreuves en 2013[24], 13 500 coureurs enregistrés en 2017[9] sur onze épreuves. En 2015, alors que le nombre de coureurs inscrits s'élevait à 12 000, les retombées économiques de l'évènement ont été estimées à près de 4 millions d'euros sur le département[25].
Le festival attire les coureurs internationaux : en témoignent en 2012 le podium du Grand Trail des Templiers, exclusivement étranger chez les femmes avec Núria Picas, Emelie Forsberg et Lizzy Hawker et en 2014 une rencontre intercontinentale organisée (États-Unis- Europe- France)[26].
En 2019, le grand trail prévu le dimanche est annulé à la suite des prévisions d'orages et de vent fort sur les causses[27],[28].
En 2020, face à la pandémie de Covid-19 et en concertation avec la préfecture de l'Aveyron, l'organisation des Templiers choisit dans un premier temps à la fin du mois d'août d'annuler les courses du vendredi et du samedi et de privilégier le Grand Trail se déroulant le dimanche, car déjà annulé en 2019. Mais le 22 septembre, l'organisation jette totalement l'éponge en annulant la course du dimanche; l'épidémie ne reculant pas avec notamment un cluster dans un Ehpad à Séverac d'Aveyron[29].
Depuis 2021, entre La Roque Sainte-Marguerite et le Mas de Bru, un ravitaillement se tient à Notre-Dame de la Salvage sur les longs parcours à la place de celui de Pierrefiche-du-Larzac où les coureurs ne font qu'un passage. Sur l'Endurance Trail, lors de l'édition 2023, une coureuse de 37 ans originaire de Vendée[30] est décédée d'un arrêt cardiaque à proximité de Saint-André-de-Vézines[31]. C'est la première fois que le Festival des Templiers déplore un décès sur l'une de ses courses.
L’organisation repose sur l’association Évasion Sport et Communication. Cette association a pour but le développement de la pratique de la course à pied nature par l’organisation de compétitions. C'est le même groupe qui organise chaque année au mois de juin le Trail en Aubrac. Les directeurs des courses du festival des Templiers sont Gilles Bertrand et Odile Baudrier.
La partie médicale et sécurité regroupe tout un service de secours articulé autour d’une équipe de médecins, d'infirmiers, d'un personnel de la sécurité civile et de pompiers. Tout cette organisation se trouve soit à l’arrivée proche du poste de contrôle des secours soit dans la campagne au sein des parcours.
Des lieux de ravitaillement sont prévues dans les villages ou dans des lieux symboliques comme la ferme du Cade et des Privats dans le causse Noir. Suivant les courses, les coureurs ont entre un et six ravitaillements.
Une prise en charge des abandons est organisée avec la présence de navette (bus) au niveau des ravitaillements ou des points de sécurité.
Les départs de courses partant de Millau s'effectuent dans l'avenue Millau Plage à côté du Salon du trail. Pour faire débuter toutes les courses, les organisateurs font retentir la chanson Ameno d'Era, qui constitue l'hymne du festival et qui est également utilisée pour le Trail en Aubrac. Lorsque les départs s'effectuent de nuit comme sur l'Endurance Trail et le Grand Trail des Templiers, les fumigènes accompagnent la musique[14]. Les arrivées des courses s'effectuent à l'office de tourisme au-dessus de l'avenue Millau Plage.
Les courses se situent essentiellement au sud-est du département de l'Aveyron, sur le causse noir et le Larzac. L'Endurance Trail pousse même jusqu'au causse de Sauveterre et le causse Méjean dans le département de la Lozère. Les tracés sur les causses s'effectuent au milieu de forêts de chênes pubescents, pins noirs, pins sylvestres passant parfois par d'anciennes fermes caussenardes reconverties (Le Sonnac, Betpaumes, La Rouvière, La Roujarie, Les Privats, Le Cade…). À cela s'ajoute des chaos karstiques (corniche du Rajol, rochers de Roques Altès…) et rochers spectaculaires (Les Balcons du Vertige…). Les tracés passent aussi par des villages médiévaux (Peyreleau, hameau de Montméjean ) ou monuments historiques (chapelle Saint-Jean de Balmes…).
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
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Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 1er | Patrick Renard | 5 h 35 min 53 s | 11e | Corinne Favre | 6 h 08 min 35 s | |
2e | 1996 | 1er | Patrick Michel | 5 h 20 min 18 s | 50e | Annie Floris | 6 h 31 min 57 s |
3e | 1997 | 1er | Patrick Renard 2e victoire | 6 h 00 min 12 s | 25e | Karine Herry | 7 h 00 min 55 s |
4e | 1er | Jérôme Trottet | 5 h 50 min 27 s | 27e | Karine Herry 2e victoire | 6 h 36 min 51 s | |
5e | 1er | Vincent Delebarre | 5 h 55 min 25 s | 27e | Karine Herry 3e victoire | 7 h 04 min 30 s | |
6e | 1er | Vincent Delebarre 2e victoire | 6 h 08 min 10 s | 48e | Ginette Moretto-Rumeau | 7 h 34 min 29 s | |
7e | 1er | Gil Besseyre | 6 h 07 min 29 s | 30e | Karine Herry 4e victoire | 7 h 14 min 09 s | |
8e | 1er | Gil Besseyre 2e victoire Jérome Trottet 2e victoire | 6 h 01 min 40 s | 29e | Karine Herry 5e victoire | 6 h 59 min 57 s | |
9e | 1er | Gil Besseyre 3e victoire | 5 h 56 min 10 s | 40e | Karine Herry 6e victoire | 7 h 02 min 10 s | |
10e | 1er | Olivier Bulle | 6 h 49 min 33 s | 38e | Karine Herry 7e victoire | 7 h 50 min 02 s | |
11e | 1er | Dawa Dachhiri Sherpa Christophe Jaquerod | 6 h 30 min 38 s | 39e | Karine Herry 8e victoire | 7 h 29 min 33 s | |
12e | 1er | Gilles Guichard | 6 h 34 min 56 s | 67e | Karine Herry 9e victoire | 7 h 47 min 17 s | |
13e | 1er | Thomas Lorblanchet | 6 h 09 min 32 s | 97e | Béatrice Fanget | 8 h 02 min 42 s | |
14e | 1er | Thomas Lorblanchet 2e victoire | 6 h 21 min 06 s | 142e | Kenza Pedrero | 8 h 37 min 36 s | |
15e | 1er | Thierry Breuil | 6 h 27 min 13 s | 30e | Maud Gobert | 7 h 24 min 58 s | |
16e | 1er | Thomas Lorblanchet 3e victoire | 6 h 36 min 54 s | 29e | Isabelle Jaussaud-Grenier | 7 h 39 min 47 s | |
17e | 1er | Andy Symonds | 6 h 33 min 58 s | 18e | Maud Gobert 2e victoire | 7 h 38 min 32 s | |
18e | 1er | Fabien Antolinos | 6 h 10 min 35 s | 29e | Núria Picas | 7 h 16 min 57 s | |
19e | 1er | Thomas Lorblanchet 4e victoire | 6 h 43 min 04 s | 27e | Núria Picas 2e victoire | 7 h 57 min 49 s | |
20e | 1er | Benoit Cori | 6 h 36 min 49 s | 28e | Núria Picas 3e victoire | 7 h 51 min 46 s | |
21e | 1er | Benoit Cori 2e victoire | 6 h 44 min 10 s | 28e | Ellie Greenwood | 7 h 58 min 06 s | |
22e | 1er | Miguel Heras | 6 h 45 min 12 s | 28e | Jasmin Nunige | 8 h 00 min 52 s | |
23e | 1er | Sébastien Spehler | 6 h 38 min 35 s | 15e | Ruth Croft | 7 h 27 min 31 s | |
24e | 1er | Sébastien Spehler 2e victoire | 6 h 36 min 43 s | 16e | Azara García | 7 h 38 min 20 s | |
25e | Course annulée[27] | Course annulée[28] | |||||
- | Course annulée | Course annulée | |||||
26e | 1er | Jonathan Albon | 6 h 32 min 19 s | 21e | Ruth Croft 2e victoire | 7 h 51 min 19 s | |
27e | 1er | Jim Walmsley | 6 h 56 min 16 s | 22e | Camille Bruyas | 8 h 23 min 06 s | |
27e | 1er | Jonathan Albon 2e victoire | 6 h 42 min 17 s | 27e | Julie Roux | 7 h 58 min 30 s | |
28e | 1er | Thomas Cardin | 6 h 38 min 14 s | 21e | Caitlin Fielder | 7 h 42 min 24 s |
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
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Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 1999 | 1er | Jean Claude Enderlin | 13 h 28 min 59 s | 24e | Monique Veyrunes | 17 h 01 min 51 s |
pas d'édition entre 1999 et 2004 | |||||||
2e | 1er | Christophe Jaquerod | 12 h 08 min 05 s | 122e | Marie-Chantal Emonides | 17 h 59 min 59 s | |
pas d'édition entre 2004 et 2009 | |||||||
3e | 1er | Thomas Saint Girons | 12 h 06 min 03 s | 11e | Irina Malejonock | 13 h 49 min 24 s | |
4e | 1er | Thomas Saint Girons 2e victoire | 11 h 40 min 57 s | 17e | Véronique Chastel | 14 h 27 min 07 s | |
5e | 1er | Xavier Thévenard | 10 h 58 min 44 s | 43e | Juliette Blanchet | 15 h 19 min 43 s | |
6e | 1er | Emmanuel Ripoche | 10 h 21 min 08 s | 20e | Véronique Chastel 2e victoire | 12 h 19 min 44 s | |
7e | 1er | Fabien Antolinos | 9 h 55 min 46 s | 9e | Caroline Chaverot | 11 h 53 min 02 s | |
8e | 1er | Benoît Girondel | 10 h 49 min 31 s | 28e | Christine Denis-Billet | 13 h 41 min 18 s | |
9e | 1er | Aurélien Collet | 10 h 33 min 46 s | 108e | Sarah Cameron | 14 h 59 min 38 s | |
10e | 1er | Benoît Girondel 2e victoire | 10 h 32 min 15 s | 13e | Caroline Benoit | 12 h 16 min 50 s | |
11e | 1er | Jonathan Moncany | 11 h 08 min 53 s | 24e | Jocelyne Pauly | 12 h 38 min 41 s | |
12e | 1er | Patrick Bringer | 10 h 54 min 29 s | 35e | Christine Denis-Billet 2e victoire | 13 h 12 min 16 s | |
13e | 1er | Remi Berchet | 11 h 29 min 31 s | 48e | Claire Bannwarth | 14 h 16 min 50 s | |
- | Course annulée | Course annulée | |||||
14e | 1er | Vincent Viet | 10 h 52 min 25 s | 14e | Isabelle Dragon | 12 h 50 min 47 s | |
15e | 1er | Théo Le Boudec | 11 h 06 min 15 s | 29e | Julie Marini | 13 h 31 min 47 s | |
16e | 1er | Yannick Noel | 09 h 56 min 13 s | 20e | Jennifer Lemoine | 11 h 56 min 49 s | |
17e | 1er | Yannick Noel 2e victoire | 09 h 17 min 30 s | 43e | Julia Harnie | 12 h 05 min 15 s |
Édition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | Athlète | Temps | Rang | Athlète | Temps | ||
1re | 2013 | 1er | Jean-Baptiste Castano | 6 h 26 min 29 s | 28e | Cécile Lefebvre | 8 h 16 min 28 s |
2e | 2014 | 1er | Sylvain Perrin | 6 h 14 min 27 s | 11e | Sylvaine Cussot | 7 h 41 min 32 s |
3e | 2015 | 1er | Ugo Ferrari | 5 h 58 min 32 s | 7e | Isabelle Jaussaud | 7 h 25 min 58 s |
4e | 2016 | 1er | Yann Nourry | 6 h 22 min 23 s | 16e | Marie Dohin | 7 h 38 min 58 s |
5e | 2017 | 1er | Kevin Vermeulen | 5 h 51 min 52 s | 14e | Elodie Varraine | 7 h 38 min 14 s |
6e | 2018 | 1er | Stéphane Vinot | 6 h 27 min 56 s | 11e | Lucie Bidault | 7 h 22 min 57 s |
7e | 2019 | 1er | Matthieu Durand | 6 h 33 min 53 s | 10e | Elodie Varraine 2e victoire | 7 h 29 min 47 s |
- | Course annulée | Course annulée | |||||
8e | 1er | Théo Le Boudec | 6 h 53 min 21 s | 7e | Caroline Lafaye | 7 h 45 min 29 s | |
9e | 1er | Paul Cornut-Chauvinc | 6 h 20 min 40 s | 21e | Agathe Bes | 8 h 18 min 38 s | |
10e | 1er | Alan Le Palabe | 5 h 55 min 13 s | 24e | Béatrice Vezinet | 7 h 32 min 14 s | |
11e | 1er | Loïc Rolland | 5 h 20 min 25 s | 16e | Eléa Kopf | 6 h 35 min 56 s |
Épreuve créée en 1999, offrant un parcours d’au moins 100 km et environ 4 800 m+. Depuis que le festival a été déplacé à Millau, cette épreuve est organisée tous les ans et chemine sur trois des causses majeurs, le causse de Sauveterre, le causse Noir et le Larzac, parfois même le causse Méjean. Le départ s'effectue de nuit. Après deux ascensions du causse Noir cumulées (la côte de Carbassas puis la croix de Paulhe), elle étire généralement le grand trail vers des bourgs et villages un peu plus au nord : Rivière-sur-Tarn, Mostuéjouls et tient un ravitaillement à Le Rozier (faisant par là même une petite incursion en Lozère) au lieu de Peyreleau. Cette course passe souvent par des sites comme le château de Peyrelade ou le sentier des Balcons du Vertige. Après Saint-André-de-Vézines, le parcours descend également vers La Roque-Sainte-Marguerite soit en passant par les rochers de Roques Altès soit en passant par le moulin de la Caze. L'ascension vers Le Cade (831 m)[36] est l'ultime difficulté majeure car contrairement au Grand Trail, les coureurs ne descendent pas immédiatement après cette dernière ferme, se dirigeant vers la Pouncho d'Agast (839 m)[43] qu'ils n'ont pas à remonter. C'est l’épreuve qui ouvre le festival avec un départ à 4 h 00 le vendredi matin. Les trailers ont 22 heures pour passer sous l’arche d’arrivée des Templiers.
Cette épreuve se déroule le dernier jour du festival, avec un départ le dimanche à 5 h 15 lorsque la date coïncidait avec le passage à l'heure d'hiver, 5 h 45 depuis que ce n'est plus le cas. Ce parcours de trail a débuté en France en 1995 sur les sentiers et chemins du Larzac avec la première édition de ce qu'on appelait autrefois la Grande Course des Templiers. Cette épreuve a évolué tout en restant sur le territoire qui lui donne tant de caractère, les causses et vallées de l'Aveyron. De Sainte-Eulalie-de-Cernon à Millau en passant par Nant, le Grand Trail des Templiers accueille jusqu’à 2 500 coureurs.
Sa distance varie selon les années entre 68 et 78 km. Il s’agit d’une grande boucle au départ de Millau. Les coureurs débutent à partir de l'avenue Millau Plage par un tronçon de route goudronnée avant d'entamer la première ascension vers le causse Noir à partir du hameau de Carbassas à la lueur des lampes frontales. Sur le causse Noir, les coureurs évoluent alors sur de larges pistes au milieu des pins, bénéficient de points de vue sur les villages situés sur les berges du Tarn à partir de corniches et découvrent des fermes caussenardes (Le Sonnac ou La Rouvière selon les années) avant de descendre vers le premier ravitaillement dans le village médiéval de Peyreleau.
Après ce village, les coureurs entament une nouvelle ascension vers le causse, passant notamment par la chapelle Saint-Jean de Balmes (857 m)[72] et la ferme caussenarde de La Roujarie, et ce, jusqu'au village élevé de Saint-André-de-Vézines (870 m)[54], lieu du second ravitaillement, après une trentaine de kilomètres.
En repartant de ce village, les coureurs évoluent sur une des portions les plus spectaculaires du tracés avec notamment une petite descente vers le hameau médiéval et perché de Montméjean puis la remontée vers la corniche du Rajol, offrant un panorama sur les gorges de la Dourbie. Au passage sous une arche au chaos de Roques Altès (861 m)[52], les coureurs entament la descente vers La Roque-Sainte-Marguerite (402 m)[55], empruntant parfois des sentiers encaissés dans les gorges.
Cette dernière bourgade où les coureurs entament une nouvelle ascension assure la transition entre le causse Noir et le Larzac. Une fois arrivé sur les hauteurs de ce dernier, le kilomètre pour arriver à Pierrefiche du Larzac (693 m)[42] est plus facile, comportant même une courte descente. Le troisième ravitaillement solide se tient dans ce village. Après celui-ci, les coureurs affrontent une longue section vallonnée potentiellement usante avec des montées et descentes raides, marquée par des panoramas sur le pays, au Pompidou (768 m)[42] notamment. À partir du Mas de Bru (751 m)[83], les coureurs descendent en pente plus douce jusqu'au village de Massebiau (368 m)[56].
Ce village, où se tient un ravitaillement en eau, marque le retour du Causse Noir par l'ascension vers Le Cade, ascension qui peut être éprouvante par son dénivelé et après une soixantaine de kilomètres de course, malgré les derniers hectomètres moins difficiles. À l'intérieur de la ferme du Cade (831 m)[36] est organisé le dernier gros ravitaillement. S'ensuit une descente pierreuse avant l'ultime grande ascension, celle de la Pouncho d'Agast (839 m)[43] et ses relais qui dominent Millau. De là commence une descente raide et technique dans les bois avant une courte remontée vers la grotte du Hibou. Les coureurs n'ont plus ensuite qu'à descendre jusqu'au domaine de Saint-Estève, lieu de l'arrivée en aplomb de l'avenue Millau Plage.
Le parcours du Grand Trail offre la finale la plus difficile avec plus de 800 m de dénivelé positif sur les onze derniers kilomètres à partir de Massebiau.
La première édition de ce trail a vu le jour en 2013 et la course s'effectue le vendredi. Le départ s'effectue souvent à Mostuéjouls mais l'arrivée est à Millau comme pour les autres parcours. Les concurrents vont emprunter les sentiers et les corniches du causse du Sauveterre, du causse Noir et enfin du Larzac. Le parcours est d'une distance de 61 km ou 62 km et un peu moins de 3 000 m de dénivelé. À partir de Saint-André-de-Vézines, le parcours est celui du Grand Trail (corniche du Rajol, falaise du Pompidou, montée vers la ferme du Cade abordée au départ de Massebiau…) sauf que, sur le final, les coureurs ne descendent pas immédiatement après la ferme du Cade et n'ont ainsi pas à remonter vers la Pouncho d'Agast qu'ils atteignent moins difficilement.
La Solitaire des Templiers, d'une distance de 60 km pour 3 000 m de dénivelé apparaît lors de l'édition 2015[23]. Cette course qui se déroule le vendredi et qui est limitée à 50 coureurs a la particularité d'avoir un parcours totalement inconnu des coureurs ; même le lieu de départ de la course constitue une surprise. La première édition eut son départ depuis la grotte de Dargilan.
Cette course de 50 km apparue en 2017, avec un départ le samedi matin, reprend le parcours du Marathon des Causses tout en y ajoutant un détour par le hameau de Longuiers (836 m)[84] puis les falaises du Boffi, après le ravitaillement de la ferme des Privats, situé après une vingtaine de kilomètres de course. Après le hameau de Longuiers, le parcours comporte plusieurs courts passages en cordée et même le passage dit de la « boîte aux lettres », un petit goulet étroit à franchir. Après ce détour, le parcours revient vers Millau par la montée du Cade par le versant du Bois Mégie, celle autrefois empruntée par le Marathon des Causses, puis par l'ascension partielle de la Pouncho d'Agast tout comme sur le Marathon des Causses.
C’est un trail nocturne qui démarre depuis 2012 de Castelnau-Pégayrols. Les trailers parcourent les vallées, traversent le ruisseau de La Muse et la rivière Tarn. Sur les 23 km du parcours, le tracé amène les coureurs à travers la pile P1 du viaduc de Millau. Il a été remplacé dès 2017 par la Midnight des Templiers.
C'est un trail couru le samedi qui a connu sa première édition en 2012 avec près de 450 coureurs franchissant la ligne d'arrivée. C’est un parcours assez technique et exigeant comprenant deux montées principales (la croix de Paulhe puis la seconde partie de la côte de Carbassas après le ravin de Font Frège). Le Pouncho d'Agast est le point culminant du parcours[85]. Sur les 26 km de course ce ne sont pas moins de 1 300 m de dénivelé positif.
Un compromis entre le village du Monna et la célèbre œuvre de Léonard de Vinci est à l’origine du nom de cette course.
La première édition du Marathon des Causses a eu lieu lors de l’édition 2008. Le parcours emprunte les sentiers du causse Noir et la vallée de la Dourbie. Il représente souvent la dernière étape avant l’inscription au Grand Trail des Templiers. On compte 900 coureurs et en général 37,5 km pour une épreuve de la journée du samedi. Le trail se déroule le samedi et une partie des concurrents termine fréquemment avec une lampe frontale. Comme sur les autres parcours, la première grosse difficulté commence à proximité du hameau de Carbassas. Le parcours comprenait jusqu'en 2016 quatre grandes ascensions entrecoupées de pistes vallonnées sur les causses. La troisième grosse difficulté, la montée vers la ferme du Cade, s'effectuait par le Bois Mégie, juste après la descente du ravin du Monna, sur un sentier différent de celui du Grand Trail et présentait un dénivelé moindre. Ainsi, le Marathon des Causses présentait auparavant 1 700 m de dénivelé. Cependant, dès 2017, la montée du Cade fut supprimée du Marathon des Causses au profit du parcours de la Boffi Fifty. L'accès à la ferme du Cade se fait désormais par un chemin bien moins pentu, sans véritable descente du causse au préalable après le ravitaillement de la ferme des Privats 5 km avant. Comme durant le Grand Trail, les coureurs descendent après Le Cade sur un sentier en partie pierreux et remontent à la Pouncho d'Agast à la différence près qu'ils ne vont pas tout à fait au sommet de celle-ci. Lors de l’édition 2012, le vainqueur Emmanuel Meyssat a bouclé le parcours à une moyenne de 13,64 km/h.
Le Marathon du Larzac (36 km, 1 300 m de dénivelé) apparaît lors de l'édition 2015[4], plus orienté vers le Larzac comme son nom l'indique avec un départ à Montredon. La course se déroule le vendredi et est limitée à 400 coureurs. Elle est un peu moins difficile que le Marathon des Causses. Son parcours est assez similaire à la seconde partie du Grand Trail avec notamment un passage par Pierrefiche, les falaises du Pompidou qui dominent les gorges de la Dourbie et la montée de la ferme du Cade abordée par le même versant sauf que comme pour l'Intégrale des Causses, le parcours évite après la remontée vers la Pouncho d'Agast.
En 2018, une nouvelle course de 31 km a été créée : la Rock'shot, en hommage à Christophe Rochotte[86], journaliste proche de l'organisation décédé en 2015. Le parcours commençait à Notre-Dame de la Salvage (735 m)[78] sur le causse du Larzac, passait par le mont Redon (836 m)[42] au début avant un tracé vallonné. Le parcours remontait ensuite vers le lieu-dit « Camp Grand » (726 m)[87] avant de descendre progressivement vers Massebiau (368 m) et grimper le causse Noir vers Le Cade (831 m). Le final vers La Poucho d'Agast (839 m) était similaire à celui de l'Endurance Trail, l'Intégrale des Causses et le Marathon des Causses ; avant de descendre vers Millau. La course avait un dénivelé de 1 550 m.
Ce trail ouvert aux pratiquants de la marche nordique et aux trailers voit le jour en 2013. Le parcours se veut accessible à tous mais en offrant tout de même un peu de caractère. Après le hameau de Carbassas, le tracé prend de la hauteur et passe sous les falaises des Troubadours, donnant ainsi le nom à cette course. Sur une distance assez courte, environ 13 km, le dénivelé positif est de 550 m. C'est une épreuve courte, rapide et exigeante.
Un trail court dynamique et incisif. Appelé Puma Trail en 2006 et 2007, le VO2 Trail change de nom en 2008. Cette épreuve reprend le nom du magazine VO2. Cette course offre une distance d'un peu moins de 20 km en général et une difficulté différente donnant ainsi l’occasion aux coureurs rapides de s’exprimer. La seule grosse difficulté est selon les années la montée vers la croix de Paulhe ou celle après le hameau de Carbassas, ascensions communes à beaucoup de courses ; le reste étant un parcours vallonné sur le causse avant de redescendre à Millau.
Premier trail féminin, La Templière s’est courue pour la première fois en 2004. Cette même année, La Templière et l’Endurance Trail (1re édition) accompagnaient le Grand Trail des Templiers, le Festival des Templiers était né.
Les coureuses parcourent une dizaine de kilomètres et 300 m de dénivelé positif avant de franchir l’arche des Templiers. Des 315 arrivants en 2004, cette course ne s’est jamais épuisée et compte chaque année à l’arrivée entre 400 et 500 coureuses.
Sur le même tracé que La Templière, les Kinder Trails et Junior Trails, ouverts aux adolescents, permettent à de nombreux enfants, une première approche de la course nature. Le Kinder Trail (1er trail français organisé pour des enfants en 2008) se courent sur des distances de 1,5 km et 3 km.
Pour la première fois dans le cadre du Festival des Templiers, des courses seront ouvertes aux personnes atteintes de handicap.
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