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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ferdinand Roybet né le à Uzès et mort le [1],[2] à Paris est un peintre et graveur français.
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Ferdinand Victor Léon Roybet |
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Fils du cafetier[3] Louis Charles Florent Roybet et de Françoise Cotte, installés à Lyon en 1846, Ferdinand Roybet étudie d'abord la gravure à l'École des beaux-arts de Lyon, où il entreprend son apprentissage du métier de peintre en copiant les grands maîtres flamands et italiens dès ses premières années de formation. En 1863, après la mort de son père, déjà marié avec Amélie Louise Rollion[4] et père d'une petite fille, il s'installe à Paris pour suivre l'enseignement de Jean-Georges Vibert dont il devient l’élève préféré[5]. Ses premières années à Paris sont matériellement très difficiles.
Il débute au Salon en 1865 avec deux œuvres intitulées Une musicienne et Intérieur de cuisine[6]. L'année suivante, il connaît le succès en présentant son Fou sous Henri III, vêtu de rouge et tenant deux dogues en laisse. Cette œuvre, applaudie par la critique et acquise par la princesse Mathilde pour 5 000 francs, sera le début d'une très longue série de figures historicistes anecdotiques en costumes : reîtres, mousquetaires, manants et gens de cour[5]. Cette production abondante reflète le goût de sa clientèle pour ces sujets alors à la mode[7]. Un revenu de 25 000 francs annuels lui est assuré par contrat avec un marchand de tableaux[Lequel ?] moyennant la fourniture de trois toiles par mois.
Après la fin du siège de Paris, le peintre entreprend plusieurs voyages d'étude en Belgique et en Algérie[8]. L'ensemble des œuvres peintes à cette occasion lui est acheté[Par qui ?] pour la somme de 100 000 francs.
La virtuosité se caractérise par une touche rapide et précise. Fort de ses succès, il s'installe dans un hôtel particulier et dépense sans compter pour collectionner des objets d'art haute époque. Ce train de vie dispendieux le conduit rapidement à de graves difficultés financières et à son expulsion par ses créanciers[7].
Artiste reconnu, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du , puis promu officier du même ordre par décret du [9]. Il compte parmi sa clientèle de nombreux amateurs célèbres et fortunés. Le milliardaire américain Cornelius Vanderbilt paie 100 000 francs ses Propos galants, toile présentée au Salon de 1893 au palais de l'Industrie, après une longue absence motivée, semble-t-il, par le désintérêt de l'artiste pour les salons d'art[5]. Doué d'un bon talent de portraitiste, il peint de nombreux contemporains en costume d'époque[7], et quelques autres dans un style plus contemporain, comme le comte de Montesquiou, Madame Raymond Poincaré, le général Gallieni, Mademoiselle Juana Romani.
À la fin de sa vie, il aborde des sujets religieux et notamment une série de 22 tableaux illustrant la Passion du Christ, qui sera exposée après sa mort, au Salon de 1921. Ferdinand Roybet meurt à Paris le .
Depuis 1927, Roybet a son propre musée, le musée Roybet Fould, créé par Consuelo Fould, peintre et petite-fille du ministre des finances de Napoléon III. Installé à Courbevoie, ce musée conserve une collection d'œuvres de Roybet, léguée par la fondatrice.
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