Loading AI tools
pianiste et compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ferdinand Joseph Lavainne, né à Lille le et mort à Lille le , est un pianiste et compositeur français[1].
Naissance |
Lille, Empire français |
---|---|
Décès |
(à 78 ans) Lille, France |
Lieux de résidence | Lille, France |
Activité principale | Pianiste |
Activités annexes | Compositeur, professeur de piano |
Maîtres | Pierre Baumann |
Enseignement | Conservatoire de Lille |
Ferdinand Lavainne est le fils de Prosper Ferdinand Lavainne (1785-?), employé à la recette générale et professeur de solfège, et de Julie Adélaïde Joseph Cousin (1790-?). Il se maria le 14 mai 1840 avec Marie Séraphine Françoise Piquart (1818-1847) avec qui il eut deux enfants : Ferdinand Marie Désiré Joseph Lavainne (1841-1874), également pianiste, et Jules Marie François Xavier Lavainne (1845-1873). Il se remaria le 28 octobre 1847 avec Justine Charlotte Ansman (1808-1889). Il décède le 7 janvier 1893 au 13 rue des Fossés à Lille[2][source insuffisante].
Le sculpteur Félix Huidiez le représente sur un buste en plâtre patiné bronze en 1866[3]. Le peintre lillois Alphonse Colas le représente sur une peinture à l'huile sur toile en 1888[4].
Il fut président de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille en 1878.
Par ailleurs, Ferdinand Lavainne se voit décerner des médailles de sociétés savantes et artistiques[5].
Ferdinand Lavainne débute la musique très jeune avec son père, professeur de solfège à l’Académie de musique de Lille. ll donne ses premiers concerts à l'âge de neuf ans[6]. Il obtient ses premiers prix de solfège et de piano en 1830. Il prit également des cours de composition avec Pierre Baumann, compositeur, altiste et professeur de violoncelle et de composition à l'Académique de musique de Lille[6].
Dans la foulée, toujours en 1830, il est nommé à l'Académie au poste de professeur de seconde classe payante de solfège et de professeur suppléant de la classe de piano. En 1836, il devient titulaire de la classe de piano[5].
En parallèle de son activité de professeur, il compose ses premières œuvres dès les années 1830 et se fait remarquer par Hector Berlioz qui admire notamment son oratorio La fuite en Égypte (1835) et sa symphonie[7]. Berlioz publie un article consacré à Lavainne dans le numéro 4 de la Revue et gazette musicale de Paris parue le 11 juin 1837[8] :
« L'auteur, M. Ferdinand Lavainne, s'était déjà fait connaître avantageusement par un oratorio : La fuite d'Égypte, remarquable sous le rapport de la fermeté du style et par des idées souvent élevées et toujours exemptes de vulgarisme. L'harmonie en est soignée mais trop recherchée, à mon avis ; ce sujet antique et biblique eût comporté, ce me semble, l'usage des accords parfaits, de préférence à celui des harmonies chromatiques et des septièmes diminuées, que l'auteur affectionne ; je crois aussi qu'il y a abus de modulations enharmoniques ; ces perpétuelles variations dans la tonalité nuisent à l'effet musical et sortent comme les harmonies dissonantes qui en découlent, du caractère grave et puissamment calme que comportait ce sujet oriental et sacré. »
La bibliothèque municipale de Lille possède six gros volumes de ses œuvres[6].
En 1849, Lavainne fonde les « Matinées musicales », séances de musique de chambre.
En 1851 puis en 1857, il prend la direction de la société orphéoniste des « Crick-Mouils »[9].
Le 4 octobre 1879[10], il succède à Victor Magnien en tant que directeur de l'Académie de musique de Lille, poste qu'il occupera jusqu'en 1891[1]. Émile Pierre Ratez prendra sa suite et il fut alors nommé directeur honoraire[6].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.