Ferdinand Pierre Marie Dorothée Guillemardet est un homme politique français, né le à Couches[1], et mort le à Paris (ancien 12e arrondissement)[2]. Il est député de la Saône et Loire sous la Révolution, sous l'Empire, il devient préfet et ambassadeur en Espagne.
Ferdinand-Pierre-Marie-Dorothée Guillemardet | |
Guillemardet, ambassadeur de France en Espagne, par Goya (1798). | |
Fonctions | |
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Député de Saône-et-Loire | |
– (3 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (2 ans, 6 mois et 15 jours) |
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Maire d'Autun | |
Ambassadeur en Espagne | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Couches (Saône-et-Loire) |
Date de décès | (à 44 ans) |
Lieu de décès | Ancien 12e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne Gauche |
Profession | Médecin Préfet |
Distinctions | Chevalier de l'Empire Chevalier de la Légion d'honneur |
Députés de Saône-et-Loire | |
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Biographie
Ferdinand Guillemardet est le fils d'Anne Brémont et de Jean-Baptiste Guillemardet, chirugier et échevin de la ville d'Autun[3].
Il est reçu docteur en médecine à l'université de Montpellier, le 16 avril 1785, et, le 6 décembre 1787, au collège des médecins d'Autun.
Il épouse Lazarette Lamarre. De leur union naissent (au moins) deux fils :
- Louis Philippe Guillemardet (1790-1865) qui sera secrétaire général au ministère des Finances et chevalier de la Légion d'honneur en 1838[4]
- Louis Félix Guillemardet (1796-1842), ami de jeunesse du peintre Delacroix[5]
Membre actif de la Société jacobine d'Autun[6], Guillemardet est élu maire de la ville, par 322 suffrages sur 438 votants, fonction qu'il occupe du au .
Mandat à la Convention
La monarchie constitutionnelle, mise en place en application de la constitution du 3 septembre 1791, prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est destitué et incarcéré avec sa famille à la tour du Temple.
En septembre, Ferdinand Guillemardet est élu député du département de Saône-et-Loire, le sixième sur onze, à la Convention nationale[7].
Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution de la peine[8]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[9]. En mai de la même année, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[10].
À la tête d'un groupe anti-jacobin, il fait à Auxerre un discours très anticlérical.
Du Directoire au Premier Empire
Il est élu élu député au Conseil des Cinq-Cents où il siège du 16 octobre 1795 au 1er mai 1798. Il est un des amis de Charles François Delacroix, père du peintre Eugène Delacroix dont il déclare la naissance le [11].
Puis il est désigné comme ambassadeur en Espagne. Goya fait son portrait.
Talleyrand le rappelle en 1800 pour incompétence et à cause des griefs de Charles IV. Il est alors nommé préfet de la Charente-Inférieure (aujourd'hui Charente-Maritime) ; c'est lui qui prend l'arrêté préfectoral du qui défigurera la basilique Saint-Eutrope de Saintes. Il est également membre de l'Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle.
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804[12].
Du au , il est préfet de l'Allier.
Il est fait chevalier de l'Empire le 5 octobre 1808. Sa santé mentale se dégrade, il meurt interné en 1809 à Paris.
Notes et références
Voir aussi
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