Fanny Howe

écrivaine américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Fanny Howe

Fanny Quincy Howe (née le à Buffalo dans l'État de New York) est une poète, romancière, nouvelliste, essayiste et professeure d'université américaine.

Faits en bref Naissance, Nom de naissance ...
Fanny Howe
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Fanny Quincy Howe
Nationalité
Domicile
Formation
Bachelor of Arts à l'Université Stanford,
Activité
poète, nouvelliste, romancière, essayiste, professeur d'université
Père
Mark de Wolf Howe
Mère
Mary Manning
Fratrie
Enfant
Danzy Senna
Autres informations
A travaillé pour
MIT, Tufts University, University of Massachusetts à Boston, université de Californie à San Diego
Distinction
Archives conservées par
Bibliothèques de l'université de Stanford, département des collections spéciales et des archives universitaires (d)[1]
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Biographie

Résumé
Contexte

Jeunesse et formation

Fanny Howe[2] est la fille de Mary Manning (en) [3](1905-1999), immigrée irlandaisenouvelliste, critique de théâtre et scénaristemetteur en scène et productrice de cinéma qui est venue s'installer à Boston en 1935, et de Mark de Wolf Howe[4](1906-1967), juriste qui travaillera comme avocat avant d'enseigner le droit constitutionnel à Harvard.

Mark de Wolf Howe[5] est issu d'une vieille famille de Boston[6] qui peut faire remonter sa lignée aux Pilgrim's[7].

Le couple Manning-Howe a eu trois filles : Fanny, Susan et Helen Howe[8].

En 1933, Mark de Wolf Howe est admis au barreau du Massachusetts, la famille Howe s'installe à Boston, puis il est nommé en 1937, professeur de droit  à l'University of Buffalo School of Law, sa famille emménage à Buffalo dans le quartier d'Allentown. Après la nomination de Mark de Wolf Howe à l'Université Harvard en 1945, la famille s'installe dans le Massachusetts à Cambridge.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Mark Howe sera mobilisé, durant cette période Fanny sera élevée par sa mère et sa sœur aînée Susan.

Le couple Manning-Howe fera connaitre à ses trois filles divers artistes, les fera participer à divers échanges politiques (féminisme, égalité des droits civiques, etc.)[9] ; ce bouillonnement d'idées aiguisera le regard de Fanny sur la vie sociale et politique et la confirmera dans son envie d'écrire[10].

Carrière

Après avoir obtenu son Bachelor of Arts à l'Université Stanford, Fanny Howe occupe différents postes d'enseignante : au MIT, à l'Université Tufts, à l'université du Massachusetts, etc. Elle est professeur émérite à l'université de Californie à San Diego[11], après y avoir enseigné la création littéraire[12].

Son écriture est marquée par ses divers engagements dans le mouvement des droits civiques, la guerre du Viêt Nam, l'émancipation des femmes, le christianisme progressiste[13],[14] l'expérience mystique notamment celle d'un autre auteur littéraire américain Thomas Merton[15],[16] et celle de la philosophe française Simone Weil[17],[18].

Vie personnelle

Elle épouse en 1968 l'écrivain afro-américain Carl Senna[19], avec qui elle a eu trois enfants, dont la romancière Danzy Senna (en)[20]. Ils divorceront en 1976[21], mais Fanny en restera colorée[Quoi ?][10] « ma peau est blanche, mais mon âme ne l'est pas »[13].

Fanny Howe réside à Cambridge dans le Massachusetts[9].

Œuvres

Recueils de poésie

Romans et nouvelles

Théâtre

  • (en-US) Co-écrit avec Kier Peters, The End, Littoral Books, , 96 p. (ISBN 9781557131454),

Essais

  • (en-US) Economics, Flood Editions, , 136 p. (ISBN 9780971005945),
  • (en-US) The Wedding Dress: Meditations on Word and Life, University of California Press, , 181 p. (ISBN 9780520238404)[24],
  • (en-US) The Winter Sun: Notes on a Vocation, Graywolf Press, , 220 p. (ISBN 9781555975203, lire en ligne),

Œuvres traduites en français

  • Nord profond, éd. Mercure de France, 1997, trad. par Michelle-Viviane Than Van Khai[25].
  • O’Clock, éd. Grèges, 2009, trad. par Vincent Dussol [25].

Archives

Les archives de Fanny Howe sont déposées à la bibliothèque de l'Université Stanford[26].

Prix et distinctions

Bibliographie

  • (en-US) Romana Huk, « "A single liturgy": Fanny Howe's "The Wedding Dress" », Christianity and Literature, Vol. 58, No. 4, , p. 657-693 (37 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Steven Toussaint, « Fanny Howe's revelation », sur Jacket 2, ,
  • (en-US) Joshua Glenn, « Bewildered in Boston », Hilo Brow, (lire en ligne),
  • (en-US) Kim Jensen, « Fanny Howe », Bomb Magazine, (lire en ligne),
  • (en-US) Olivia Hull, « Acclaim Received, Never Sought for Poetic Soul », The Vineyard Gazette, (lire en ligne),
  • (en-US) Kathleen Rooney, « All the Stream That’s Roaring By », sur Los Angeles Review of Books, ,
  • (en-US) Cynthia Cruz, « Second Childhood », The Rumpus, (lire en ligne),
  • (en-US) Daniel Simon, « Editor’s Pick: Second Childhood by Fanny Howe », World Literature Today, (lire en ligne),
  • (en-US) Bill Corbett, « Fanny Howe on Race, Family, and the Line Between Fiction and Poetry », Literay Hub, (lire en ligne),
  • (en-US) Lucas J. Giese & William Harren, « An Interview with Fanny Howe », Studio One, volume 42, , p. 10-15 (6 pages) (lire en ligne),
  • Ange Mlinko, « A Nameless Vocation: On Fanny Howe », in The Nation[31], 2009,
  • Janelle Adsit, "The Winter Sun: Notes on a Vocation" in Colorado Review, 2009[32],
  • Albert Gelpi, "Emily Dickinson’s Long Shadow: Susan Howe & Fanny Howe" in The Emily Dickinson Journal, Volume 17, Number 2, 2008[33],
  • Leonard Schwartz, "Fanny Howe in conversation" in Jacket 2, 2004[34],
  • Scott Bentley, "On the Day the Blood Let Fall : The Mastery of Mystery in Fanny Howe’s [SIC] and Forged" in Jacket 2, 2004[35],

Références

Liens externes

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