Remove ads
famille noble originaire de Bretagne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille de Sérent (Seren en italien, prononcé [séren]), d'ancienne chevalerie de Bretagne, avait pris son nom d'une terre située dans l'évêché de Vannes (auj. département du Morbihan), à une lieue et demie de Malestroit, à 3 lieues de Ploërmel, et à 5 lieues de Vannes[6], sur la route de cette ville à celle de Ploërmel.
« Cette Maison est une des plus anciennes & des plus distinguées la Province. Son origine, ainsi que celle des plus grandes Maisons, se perd dans la nuit des temps. Elle a toujours existé dans l'Évêché de Vannes, où est située la Baronnie de Sérent, qu'elle possédait il y a plus de huit cens ans, comme il est prouvé par différends actes. »
Famille de Sérent | ||
Armes de la famille. | ||
Blasonnement | D'or, à trois quintefeuilles de sable[1],[2],[3],[4],[5]. | |
---|---|---|
Période | XIVe – XIXe siècles | |
Pays ou province d’origine | Duché de Bretagne | |
Allégeance | Duché de Bretagne Parti blésiste Royaume de France Armée des princes Vendéens Royaume de France |
|
Fiefs tenus | Sérent | |
Demeures | Château de Kerfily | |
Fonctions militaires | Capitaine de Guérande | |
Récompenses civiles | 1 Chevalier du Saint-Esprit | |
Preuves de noblesse | ||
Montres | réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Sérent et Lantillac (évêché de Vannes)[5] | |
Réformation de la noblesse | 1669 (douze gén.)[5] | |
Admis aux honneurs de la Cour | 1754[5] | |
Autres | Extraction chevaleresque[6] | |
modifier |
Il est fait mention du bourg de Sérent dans les chartes du IXe siècle[2]. Son plus ancien possesseur connu est Marquier, seigneur de Sérent vers l'an 1050, lequel eut trois fils[2] :
Maingui, seigneur de Sérent, chevalier, fit « une fondation » à Saint-Sauveur de Redon en 1110[5]. Se sentant sur le point de mourir, il voulut, « suivant l'usage de ces temps reculés[2] », se consacrer à Dieu et prendre l'habit religieux, dans le « monastère[2] » de Redon. Ses deux frères, Judicaël et Pierre de Sérent, firent le même vœu, et, par charte donnée vers l'an 1100, et transcrite au cartulaire de Redon, ils donnèrent à cette église les dîmes de leur terre. Maingui y fut inhumé peu de temps après[8].
Conen de Sérent et Judicaël son fils furent présents à une donation faite, en 1118, au prieuré de Saint-Martin de Josselin, par Geoffroi, vicomte de Porhoët, et par ses frères[9],[5].
La filiation, d'après une production faite en 1752, au cabinet des ordres du Roi, est littéralement établie depuis Jean, seigneur Sérent, fils d'Alain (vivant en 1328) et de Gillette de Malestroit[5], qui, l'an 1351 fut l'un des 30 champions choisis par Jean IV de Beaumanoir pour combattre contre un pareil nombre de chevaliers et écuyers anglais[2], fait d'armes célèbre dans les annales bretonnes sous le nom de combat des Trente[10]. En 1356, Jean, seigneur de Sérent, commandait une compagnie d'écuyers, servant sous les ordres de Thibault III sire de Rochefort[10], capitaine de 1 000 hommes d'armes et de 500 archers, comme on le voit par une quittance de 80 écus d'or que Jean de Sérent donna, le 26 novembre de cette année, au trésorier des guerres, sous son sceau, représentant un écu chargé de 3 quintefeuilles[11]. Il était marié à Jeanne de Saint-Gilles[5].
À la montre de Vannes du , parmi les 19 nobles de Sérent et Quily, Geoffroy de Sérent, seigneur de La Rivière (100 livres de revenu) est porteur d'une brigandine et d'une salade (casque). À celle du 4 septembre 1481 (toujours à Vannes), où on comptabilise la présence de 25 nobles de Sérent, il comparaît armé d'une vouge (il déclare alors 5 livres de revenu)[12].
Lors de la réformation de 1669, cette maison fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction (un procès-verbal daté du a été conservé concernant l'enquête sur les preuves de noblesse de Pierre de Sérent[13]) : elle existait en trois branches connues sous les dénominations de[2] :
La branche aînée s'est fondue au XIVe siècle dans la famille de La Chapelle, d’où la terre de Sérent, est passée par alliance aux Rosmadec, puis aux Sénéchal, et par acquêt en 1787 aux Castel[5].
La branche du Tromeur s'est fondue dans la famille de Montauban, puis dans celle d'Avaugour[5] par le mariage d'Orfraise de Sérent ( † 11 janvier 1452), dame de Tromeur, demoiselle de la duchesse Yolande d'Anjou (1412-1440). Elle avait signé, en 1440, à son testament avec Isabeau de Beaumanoir, Yolande de Laval, Matheline de Malestroit et Julienne de Taillefer, autres demoiselles de la duchesse. Elle n'eut point d'enfants du premier mariage, mais des deux autres. Il est fait mention d'elle et de son second mari dans deux séances du Parlement de Bretagne, tenues à Vannes, en 1451, pour deux procès qu'elle avait, ainsi que dans un autre Parlement, en 1457. Elle eut aussi « une contestation » avec le seigneur de Trégarantec[14].
La branche de Kerfily qui a produit un conseiller au parlement, chevalier de l'ordre du Roi en 1635, a fini[5] avec Armand-Louis de Sérent, marquis de Kerfily, lieutenant-général des armées du Roi, nommé en 1788 gouverneur des ducs d'Angoulême et de Berry. Devenu grand d'Espagne de 1re classe, il prit le titre de duc de Sérent[15], sous lequel il fut appelé à la pairie le .
Cette branche s'est alliée aux :
Cette branche s'est alliée aux :
Cette branche s'est alliée aux :
Cette branche s'est alliée aux :
La famille de Sérent a porté les titres de[21],[5] :
D'or, à trois quintefeuilles de sable[1],[2],[3],[4] (sceau de 1356[5]).
« À la mémoire des Ducs de Serrens »
. Aujourd’hui elle se trouve à l’entrée du terrain des sports[22].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.