Coupé: Au 1, de gueules, au bélier sautant d’or senestré d’un caducée du même; au 2, d’or, à l’ancre de sable jetée en bande dans une mer de sinople et surmontée d’une étoile du même
La filiation suivie de cette famille débute avec François, marchand de Saint-Mihiel[1]. Il a deux fils:
Florentin Seillère (olim Cellier ou Sellier), orthographe fixée par jugement du , il est créé baron de l'Empire le et baron héréditaire le [1]. Cette branche s'éteindra avec Gaston Seillère né en 1882[1], fils d'Alexandre (1846-1915) et de Marguerite de Galliffet (1863-1898).
Aimé Sellier, garde de la porte du comte de Provence en 1785, auteur de la famille Seillère subsistante de nos jours[1].
La famille Seillière comprend deux branches: celle (cadette) des barons d'Empire français (par lettres patentes de l'empereur Napoléon Ier du [2], confirmés en 1843), propriétaires de la Banque Seillière-Demachy[3], éteinte en la personne de François Alexandre (1849-1932), 5ebaron Seillière; et celle (aînée) des barons romains (par bref du pape Léon XIII en date du ), dont Ernest-Antoine Seillière est l'actuel chef et membre de la Réunion de la noblesse pontificale[4]. Le nom de Laborde (nom de famille de la mère du premier baron romain) a été adjoint au patronyme Seillière en application de la loi du 11germinalan XI () par l'autorité administrative (décret pris en Conseil d'État), procédure de changement de nom.
Florentin Seillière (1744-1825), oncle d'Aimé, industriel, négociant et banquier;
Aimé-Benoît Seillière (1776-1860), receveur des finances à Nancy, banquier et industriel dans les Vosges;
Florentin Seillière (1744-1825), baron Seillière et de l'Empire (décret impérial du ), confirmé par lettres patentes du roi Louis XVIII du .
Nicolas Seillère (1770-1844), baron Seillière, transmission du titre à son fils adoptif (et naturel) le baron Florentin-Ernest Bordères-Seillière par lettres patentes du .
Raymond Dartevelle (dir.), 1999, La Banque Seillière-Demachy - Une dynastie familiale au centre du négoce, de la finance et des arts, 1798-1998, Librairie académique Perrin, Collection broché, 239 p. (ISBN2262015201).