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Elle ne doit pas être confondue avec d'autres familles homonymes italiennes.
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Les Mancini étaient appelés de Lucij à Rome en raison des brochets (lucio en italien, par jeu de mots possible avec l'ancêtre Lucio) dans leur blason.
Beaucoup des leurs furent Conservatori all'Urbe. Le fondateur de la famille fut Lucio Mancini qui vécut en 990. Au fil des siècles, la famille eut plusieurs lignées qui se développèrent. Ils donnèrent à la cité Priori, Consoli, Gonfalonieri et Dottori, mais les plus importants sont:
La lignée Sicile une première lignée eut pour fondateur Giacomo Mancini, qui pour fuir les persécutions de Vitelleschi, se rendit en Sicile en 1256; les Barons de Tardello, Tumminii et Ogliastro en descendent. Cette lignée s'éteint au XVIIesiècle. Une seconde lignée eut pour fondateur Francesco Mancini, consanguin du cardinal Jules Mazarin[1], qui se rendit en Catania au XVIIesiècle comme procureur général du prince Marco Antonio Colonna et de sa femme Isabella Gioeni[2]. La Municipalité de la ville de Catania a dédié à la famille Mancini rues et places. Cette lignée est toujours florissante et porte le nom Mancini de Lucij[3],[4],[5].
La lignée Nevers fut illustrée par beaucoup d'éminents personnages:
Philippe, créé duc de Nevers et Donzy, avec le privilège de battre monnaie, par son oncle le cardinal Mazarin en 1661; il était chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et Lieutenant de la première compagnie des Mousquetaires du roi: son successeur dans la charge fut le comte D'Artagnan, dont:
La lignée Naples eut pour fondateur Domenico Nicola Mancini qui fut créé Marquis de Fusignano en 1535 par le prince Francesco d'Este, fils de Alphonse Ier d'Este et qui se rendit dans le royaume de Naples en 1527. Domenico Nicola III, 5e Marquis de Fusignano obtint le titre de Comte de Mancini en 1745 par le pape Benoît XIV; le membre le plus important fut le comte Pascal-Stanislas Mancini, 8e marquis de Fusignano, jurisconsulte et homme politique italien.
La lignée San Vittore eut pour fondateur le comte Antonio Filippo Luigi Mancini des Marquis de Fusignano (1824-1890), lieutenant de l'Armée napolitaine en 1850 et seigneur du château de San Vittore dans le royaume des Deux-Siciles; le membre le plus important fut le comte Antonio Eugenio Andrea Mancini (1915-1990), héros de la Seconde Guerre mondiale et croix de guerre: les actuels représentants sont le comte Adriano Fulvio Mario Mancini (Rome 1952- Rocca Massima 2013), Commandeur de l'ordre souverain de Malte et son fils, comte Federico Adriano Mario La Longa Mancini (Rome 1979)[6],[7], chevalier de l'ordre de l'Aile de Saint Michel, Vitéz, chevalier de l'ordre du Mérite de Savoie, chevalier d'honneur de l'ordre souverain de Malte, Garde d'honneur des tombes royales.
Grâce à un don de 100 000 ducats du cardinal Mazarin pour l'effort de guerre en Candie à la république de Venise, un neveu de la famille Mancini à Venise fut agréé à la noblesse vénitienne le . Cette branche s'éteignit en 1701.
N. B.: Les armoiries des Mancini ont inspiré celles de la commune française de Liernais.
Giuseppe Tricoli La Deputazione degli Stati e la crisi del Baronaggio Siciliano, Fondazione Culturale <<Lauro Chiazzese>> della Cassa di Risparmio V.E. per le Province Siciliane, Palermo 1996, p.299.
(it) T. Amayden, notes et ajouts C. A. Bertini, La Storia delle Famiglie Romane, Rome, .
(it) Claudio Rendina, Le Grandi Famiglie di Roma, Newton & Compton Editori, .
De la Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la Noblesse, édition 2, t.9, Paris, .
Pompilio Dottore, Mariano Bocchini, "I Conti Mancini di San Vittore", Delta3 Edizioni, 2020
Pompilio Dottore, "Il Casato Mancini", Delta3 Edizioni, 2022.
(it) Giuseppe Tricoli, La Deputazione degli Stati e la crisi del Baronaggio Siciliano, Palerme, Fondazione Culturale Lauro Chiazzese, Cassa di Risparmio V.E. pour les Provinces Siciliennes, .