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La Fédération des salariés du secteur des activités postales et de télécommunications (FAPT-CGT) regroupe au sein de la Confédération générale du travail les salariés de toutes les entreprises ayant des activités postales et de télécommunications, dont La Poste, et Orange (ex France Télécom).
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À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, unis dans une même administration, les Postes et Télégraphes, placée sous l'autorité d'un Ministère ou d'un sous-secrétariat d'État, les personnels travaillant dans ce service public relèvent pourtant de statuts d'emploi différents. Les organisations qu'ils créent pour défendre leurs intérêts traduisent cette diversité.
Le Syndicat national des ouvriers des PTT, créé en [1] s'adresse à la petite partie du personnel (environ 5 000 unités), dont le statut d'ouvrier garantit le droit syndical. C'est la seule organisation de postiers à se voir reconnue la possibilité d'adhésion à la CGT. Ce que le syndicat fait dès sa création en adhérant à l'Union des Syndicats de la Seine. Il délègue des représentants à tous les Congrès de la CGT jusqu'en 1914. Au congrès de 1906 ceux-ci votent la Charte d'Amiens[2].
En 1900 sont créées avec l'approbation d'Alexandre Millerand, ministre "socialiste" (mais "indépendant") du Commerce, des postes et télégraphes[3] deux Associations. L'Association générale des agents des PTT naît en novembre. Elle concerne les personnels des bureaux de poste, des services ambulants et des centraux télégraphiques et téléphoniques, au nombre de 40 000 environ. En décembre est fondée l'Association Générale des sous agents des Postes et télégraphes. Ces sous-agents ce sont les facteurs, au nombre de 50 000 environ. Les deux association regroupent près de la moitié des personnels. Mais association n'est pas syndicat. En effet, tous, agents de l'État, n'ont pas le droit de se syndiquer, pas plus que de faire grève. En 1906, une grève de facteurs parisiens a quand même lieu....à l'initiative d'un syndicat créé illégalement et non reconnu.
Lors des grèves postales de 1909, qui mettent en péril le gouvernement Clemenceau, la plupart de ces organisations se rassemblent les syndicats et associations générales des diverses catégories du personnel des PTT voit le jour, sous le nom de Fédération des P.T.T.[4]. Cette première fédération syndicale reste autonome de toute affiliation à la CGT. En 1911, elle présente des candidats et des candidates aux élections des représentants du personnel à la Commission extraparlementaire instituée auprès du sous-secrétaire d'État des Postes et télégraphes. Toutes catégories confondues[5] elle obtient 54 % des 83 000 suffrages exprimés. Cependant cette Fédération disparate a une brève existence : elle ne survit pas à la guerre.
1919 marque la naissance de la Fédération nationale des travailleurs des PTT. D'emblée elle s'affilie à la CGT .
La guerre finie, et dans l'effervescence sociale qui suit, les Associations des personnels des PTT se transforment en Syndicats[6]. Dès lors l'adhésion de tous à la CGT s'impose. Le 1er congrès de la Fédération nationale des Postes, Télégraphes, Téléphones se réunit le 28,29 et , rue de la Grange-aux-Belles à Paris. Les délégués de 308 sections syndicales, soit une par département et organisation fédérée, adoptent statuts et programme revendicatif. Le premier article de ses statuts précise qu'elle est formée entre les trois syndicats nationaux "catégoriels" :
L'article 3 stipule : La Fédération est adhérente à la Confédération générale du travail et à la Fédération internationale des Postes, télégraphes et téléphones. Cependant la souveraineté de la Fédération sur les syndicats qui la constituent ne recueille pas l'unanimité, notamment dans la catégorie des agents. De même la revendication de la journée de huit heures et du repos hebdomadaire (de nombreux bureaux travaillent sept jours sur sept) se heurte à des inquiétudes ou des incompréhensions[7]. De fait jusqu'en 1945, la Fédération nationale des travailleurs des PTT de France et des colonies (nom adopté en 1923), longtemps appelée par les syndicalistes des PTT et dans les congrès de la CGT, Fédération postale, est un agglomérat de trois syndicats nationaux avec leur sections départementales propres[8].
Elle tient son 2e congrès du 15 au et annonce 50 000 adhérents. Elle revendiquait en 1919, 75 000 adhérents. Les PTT employant alors environ 150 000 personnes le taux de syndicalisation à la CGT se situerait entre 33 % et 50 %. Les événements de la vie syndicale des années 1921-1922 et la scission qui s'opère entre la "vieille CGT" et la CGTU chamboulent ce paysage.
(en cours de reprise de rédaction)
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