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Eugène Piron

sculpteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Eugène Piron
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Eugène Piron, né le à Dijon et mort le à Salon-de-Provence, est un sculpteur français, lauréat du prix de Rome de sculpture en 1903.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
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Eugène-Désiré Piron est fils du sculpteur Désiré Piron. Il est élevé parmi les plâtres et les statues et c’est tout naturellement qu’il souhaite embrasser la même carrière que son père. Il est le petit-neveu du poète Alexis Piron, à la mémoire duquel il réalisera un monument à Dijon.

Il débute par la peinture. Le musée des Beaux-Arts de Dijon conserve de lui une toile de 1890 intitulée Le Château des Gendarmes à Dijon [2].

En 1894, il entre à l’école des beaux-arts de Dijon où il devient l’élève de François Dameron puis d’Ernest Bouteiller. En 1898, il obtient une médaille d’honneur et une bourse départementale qui lui permet de se présenter à l’École des beaux-arts de Paris où il est admis la même année.

Élève de Louis-Ernest Barrias et de Jules Coutan, après avoir reçu plusieurs récompenses, il concourt pour le prix de Rome en 1902 et obtient le premier grand prix de sculpture en 1903 pour son bas-relief Dalila livre Samson aux Philistins.

Il réside de 1903 à 1907 à la villa Médicis alors dirigée par le sculpteur Eugène Guillaume puis, au décès de ce dernier, en 1904, par le peintre Carolus-Duran. Il profite de son séjour pour parcourir l’Italie de Naples à Padoue, de Venise à Florence mais également pour se rendre à Athènes.

Membre de la Société des artistes français, il est classé « hors-concours » au Salon de Paris en 1907 pour le bronze du Petit faune dansant, exécuté à Rome.

En 1923, Piron quitte Paris pour s’installer définitivement à Salon-de-Provence, où il se suicide dans son atelier le . Il est inhumé cimetière Saint-Roch.

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Distinction

Eugène Piron est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du [3].

Hommages et postérité

Une rue de Salon-de-Provence et de Courtenay porte son nom.

Œuvres dans les collections publiques

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Monuments et œuvres décoratives

  • Monument aux morts d’Auroux : 1923, monument commémoratif de la Première Guerre mondiale. Socle mouluré pyramidal en granit à emmarchement de plan carré supportant une statue en fonte de fer[4].
  • Monument aux morts de Salon-de-Provence, ou Le Sublime Réveil : 1924, taillé directement dans la falaise de safre[5] au fond du cimetière Saint-Roch, ce qui le rend unique en son genre et atypique.
  • Monument aux morts de Trouville-sur-Mer : 1922, monument commémoratif de la Première Guerre mondiale. Devant l'hôtel de ville. Il représente une femme au sommet d'un obélisque[6].
  • Monument à Alexis Piron : cette œuvre, inaugurée en 1909, ornait initialement la place des Cordeliers à Dijon. Ses éléments en bronze ont été fondus pendant la Seconde Guerre mondiale. Le buste d'Alexis Piron se trouve aujourd'hui au jardin de l'Arquebuse à Dijon.
  • Quatre bas-reliefs ornant la façade de la villa Messner : cette villa est construite à Dijon, 5 bis rue Parmentier, entre 1912 et 1913 par l'entreprise Fournier-Faucher, sur les plans de l'architecte parisien R.-J. Jardel. Elle était destinée à Ernest Messner (1851-1914), viticulteur et brasseur, élu député en 1906, puis sénateur en 1910. L'ensemble est conçu dans un style néo-Louis XVI.
  • Haut-relief Le Retour, au Monument de la Victoire et du Souvenir rond-point du cours du Parc à Dijon, réalisé par l'architecte Auguste Drouot et les sculpteurs Paul Gasq, Eugène Piron, Jean Dampt et Henri Bouchard[7]. Inauguré le 9 novembre 1924.
  • Monument aux médaillés militaires, Paris, Hôtel national des Invalides, cour du Dôme (1925)[8].

Œuvres d'édition

  • On ne passe pas (d)[9], statue d'un poilu (soldat de la Première Guerre mondiale) en uniforme, les bras écartés. Dans sa main droite, il tient son fusil, dont la crosse repose à terre. Il tend son corps pour faire barrage à l'envahisseur ennemi. Le texte « On ne passe pas » est écrit en relief sur la terrasse.

Elle porte le même titre que la statue de poilu réalisée par Louis Maubert, ainsi que la statue de poilu réalisée par Joseph Carlier qui ornent plusieurs monuments aux morts en France. Les trois statues sont très différentes.

Cette statue orne les monuments aux morts de : Agny, Aix-Noulette, Auroux, Bazaiges, Belleherbe, Bienvillers-au-Bois, Crancey, Dompcevrin, Écuvilly, Heudicourt-sous-les-Côtes, Humbercamps, Juvigné, Landouzy-la-Ville, Laronxe, Lignières-Orgères, Lye, Malicornay, Mareuil-le-Port, Messon, Péroy-les-Gombries[10], Pierre-Buffière, Roisin, Saint-Colomban-des-Villards, Saint-Jeures, Saint-Julien-du-Terroux, Saint-Marc-le-Blanc, Saint-Pardoux-la-Rivière, Sainte-Opportune-du-Bosc, Sauchy-Cauchy et Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin.

  • Poilu au drapeau également appelée Soldat au drapeau[11].

Cette statue orne les monuments aux morts de : Arnac-la-Poste, Anderny, Maizey et Vorey.

Statues

Bustes

Objets d'art

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Notes et références

Annexes

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